Communication Officielle
Lundi 03 août 2020, 07h30 (il y a 44 mois) Société Générale : Résultats au 30 juin 2020
Communiqué de presse PERFORMANCE T2-20 ET S1-20 MARQUÉE PAR LA CRISE DU COVID ; REBOND DEPUIS MI-MAI FORTE BAISSE DES COÛTS COÛT DU RISQUE IMPACTÉ POUR MOITIÉ PAR LES EFFETS IFRS9 ET LES DÉGRADATIONS DE RATING DE CONTREPARTIES POSITION DE CAPITAL ET DE LIQUIDITÉ SOLIDES FINALISATION DE LA REVUE STRATÉGIQUE DES PRODUITS STRUCTURÉS Frédéric Oudéa, Directeur Général du Groupe, a commenté : 1. RÉSULTATS CONSOLIDÉS DU GROUPE
(1) Ajusté des éléments exceptionnels et de la linéarisation d’IFRIC 21 Le Conseil d’administration de Société Générale, réuni le 31 juillet 2020, sous la présidence de Lorenzo Bini Smaghi, a examiné les résultats du deuxième trimestre et premier semestre 2020 du Groupe Société Générale. Les différents retraitements permettant le passage des données sous-jacentes aux données publiées sont présentés dans les notes méthodologiques (§10.5). Produit net bancaire Ce trimestre a été fortement impacté par la crise sanitaire mondiale du Covid-19 et ses répercussions économiques ; le produit net bancaire du Groupe ressort ainsi en recul de -15,7% au T2-20 par rapport au T2-19. Il est en recul de -16,1% au S1-20 par rapport au S1-19. Marqué par le confinement en avril et mai et une reprise de l’activité depuis mi-mai, le produit net bancaire hors provision PEL/CEL des activités de la Banque de détail en France est en retrait de -13,5% par rapport au T2-19 (-10,8% hors ajustement de la taxe relative à des commissions de 61 millions d’euros au T2-19) et de -7,5% par rapport au S1-19. La Banque de détail et Services Financiers Internationaux affiche une baisse des revenus de -10,8%* par rapport au T2-19 et de -4,7%* par rapport au S1-19. Les revenus de la Banque de détail à l’International sont en baisse de -8,9%* au T2-20 reflétant une baisse significative de l’activité en avril et mai et un rebond en juin. Les revenus de l’Assurance sont en retrait de -7,9% (-7,1%*) par rapport au T2-19 compte tenu de conditions défavorables sur les marchés financiers et ceux des Services Financiers aux Entreprises de -20,9% (-17,7%*) par rapport au T2-19. Le produit net bancaire de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs recule de -17,0% sur le trimestre et de -22,2% sur le semestre dans un environnement de marché exceptionnel qui a impacté les revenus des Activités de Marché. Frais de gestion Au T2-20, les frais de gestion sont en baisse de -9,6% par rapport au T2-19, à 3 860 millions d’euros, et de -5,8%, à 8 538 millions d’euros au S1-20. En sous-jacent, les frais de gestion ressortent à 3 984 millions d’euros au T2-20 et à 8 185 millions d’euros au S1-20. Tous les métiers présentent des coûts en forte baisse sur le trimestre à -8,5% dans la Banque de détail en France, -7%*dans la Banque de détail et Services Financiers Internationaux et -18,0% de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs (-9,2% retraité de la provision pour restructuration enregistrée au T2-19 pour 227 millions d’euros et de la hausse du fond de résolution de 38 millions d’euros au T2-20). L’évolution est également baissière au S1-20 à respectivement -5,3% dans la Banque de détail en France, -2,0%*dans la Banque de détail et Services Financiers Internationaux et -10,0% de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs. Les frais de gestion sous-jacents sont attendus à environ 16,5 milliards d’euros en 2020. Coût du risque Sur le T2-20, le coût du risque commercial s’établit à 97 points de base, en hausse par rapport au T1-20 (65 points de base) et au T2-19 (25 points de base), soit 1 279 millions d’euros. Le coût net du risque au titre des encours classés en Etape 1 (encours sains) et Etape 2 (encours dégradés) s’élève à 653 millions d’euros dont 490 millions d’euros d’impact lié à la revue des scénarios macro-économiques sur l’estimation des pertes de crédit. La Banque de détail en France présente un coût du risque de 85 points de base. Ceux de la Banque de détail et Services Financiers Internationaux et de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs ressortent respectivement à 125 points de base et 95 points de base. Au S1-20, le coût du risque commercial ressort à 81 points de base et est attendu dans le bas de la fourchette comprise entre 70 à 100 points de base sur l’année. Le taux brut d’encours douteux s’élève à 3,2%(4) au 30 juin 2020, et à 3,1% au 31 mars 2020. Le taux de couverture brut des encours douteux du Groupe s’établit à 54%(5) au 30 juin 2020 (55% au 31 mars 2020). Gains ou pertes nets sur autres actifs Le poste « gains et pertes nets sur autres actifs » s’élève à 4 millions d’euros au T2-20 et à 84 millions d’euros au S1-20, incluant -77 millions d’euros liés à l’application de la norme IFRS 5 dans le cadre de la mise en œuvre du plan de recentrage du Groupe sur le T1-20. Perte de valeur des écarts d’acquisition / Impôts sur les bénéfices En raison de la revue de la trajectoire financière des Activités de Marché et Services aux Investisseurs, le Groupe enregistre deux éléments exceptionnels non cash : une charge de -684 millions d’euros au titre de la dépréciation de l’écart d’acquisition de l’UGT Activités de Marché et Services aux Investisseurs et une charge de -650 millions d’euros au titre de la dépréciation des impôts différés actifs. Résultat net part du Groupe
Le bénéfice net par action est négatif et s’élève à -2,25 euros au S1-20 (1,69 euros au S1-19). Le bénéfice net par action sous-jacent ressort à -0,38 euros sur la même période. 2. STRUCTURE FINANCIÈRE DU GROUPE Au 30 juin 2020, les capitaux propres part du Groupe s’élèvent à 60,7 milliards d’euros (63,5 milliards d’euros au 31 décembre 2019), l’actif net par action est de 61,8 euros et l’actif net tangible par action est de 54,3 euros. Le total du bilan consolidé s’établit à 1 453 milliards d’euros au 30 juin 2020 (1 356 milliards d’euros au 31 décembre 2019). Le montant net des encours de crédits à la clientèle, y compris la location financement, au 30 juin 2020 est de 447 milliards d’euros (430 milliards d’euros au 31 décembre 2019) (hors valeurs et titres reçus en pension). Parallèlement les dépôts à la clientèle atteignent 440 milliards d’euros, contre 410 milliards d’euros au 31 décembre 2019 (hors valeurs et titres donnés en pension). A fin juin 2020, la maison mère a émis 21,5 milliards d’euros de dette à moyen et long terme, avec une maturité moyenne de 5,7 ans et un spread moyen de 61 points de base (par rapport au mid-swap 6 mois, hors dette subordonnée). Les filiales ont émis 551 millions d’euros. Au total, au 30 juin 2020, le Groupe a émis 22 milliards d’euros de dette à moyen et long terme. Le LCR (Liquidity Coverage Ratio) s’inscrit bien au-dessus des exigences réglementaires à 180% à fin juin 2020, contre 119% à fin décembre 2019. Parallèlement, le NSFR (Net Stable Funding Ratio) est à un niveau supérieur à 100% à fin juin 2020. Les encours pondérés par les risques du Groupe (RWA) s’élèvent à 360,7 milliards d’euros au 30 juin 2020 (contre 345,0 milliards d’euros à fin décembre 2019) selon les règles CRR/CRD4. Les encours pondérés au titre du risque de crédit représentent 80,9% du total, à 291,9 milliards d’euros, en hausse de 3,3% par rapport au 31 décembre 2019. Au 30 juin 2020, le ratio Common Equity Tier 1 du Groupe s’établit à 12,5% (12,6% pro forma de la cession annoncée à hauteur de 10 points de base), soit 350 points de base au-dessus de l’exigence réglementaire de 9,05% au 30 juin 2020. Ce ratio inclut un effet de 20 points de base au titre du phasing de l’impact IFRS 9. Hors cet effet, le ratio s’élève à 12,3%. Le ratio Tier 1 s’élève à 14,6% à fin juin 2020 (15,1% à fin décembre 2019) et le ratio global de solvabilité s’établit à 17,7% (18,3% à fin décembre 2019). L’ensemble des effets du trimestre est présenté en annexe 10. Le ratio CET1 est attendu dans le haut de la fourchette comprise entre 11,5% et 12,0% à fin 2020. Avec un niveau de 28,5%(7) des RWA et 8,2%(1) de l’exposition levier à fin juin 2020, le Groupe présente un TLAC supérieur aux exigences du FSB pour 2022. Au 30 juin 2020, le Groupe est aussi au-dessus de ses exigences MREL qui sont de 8,51% du TLOF(8) (ce qui représentait à décembre 2017 un niveau de 24,4% des RWA, lequel a servi de référence au calibrage du CRU). Le ratio de levier atteint 4,2%(9) au 30 juin 2020 (4,3% à fin décembre 2019). Le Groupe est noté par quatre agences de notation : (i) FitchRatings - notation long terme « A- », rating watch stable, notation dette senior préférée « A », notation court-terme « F1 » ; (ii) Moody’s - notation long terme (dette senior préférée) « A1 », perspectives stables, notation court-terme « P-1 »; (iii) R&I - notation long terme (dette senior préférée) « A », perspectives stables ; et (iv) S&P Global Ratings - notation long terme (dette senior préférée) « A », perspectives négatives, notation court-terme « A-1 ». 3. BANQUE DE DÉTAIL EN FRANCE
(1) Ajusté de la linéarisation d’IFRIC 21 et de la provision PEL/CEL Après le fort impact du confinement sur l’activité en avril et en mai, la performance commerciale de la Banque de détail en France s’est améliorée depuis mi-mai. Au cours des mois d’avril et mai, les clients ont largement réduit leur activité : ainsi, pendant cette période, les niveaux de transactions en carte bancaire ainsi que les opérations créditrices entreprises ont été très inférieurs au niveau moyen observé lors du deuxième trimestre 2019. La production de crédits a été particulièrement concentrée sur les prêts garantis par l’Etat (« PGE »), avec un ralentissement de la production sur les autres catégories. Depuis mi-mai, l’activité des clients reprend progressivement, ce qui se traduit en juin par des niveaux de transactions en carte bancaire et d’opérations créditrices entreprises proches des niveaux moyens mensuels du deuxième trimestre 2019. Les réseaux ont continué à développer leur proposition digitale ce trimestre. Avec l’acquisition de Shine, la néo-banque des entrepreneurs, Société Générale complète son offre à destination des clients Professionnels et TPE. Société Générale a par ailleurs lancé la troisième génération de son application digitale. Boursorama consolide sa position de leader de la banque en ligne en France, avec environ 2,37 millions de clients à fin juin 2020 et confirme l’agilité de son modèle de banque en ligne avec une offre complète. Dans un contexte de crise, la dynamique commerciale est restée solide. La contribution de BOURSORAMA au résultat net du Groupe est positive ce trimestre, portée par une baisse des coûts d’acquisition et une activité record de l’activité Bourse. Sur le trimestre, la collecte nette de la banque privée demeure soutenue à 1,1 milliard d’euros (1,6 milliard sur le semestre), portant les actifs sous gestion à 67,3 milliards d’euros (y compris Crédit du Nord) à fin juin 2020. Les encours moyens de crédits d’investissement (y compris crédit-bail), largement soutenus par les prêts garantis par l’Etat, progressent de 16,7% par rapport au T2-19 à 81,2 milliards d’euros ( 8,5% hors prêts garantis par l’Etat). Les encours moyens de dépôts au bilan(10) sont en hausse de 11,3% par rapport au T2-19 à 228,7 milliards d’euros, toujours portés par les dépôts à vue ( 18,3% par rapport au T2-19)(11). Dans cette période exceptionnelle, la Banque de détail en France joue pleinement son rôle de soutien à l’économie, au travers de l’accompagnement de ses clients particuliers, entreprises et professionnels. Le Groupe a été extrêmement réactif dans la mise en place du Prêt Garanti par l’Etat (PGE). Au 24 juillet, environ 86 100 demandes ont été reçues pour un montant total de 19 milliards d’euros au niveau du Groupe. Produit net bancaire hors PEL/CEL Sur le trimestre, les revenus hors PEL/CEL ressortent à 1 749 M EUR, fortement impactés par les effets du confinement sur l’activité clients (-13,5%/ T2-19 ; -10,8% hors ajustement de la taxe relative à des commissions de 61 millions d’euros au T2-19). Sur le semestre, les revenus ont été impactés par les effets de la Covid-19 et des mesures de confinement : les revenus hors PEL/CEL ressortent à 3 654 M EUR en baisse de -7,5%/ S1-19 et de -6,0% hors ajustement de la taxe relative à des commissions de 61 millions d’euros au S1-19. Frais de gestion Sur le trimestre, les frais de gestion sont en forte baisse à 1 233 M EUR (-8,5% par rapport au T2-19) illustrant le travail du Groupe sur les coûts malgré la hausse des coûts réglementaires. Le coefficient d’exploitation (après linéarisation de la charge d’IFRIC 21 et retraité de la provision PEL/CEL) s’établit à 71,9%. Sur le semestre, les frais de gestion sont en baisse à 2 683 M EUR (-5,3% par rapport au S1-19). Le coefficient d’exploitation (après linéarisation de la charge d’IFRIC 21 et retraité de la provision PEL/CEL) s’établit à 71,6%. Coût du risque Sur le trimestre, le coût du risque commercial s’établit à 442 M EUR soit 85 points de base, en forte hausse par rapport au T2-19 (27pb) et au T1-20 (49pb). Il intègre 266 M EUR de provisionnement S1/S2 (encours sains et sensibles) et de 176 M EUR de provisionnement S3 (encours non performants). L’intégration de nouveaux scenarios macro-économiques dans le cadre de l’application d’IFRS 9 contribue à hauteur de 179M EUR au provisionnement S1/S2. Sur le semestre, le coût du risque commercial s’établit à 691 M EUR soit 68 points de base, en forte hausse par rapport au S1-19 (23bp). Gains ou pertes nets sur autres actifs Sur le trimestre, le poste « Gains ou pertes nets sur autres actifs » s’élève à 5 millions d’euros. Sur le semestre, le poste « Gains ou pertes nets sur autres actifs » s’élève à 136 millions d’euros intègrant une plus-value de 130 millions d’euros relative au programme de cessions immobilières du Groupe réalisée au premier trimestre 2020. Résultat net part du Groupe Sur le trimestre, le résultat net part du Groupe s’établit à 60 M EUR (-83,1%/T2-19). La rentabilité (après linéarisation de la charge d’IFRIC 21 et retraitée de la provision PEL/CEL) ressort à un niveau de 1,4% sur T2-20 (12,6% au T2-19). Sur le semestre, le résultat net part du Groupe s’établit à 279 M EUR (-52,7% /S1-19). La rentabilité (après linéarisation de la charge d’IFRIC 21 et retraitée de la provision PEL/CEL) ressort à 6,0% sur S1-20 (11,5% au S1-19). 4. BANQUE DE DÉTAIL ET SERVICES FINANCIERS INTERNATIONAUX
(1) Ajusté de la linéarisation d’IFRIC 21 et de la provision pour restructuration de 29 millions d’euros au T2-19. Dans la Banque de détail à l’International, les encours de crédits s’établissent à 85,8 milliards d’euros; ils progressent de 3,2%* par rapport à fin juin 2019 à périmètre et change constants, -6,4% à périmètre et change courants, compte tenu des cessions finalisées depuis juin 2019 (SKB en Slovénie, SOCIETE GENERALE Monténegro, SOCIETE GENERALE Serbia, Mobiasbanca en Moldavie, OBSG en Macédoine et Société Générale de Banque aux Antilles). Après des mois d’avril et mai fortement impactés par le confinement lié au Covid-19, l’activité enregistre un rebond depuis le mois de juin. Les encours de dépôts sont en hausse de 7,1%* (-4,0% à périmètre et change courants) par rapport à juin 2019, à 80,3 milliards d’euros avec une bonne dynamique dans toutes les régions. Sur le périmètre Europe, les encours de crédits sont en hausse de 3,2%*par rapport au T2-19 à 53,6 milliards d’euros (-9,2% à périmètre et change courants), portés par l’Europe de l’Ouest ( 3,7%) et la République Tchèque ( 3,4%*, -1,6%). Les encours des dépôts sont en hausse de 5,4%*(-10,0% à périmètre et change courants), avec une bonne dynamique en République Tchèque ( 6,7%*, 1,5%) et en Roumanie ( 4,9%*, 2,6%). En Russie, les encours de crédits progressent de 1,6%* à change constant (-7,1% à change courant) et les encours de dépôts affichent une hausse de 11,3%* ( 3,5% à change courant). En Afrique, Bassin méditerranéen et Outre-Mer, l’activité reste globalement bien orientée notamment en Afrique subsaharienne. Les encours de crédits progressent de 4,0%* (soit 1,5%) par rapport au T2-19. Les encours de dépôts, en hausse de 8,2%* ( 6,1%), affichent une bonne dynamique. Dans l’activité Assurances, l’activité d’assurance vie-épargne bénéficie d’une augmentation des encours de 1,8%* par rapport au T2-19. La part d’unités de compte dans les encours à fin juin 2020 est de 30%, en hausse de 1,9 points par rapport au T2-19. L’activité Protection affiche une baisse de -3,2%* par rapport au T2-19. La hausse des primes dommages de 6,1%* est compensée par une baisse de l’activité Prévoyance (-8,5%* par rapport au T2-19) dont le rebond est observable à partir du mois de juin. Les Services Financiers aux Entreprises affichent une performance commerciale résiliente. Le métier de location longue durée et gestion de flottes de véhicules présente une hausse de son parc de 3,8% par rapport à fin juin 2019 pour atteindre 1,76 millions de véhicules à fin juin 2020. Les activités de Financement de biens d’équipement professionnels enregistrent des encours stables* par rapport à fin juin 2019, à 17,7 milliards d’euros (hors affacturage). Produit net bancaire Au T2-20, le produit net bancaire s’élève à 1 750 millions d’euros, en baisse de -10,8%*(-17,6%) par rapport au T2-19. Sur le S1-20, les revenus s’élèvent à 3 714 millions d’euros, en baisse de -4,7%* (-11,6%) par rapport au S1-19. Dans la Banque de détail à l’International, le produit net bancaire s’élève à 1 157 millions d’euros sur le trimestre, en baisse de -8,9%* (-18,1%) par rapport au T2-19, marqué par une baisse des commissions liée à la diminution de l’activité dans le contexte de confinement et par l’impact de la baisse des taux sur la marge nette d’intérêt en République Tchèque, en Roumanie et en Russie. En Afrique, Bassin méditerranéen et Outre-Mer, les revenus intègrent -31 millions d’euros d’impact lié aux moratoires en Tunisie. L’activité Assurances affiche une baisse du produit net bancaire de -7,1%*, à 211 millions d’euros au T2-20 (-7,9%), marqué par une baisse des marges financières dans un contexte défavorable sur les marchés financiers. Ajusté de la contribution au fonds de solidarité en France, il serait en baisse de -4,7%* par rapport au T2-19. Au S1-20, le produit net bancaire s’inscrit en baisse de -3,9%* (-4,3%) à 440 millions d’euros. Dans les Services Financiers aux Entreprises, le produit net bancaire est en baisse de -17,7 %* (-20,9%), par rapport au T2-19, à 382 millions d’euros. Ce trimestre, les revenus d’ALD intègrent 30 millions d’euros de dépréciations additionnelles sur les valeurs résiduelles et 9,6 millions d’euros de dépréciation du stock de véhicules d’occasions. Retraité de ces éléments, les revenus des Services Financiers aux Entreprises sont en baisse de -8,2%*. Au S1-20, le produit net bancaire des Services Financiers aux Entreprises ressort à 824 millions d’euros, en baisse de -9,5%* (-12,4%) par rapport au S1-19. Frais de gestion Les frais de gestion sont en baisse de -7,0%* (-14,5%), à -979 millions d’euros, par rapport au T2-19, qui incluait la provision pour restructuration liée à la simplification de la structure du siège de 29 millions d’euros. Retraités de cette provision, les frais de gestion sont en baisse de -4,3%* par rapport au T2-19, reflétant un contrôle strict des coûts. Ils diminuent de -2,0%*(-9,5%) sur 6 mois, à 2 125 millions d’euros. Le coefficient d’exploitation s’établit à 55,9% au T2-20 et à 57,2% au S1-20. Dans la Banque de détail à l’Internat
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