Source : Lalibre.be (il y a 52 mois) "Il est impossible pour le seul secteur bancaire de garantir à 100 % la politique antiblanchiment"INVITÉ ÉCO DU WEEK-END | Johan Thijs, CEO de KBC Quelques jours avant cette interview, Johan Thijs était aux États-Unis pour faire un énième roadshow. Sur son visage, pas de trace de fatigue. Dans les bureaux du siège de l’avenue du Port à Molenbeek, il se prête volontiers à l’exercice de l’interview, dans un style décontracté. Il répond aux questions du tac au tac, en se levant et se rasseyant sans cesse. Le banquier a la forme. Une forme que ce Limbourgeois entretient en s’adonnant à sa passion pour le vélo. Doté d’une maîtrise en mathématiques appliquées et actuaire, Johan Thijs a fait une très grande partie de sa carrière chez KBC où il a commencé dans les activités d’assurance. Après avoir gravi plusieurs échelons, il fut nommé CEO du groupe en 2012. Il est arrivé au sommet à un moment où la banque devait encore rembourser les aides publiques accordées au moment de la crise de 2008.Sept ans après sa nomination, son bilan est plus que satisfaisant, KBC étant une des banques les plus rentables d’Europe, affichant un rendement sur fonds propres de quasi 16 %. Sur les neuf premiers mois de l’année, le bénéfice net s’est élevé à 1,7 milliard d’euros. La barre des 2 milliards devrait donc être facilement dépassée.Johan Thijs, qui est aussi le président de la fédération Febelfin, forme un tandem très soudé avec le président du conseil d’administration, Thomas Leysen. Lequel a annoncé qu’il quittera ses fonctions lors de la prochaine assemblée. Entretien.
Actualités du Web antérieur au Samedi 21 décembre 2019, 06h03
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