Climat: le Kenya "ne demande pas de l'aide", mais de "participer à la solution"
Le président du Kenya est venu au sommet climat de Paris "non pas pour demander de l'aide" aux pays riches, mais pour qu'une réforme de l'architecture financière mondiale permette aux pays en développement de "participer à la solution", a-t-il déclaré jeudi à l'AFP.
"L'architecture financière actuelle est injuste, punitive et inéquitable", affirme William Ruto.
"Les pays du Sud paient jusqu'à huit fois plus d'intérêts que les pays développés parce qu'ils sont considérés comme risqués", rappelle le président kényan, qui veut attirer les investissements privés plus que l'aide au développement.