
Lorsqu’un directeur général ou directeur financier achète des actions de sa propre entreprise, cela peut signifier qu’elle se dirige vers une période de croissance. A condition de comprendre les véritables motivations de ces initiés
On les appelle les insiders en jargon financier, c’est-à-dire littéralement «ceux de l’intérieur». Directeur général, directeur financier, responsable de la technologie: ces profils sont certainement les mieux placés pour savoir ce qui va se passer dans leur entreprise. C’est pourquoi leurs comportements ont fait l’objet d’études académiques et sont scrutés depuis longtemps par les investisseurs. Mais plus que les déclarations ou les projections de ces initiés, ce sont leurs actes qui sont analysés, plus précisément lorsqu’ils achètent ou vendent des actions de leur propre société. Ces transactions sont publiques et nominatives aux Etats-Unis et dans beaucoup de régions du monde. Un spécialiste explique comment les faire parler.
«On peut facilement savoir combien d’actions un directeur général a achetées ou vendues, mais les chiffres seuls ne veulent rien dire», résume Mustapha Mamache, l’analyste gérant spécialisé dans les transactions d’insiders chez Varenne Capital, une société de gestion parisienne.
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