Ils sont moins propriétaires que leurs parents. Si la culture suisse de la location explique en partie cet écart, d’autres facteurs macrostructurels interviennent et ralentissent, pour la jeunesse, la constitution du capital
Pouvoir d’achat ne rime pas avec propriété. C’est ce que montrent depuis longtemps les statistiques sur l’immobilier en Suisse, quand on les compare à celles de nos voisins européens.
L’écart se creuse encore quand on les analyse sous le prisme des générations. L’âge des propriétaires helvétiques a reculé de dix-huit ans ces vingt dernières années. Corinne Dubois, économiste chez Wüest Partner, décrypte pour nous les mécanismes à l’œuvre.
Or la constitution de la richesse pour un ménage est tirée par la possession d’un bien immobilier.
Le faible accès des jeunes à la propriété constitue donc un souci de justice intergénérationnelle. C’est ce que nous dit, en vidéo, Solène Morvant-Roux, professeure assistante en socioéconomie à l’Université de Genève.