Acier neuf ou recyclé? A Florange, les secrets de la torche olympique servent de démonstrateur de la décarbonation
En six ou sept passages sous les rouleaux et les jets d'eau, la barre de métal en fusion de 25 cm d'épaisseur s'aplatit et s'allonge en un long et fin ruban d'acier. Un panache de fumée blanche envahit le sombre laminoir.
Dans l'usine sidérurgique ARCELORMITTAL de Florange, en Moselle, la fabrication de l'acier de la torche olympique des Jeux de Paris 2024, a fait office de défi pour des équipes plus habituées à la grande industrie -de l'automobile ou du bâtiment- qu'aux petites séries de quasi-orfèvrerie.