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Source : LeTemps.ch  (il y a 51 jour(s) )

Nos quatre points cardinaux pour investir en 2024

La croissance américaine devrait atterrir en douceur cette année. La poursuite de la désinflation mondiale permettra la mise en place de politiques monétaires moins restrictives. Le climat économique sera donc favorable aux marchés financiers en 2024. Comment investir?

Quatre convictions d’investissement en 2024

En 2024, l’économie américaine devrait atterrir en douceur et la croissance de l’économie mondiale ne ralentira que modestement au premier semestre. Ce mouvement sera accompagné d’une poursuite de la désinflation, qui permettra aux banques centrales de pivoter vers une politique monétaire plus accommodante avant l’été. En seconde partie d’année, la baisse des taux directeurs permettra à un début de reprise cyclique de se mettre en place. L’environnement économique et monétaire sera donc favorable aux marchés financiers en 2024.

En ligne avec ce scénario, nous favorisons les titres de croissance et notamment le secteur de la technologie ainsi que les petites et moyennes capitalisations. Au sein de la poche obligataire, nous surpondérons les obligations d’entreprise de qualité. Enfin, nous conservons nos positions sur l’or dans le contexte géopolitique actuel. ### Favoriser les actions des grandes capitalisations du secteur technologique Au sein de notre exposition actions, nous favorisons les secteurs des technologies de l’information et des services de communication aux Etats-Unis et en Europe. Leurs valorisations profiteront de la poursuite de la baisse des rendements et leurs bénéfices resteront soutenus par la traction de la thématique de l’intelligence artificielle. Les grandes capitalisations du secteur technologique ont déjà surperformé en 2023, et les Magnificent Seven (Alphabet, AMAZON, APPLE, Meta, MICROSOFT, Nvidia et Tesla) sont très largement responsables du rallye actions américain de l’année passée. Nous restons confiants en dépit de cette forte surperformance. En effet, nous favorisons une exposition aux secteurs de croissance les plus à même de surperformer avec la baisse des rendements. Cette dernière permet en effet de soulager les valorisations du secteur qui sont élevées. D’autre part, les capacités bénéficiaires des grandes sociétés technologiques resteront fortes. Les anticipations de bénéfices pour ces sociétés sont largement supérieures à la moyenne du marché, et elles continuent d’être révisées à la hausse. La thématique de l’intelligence artificielle restera d’actualité sur les prochains mois. De plus en plus d’entreprises réfléchissent au potentiel de ces technologies pour améliorer leur productivité et réduire leurs coûts. Ces éléments soutiendront la demande dans les secteurs des semi-conducteurs, des équipements technologiques ou encore des logiciels. ![Les capacités bénéficiaires des grandes sociétés technologiques resteront fortes.](https://letemps-17455.kxcdn.com/photos/0775e30e-76e1-4287-b761-396503afd2f7 "Les capacités bénéficiaires des grandes sociétés technologiques resteront fortes. ") ### Privilégier les actions des petites et moyennes capitalisations Les titres des petites et moyennes capitalisations bénéficieront cette année d’un fort potentiel de rattrapage de valorisations, ainsi que d’une croissance bénéficiaire porteuse, notamment aux Etats-Unis. Les actions des petites et moyennes capitalisations ont sous-performé celles des grandes capitalisations sur l’année 2023, dans un contexte de fort resserrement monétaire et de contraction du secteur manufacturier. Leurs valorisations ont désormais retrouvé des niveaux attractifs et le potentiel de rattrapage est donc conséquent. L’indice phare des petites et moyennes capitalisations aux Etats-Unis, le Russell 2000, n’a toujours pas retrouvé son point haut atteint en 2021, alors que S & P 500 l’a dépassé en fin d’année dernière. En plus de ce phénomène de rattrapage, l’environnement économique sera beaucoup plus porteur cette année. En effet, le pivot des banques centrales d’une part permettra un desserrement des conditions d’octroi de crédit et une baisse des coûts de financement. Les petites et moyennes capitalisations, qui sont en moyenne plus endettées que les grandes capitalisations, seront donc les premières à en profiter. De plus, la croissance mondiale ne ralentira que modestement au premier semestre, et le desserrement monétaire interviendra avant l’été, grâce à un ralentissement de l’inflation sur des niveaux proches des objectifs des banques centrales. En deuxième partie d’année, les baisses de taux directeur permettront à un début de reprise cyclique de se mettre en place. Les indicateurs de confiance des directeurs d’achat montrent déjà que la stabilisation du secteur manufacturier est en place. Il devrait se redresser dans les mois à venir et les stocks se reconstitueront, tandis que le secteur des services continuera de contribuer positivement à la croissance. Cette phase de début de cycle bénéficiera en premier lieu aux petites et moyennes capitalisations, plus sensibles au cycle économique que les grandes capitalisations. De fait, les anticipations de bénéfice sur douze mois pour cette classe d’actifs sont beaucoup plus élevées que celles des grandes capitalisations. ### Investir dans les obligations d’entreprises de qualité Les obligations d’entreprises de qualité offrent des rendements attractifs. La poursuite du mouvement de baisse des taux sera un soutien, tout comme la stabilité des écarts de crédit. Le recul des rendements devrait se poursuivre en anticipation des baisses de taux directeurs des banques centrales aux Etats-Unis et en Europe et de la poursuite de la désinflation. A l’échelle mondiale, ce pivot monétaire plus accommodant est d’ailleurs déjà à l’œuvre: au quatrième trimestre 2023, le nombre de banques centrales qui ont baissé leurs taux directeurs a été supérieur au nombre de banques centrales annonçant des hausses de taux. Et ce pour la première fois depuis janvier 2021. Le recul de l’inflation devrait se poursuivre en dépit de la hausse du prix du transport maritime à la suite des tensions géopolitiques en mer Rouge. Certains armateurs ayant suspendu le transport dans cette zone, le trafic maritime est dévié vers le sud de l’Afrique, ce qui ajoute environ dix jours supplémentaires de transit et augmente le coût du fret. Toutefois, ce dernier est ralenti mais n’est pas interrompu, contrairement à la pandémie, et les indices de tension sur les chaînes d’approvisionnement mondiales ne montrent pour l’instant pas d’écart important par rapport à leur moyenne historique. Les _spreads_ de crédit en Europe et aux Etats-Unis, c’est-à-dire l’écart entre le rendement d’une obligation d’entreprise de qualité et d’une obligation souveraine de même maturité, évoluent sur des niveaux proches de leur moyenne historique de long terme. Nous n’anticipons pas de hausse de ces _spreads_, car le ralentissement en douceur de l’économie américaine implique une forte résilience du cycle économique mondial. De fait, les faillites d’entreprises ont légèrement augmenté en 2023 mais restent très contenues par rapport à leur historique de long terme aux Etats-Unis. ![Les obligations d’entreprises de qualité offrent des rendements attractifs.](https://letemps-17455.kxcdn.com/photos/b350fec3-9670-425d-9162-9371fdb4465a "Les obligations d’entreprises de qualité offrent des rendements attractifs.") ### Conserver une position sur l’or à titre de diversification Le prix de l’once d’or évolue sur un point haut depuis plusieurs mois, autour de 2000 dollars, et nous pensons qu’il restera résilient cette année, car la demande d’or reste élevée. Nous conservons nos positions sur cette classe d’actifs pour son rôle de valeur refuge et de protection des portefeuilles en cas d’escalade des tensions géopolitiques mondiales. La demande d’or devrait rester forte en provenance des banques centrales, et la demande financière devrait se reprendre. La demande physique d’or provient de plusieurs acteurs: les institutions financières qui proposent des stratégies d’investissement sur l’or, les banques centrales, les joailliers, les entreprises qui en ont un usage technologique ainsi que les ménages qui achètent des pièces ou des lingots. La demande en provenance des trois derniers acteurs est relativement stable dans le temps et n’influe pas sur le prix de l’or sur le court ou moyen terme. La demande financière et la demande des banques centrales sont celles qui impactent le plus le prix de l’or. La demande financière est très dépendante de deux facteurs: l’évolution des taux de rendement réels et l’évolution du dollar. L’or est coté en dollar, et quand ce dernier s’apprécie, le prix de l’or se renchérit dans les autres devises. Quand les taux réels montent, l’or perd de son attractivité car contrairement aux obligations ou aux actions, il ne délivre pas de dividende ni d’intérêt. Avec le resserrement monétaire brutal et la décélération de l’inflation, les taux réels ont sensiblement augmenté depuis le début d’année 2022, ce qui a asséché la demande financière. Toutefois, le pivot des banques centrales vers une politique monétaire moins restrictive entraînera une modération des taux réels en deuxième partie d’année et un retour de la demande financière. La demande des banques centrales quant à elle devrait rester dynamique. Cette dernière a sensiblement augmenté depuis deux ans en provenance des banques centrales émergentes. Cela peut être expliqué par le contexte géopolitique: en période de tension et de multiplication des sanctions économiques, les banques centrales émergentes historiquement ont tendance à augmenter le poids de l’or dans leurs avoirs de réserve. A ce contexte, s’ajoute vraisemblablement la volonté de la Chine de diversifier ses réserves de change et de diminuer sa dépendance au dollar et aux bons du Trésor américain, ce qui explique la forte hausse récente de l’or au sein de ses avoirs de réserve.
Jeudi 07 mars 2024, 11h00 - LIRE LA SUITE
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