Communication Officielle
Jeudi 14 novembre 2019, 18h30 (il y a 53 mois) Vallourec publie ses résultats financiers du troisième trimestre et des neuf premiers mois 2019
Résultats du troisième trimestre et des neuf premiers mois 2019 Boulogne-Billancourt (France), le 14 novembre 2019 – VALLOUREC, un leader mondial des solutions tubulaires premium, annonce aujourd’hui ses résultats du troisième trimestre et des neuf premiers mois 2019. L’information financière consolidée a été présentée par le Directoire au Conseil de Surveillance le 13 novembre 2019.
(3) Les effets détaillés de l’application d’IFRS 16 sur le résultat brut d’exploitation, la dette nette, la dette de location et le flux de trésorerie disponible sont décrits dans l’analyse des résultats consolidés (pages 4 et 5), la situation financière (pages 6 et 7) et les annexes (pages 13, 14, 15 et 16). Dette nette
* La dette nette de 2 058 millions d’euros à fin décembre 2018 inclut 59 millions d’euros de dette de location financement. Commentant ces résultats, Philippe Crouzet, Président du Directoire, a déclaré : Au troisième trimestre, VALLOUREC a délivré à nouveau des résultats en progression, avec une forte croissance du résultat brut d’exploitation et un flux de trésorerie disponible positif, démontrant ainsi la solidité du redressement en cours du Groupe. La détermination des équipes à déployer le Plan de Transformation au cours des dernières années a permis à VALLOUREC de gagner en compétitivité et de tirer parti du rebond des marchés Pétrole et Gaz dans les régions EA-MEA, comme en témoigne le contrat majeur remporté récemment avec ADNOC. En Amérique du Nord, le ralentissement de l’activité de forage, qui reflète le maintien d’une forte discipline des opérateurs en matière de gestion de trésorerie, est amplifié par l’ajustement des niveaux de stocks chez les distributeurs. Ce ralentissement devrait conduire à une baisse des livraisons et des prix au dernier trimestre, dont nous visons à atténuer l’impact grâce à la flexibilité de nos opérations industrielles. Au Brésil, un rebond de nos livraisons Pétrole et Gaz pour des projets offshore est attendu dans la dernière partie de l’année. Il devrait ensuite accélérer en 2020 grâce à une augmentation importante des forages d’exploration dans les gisements offshore en eaux profondes. Dans ce contexte, nous réitérons notre objectif de croissance forte du résultat brut d’exploitation en 2019 avec, au second semestre, la confirmation de la génération de résultat brut d’exploitation réalisée au premier semestre, le ralentissement en cours sur le marché Pétrole et Gaz en Amérique du Nord étant contrebalancé par un niveau d’activité satisfaisant sur les autres marchés du Groupe, et par des économies plus importantes au second semestre. Les équipes de VALLOUREC restent très engagées sur la gestion rigoureuse de la trésorerie et nous visons un flux de trésorerie disponible positif au dernier trimestre de l’exercice.
I - CHIFFRE D’AFFAIRES CONSOLIDÉ PAR MARCHÉ
Au troisième trimestre 2019, le chiffre d’affaires s’est établi à 1 060 millions d’euros, en hausse de 10 % par rapport au troisième trimestre 2018 ( 7 % à taux de change constants), avec un effet prix/mix positif de 5 %, un effet volume positif de 2 % et un effet de change positif de 3 %. Au cours des neuf premiers mois 2019, le chiffre d’affaires s’est élevé à 3 169 millions d’euros, en augmentation de 13 % par rapport aux neuf premiers mois 2018 ( 11 % à taux de change constants). L’effet volume a été de 6 %, l’effet prix/mix de 5 % et l’effet de change de 2 %. Pétrole et gaz, Pétrochimie (71 % du chiffre d’affaires consolidé) Au troisième trimestre 2019, le chiffre d’affaires Pétrole et Gaz a atteint 671 millions d’euros, en hausse de 7 % par rapport au troisième trimestre 2018 ( 4 % à taux de change constants).
Au cours des neuf premiers mois 2019, le chiffre d’affaires Pétrole et Gaz a atteint 2 066 millions d’euros, en forte croissance ( 19 %) par rapport aux neuf premiers mois 2018 ( 16 % à taux de change constants), en raison de l’augmentation des volumes livrés dans les régions EA-MEA ainsi qu’à un effet prix/mix plus favorable. Au troisième trimestre 2019, le chiffre d’affaires Pétrochimie s’est établi à 84 millions d’euros, soit une hausse de 5 % par rapport au troisième trimestre 2018 qui résulte principalement de l’augmentation des volumes vendus au Moyen-Orient, en Asie et en Amérique du Sud (3 % à taux de change constants).
Industrie & Autres (24 % du chiffre d’affaires consolidé) Au troisième trimestre 2019, le chiffre d’affaires s’est établi à 253 millions d’euros, en hausse de 23 % par rapport au troisième trimestre 2018 ( 20 % à taux de change constants).
Au cours des neuf premiers mois 2019, le chiffre d’affaires Industrie & Autres s’est élevé à 734 millions d’euros, en hausse de 25 % par rapport aux neuf premiers mois 2018 ( 26 % à taux de change constants) principalement du fait de la progression du chiffre d’affaires réalisé avec le minerai de fer. Le volume de minerai de fer vendu a augmenté de 28 % par rapport aux neuf premiers mois 2018, du fait des actions mises en œuvre pour renforcer la productivité de la mine. La croissance du chiffre d’affaires a également bénéficié d’une hausse du prix du minerai de fer. Énergie électrique (5 % du chiffre d’affaires consolidé) Au troisième trimestre 2019, le chiffre d’affaires Énergie électrique s’est établi à 52 millions d’euros, quasiment stable par rapport au troisième trimestre 2018 ( 3 millions d’euros). Au cours des neuf premiers mois 2019, le chiffre d’affaires a atteint 155 millions d’euros, en baisse de 32 % par rapport aux neuf premiers mois 2018 (-32 % à taux de change constants), en raison du déclin de la demande mondiale pour les centrales conventionnelles au charbon. II - ANALYSE DES RÉSULTATS CONSOLIDÉS Analyse des résultats consolidés du troisième trimestre 2019
Hors effet IFRS 16 et variations des provisions, le résultat brut d’exploitation du troisième trimestre 2019 s’élève à 64 millions d’euros, à comparer à 28 millions d’euros au troisième trimestre 2018. Le résultat d’exploitation s’est amélioré de 39 millions d’euros pour passer positif à 10 millions d’euros, principalement grâce à l’augmentation du résultat brut d’exploitation. Un impact IFRS 16 de -6 millions d’euros (amortissement du droit d’usage) est inclus dans les « Amortissements et autres dépréciations », qui se sont élevés à -15 millions d’euros au troisième trimestre 2019, contre -8 millions d’euros au troisième trimestre 2018. Le résultat financier s’est inscrit en légère amélioration à -56 millions d’euros, contre -60 millions d’euros au troisième trimestre 2018. Il inclut notamment des coûts de couverture de change plus faibles et un impact IFRS 16 négatif de -3 millions d’euros (charges d’intérêts sur dette de location). L’impôt sur les bénéfices s’est établi à -17 millions d’euros au troisième trimestre 2019, principalement liés à la charge d’impôt des activités brésiliennes, à comparer à un montant de -2 millions d’euros d’impôt comptabilisé au troisième trimestre 2018. Le résultat net, part du Groupe, est une perte nette en amélioration de 32 millions d’euros, à -60 millions d’euros, contre -92 millions d’euros au troisième trimestre 2018. Analyse des résultats consolidés des neuf premiers mois 2019
Hors effet IFRS et variations des provisions, le résultat brut d’exploitation des neuf premiers mois 2019 s’est élevé à 226 millions d’euros, à comparer à 32 millions d’euros pour les neuf premiers mois 2018. Le résultat d’exploitation, en amélioration de 226 millions d’euros, s’est établi à -8 millions d’euros, contre -234 millions d’euros pour les neuf premiers mois 2018, grâce à la progression du résultat brut d’exploitation et à la réduction des charges de « Cessions d’actifs, restructurations et autres » (en baisse de 53 millions d’euros). Les « Amortissements et autres dépréciations » de -44 millions d’euros incluent un impact IFRS 16 de -20 millions d’euros (amortissement du droit d’usage). Le résultat financier est négatif à -178 millions d’euros, contre -165 millions d’euros pour les neuf premiers mois 2018, principalement en raison de charges d’intérêts plus élevées et de l’impact IFRS 16 sur la dette de location (-8 millions d’euros), compensés en partie par une diminution des frais de couverture de change. L’impôt sur les bénéfices s’est établi à -39 millions d’euros, principalement liés à l’activité au Brésil, à comparer à un montant non significatif pour les neuf premiers mois 2018. Le résultat net, part du Groupe, est une perte nette en réduction de 172 millions d’euros, à -227 millions d’euros, contre -399 millions d’euros pour les neuf premiers mois 2018.
III – FLUX DE TRÉSORERIE & SITUATION FINANCIÈRE Flux de trésorerie générés par l’activité Les flux de trésorerie générés par l’activité se sont établis à -2 millions d’euros au troisième trimestre 2019, contre -54 millions d’euros au troisième trimestre 2018. Ils sont positifs, à 8 millions d’euros, pour les neuf premiers mois 2019, contre -198 millions d’euros pour les neuf premiers mois 2018. Besoin en fonds de roulement lié à l’activité Pour les neuf premiers mois 2019, le besoin en fonds de roulement lié à l’activité a augmenté de -46 millions d’euros, contre une augmentation de -309 millions d’euros pour les neuf premiers mois 2018. En moyenne trimestrielle, l’objectif est d’améliorer le besoin en fonds de roulement net en nombre de jours de chiffre d’affaires pour 2019 par rapport aux 113 jours enregistrés pour 2018, même si la comparaison entre le quatrième trimestre 2019 et le quatrième trimestre 2018 en nombre de jours de chiffre d’affaires subira probablement l’effet d’un mix client moins favorable. Investissements industriels Flux de trésorerie disponible Dette nette et liquidité Au 30 septembre 2019, la dette nette a légèrement diminué à 2 104 millions d’euros, contre 2 111 millions d’euros au 30 juin 2019. Elle était de 1 999 millions d’euros au 1er janvier 2019. Pour rappel, 59 millions d’euros de dette nette ont été reclassés en dette de location au 1er janvier 2019 en application de la norme IFRS 16 (cf. tableau en page 15). Le Groupe bénéficie d’une bonne position de liquidité. Au 30 septembre 2019, il disposait de 1 088 millions d’euros de trésorerie et de 1 128 millions d’euros de lignes de crédit bancaire non tirées sur un montant total de 2 128 millions d’euros de lignes de crédit bancaire confirmées. À la même date, la dette long terme s’élevait à 1 745 millions d’euros et la dette court terme à 1 447 millions d’euros, dont 105 millions d’euros de billets de trésorerie et 1 000 millions d’euros tirés sur 2 128 millions d’euros de lignes de crédit bancaire confirmées. Le placement privé de 400 millions d’euros a été remboursé à l’échéance (2 août 2019). Au 30 septembre 2019, le ratio d’endettement retraité (« covenant bancaire ») tel que défini dans les contrats bancaires (4) et testé une fois par an au 31 décembre, est estimé à 81 %. L’entrée en vigueur de l’lFRS 16 est sans effet sur le ratio « covenant bancaire ». IV – PLAN DE TRANSFORMATION Plan de restructuration en Allemagne Énergie électrique conventionnelle
V – PRINCIPALES TENDANCES DE MARCHÉ Pétrole et Gaz
Industrie & Autres
Matières premières et devises VI –PERSPECTIVES POUR 2019 Compte tenu des tendances actuelles sur le plan économique et sur ses marchés (5), le Groupe confirme ses objectifs pour l’exercice 2019 :
Le Groupe vise également un flux de trésorerie disponible positif au quatrième trimestre.
Réflexions et informations prospectives Ce communiqué de presse contient des réflexions et des informations prospectives. De par leur nature, ces réflexions et informations comprennent des projections financières et des estimations ainsi que les hypothèses sur lesquelles celles-ci reposent, des déclarations portant sur des projets, des objectifs et des attentes concernant des opérations, des produits et services ou les performances futures. Bien que la Direction de VALLOUREC estime que ces réflexions et informations prospectives sont raisonnables, VALLOUREC ne peut garantir leur exactitude ou leur exhaustivité. Ces réflexions et informations prospectives sont soumises à de nombreux risques et incertitudes qui sont difficiles à prévoir et généralement en dehors du contrôle de VALLOUREC, qui peuvent impliquer que les résultats et événements effectivement réalisés diffèrent significativement de ceux qui sont exprimés, induits ou prévus dans les réflexions et les informations prospectives. Ces risques comprennent ceux qui sont développés ou identifiés dans les documents publics déposés par VALLOUREC auprès de l’AMF, y compris ceux énumérés dans la section « Facteurs de Risques » du Document de référence déposé auprès de l’AMF le 29 mars 2019. Présentation des résultats du troisième trimestre de l’exercice 2019 Conférence téléphonique en anglais et audio webcast à 18 h 30 (heure de Paris)
À propos de Vallourec Leader mondial sur ses marchés, VALLOUREC fournit des solutions tubulaires de référence pour les secteurs de l’énergie et pour d’autres applications parmi les plus exigeantes : des puits de pétrole et de gaz en conditions extrêmes aux centrales électriques de dernière génération, en passant par des projets architecturaux audacieux et des équipements mécaniques ultra-performants. Fidèle à son esprit pionnier et fort d’une R&D de pointe, VALLOUREC ne cesse de repousser les frontières technologiques. Implanté dans une vingtaine de pays, au plus près de ses clients, le Groupe rassemble près de 19 000 collaborateurs passionnés et engagés qui offrent bien plus que des tubes : ils proposent des solutions toujours plus innovantes, fiables et compétitives, pour rendre possibles tous les projets. Coté sur Euronext à Paris (code ISIN : FR0000120354, Ticker VK) et éligible au Service de Règlement Différé (SRD), VALLOUREC fait partie des indices SBF 120 et Next 150. Aux États-Unis, VALLOUREC a mis en place un programme sponsorisé d’American Depositary Receipt (ADR) de niveau 1 (code ISIN : US92023R2094, Ticker : VLOWY). La parité entre l’ADR et l’action ordinaire VALLOUREC est de 5 pour 1. Calendrier
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Annexes Pièces jointes à ce communiqué :
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