En Irak où l'eau manque, les déplacés climatiques fuient les champs pour la ville
Comme son père avant lui, Hayder Mohamed plantait autrefois du blé et de l'orge dans un hameau reculé du sud de l'Irak. Aujourd'hui ouvrier sur les chantiers pour faire vivre sa famille, la sécheresse l'a contraint à quitter sa campagne pour la ville.
"La transition est difficile", concède le quadragénaire installé depuis 2017 à Kerbala, ville sainte chiite qui prospère grâce au tourisme religieux.