PARIS (Reuters) - La ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, Frédérique Vidal, a défendu mardi la nécessité de "réduire les coûts et ajuster les effectifs" d'ArianeGroup, au lendemain de l'annonce d'un projet de 2.300 réductions de postes.
Le groupe est une coentreprise à parité entre Airbus et
SAFRAN dont la filiale Arianespace commercialise les fusées Ariane pour l'Agence spatiale européenne dont fait partie la France ainsi que 21 autres pays.
"Notre responsabilité collective est aussi d'être lucide et de regarder en face l'évolution du marché des lanceurs caractérisé par trois choses, d'abord moins de lancements de satellites géostationnaires, ensuite le passage vers des constellations pour lesquelles les contrats ne sont pas encore signés et enfin émergence de nouveaux acteurs comme Space X" (entreprise américaine fondée par Elon Musk), a déclaré Frédérique Vidal en réponse à une question sur le soutien de la France au programme spatial européen, en cours de transition vers la nouvelle fusée Ariane 6.