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Communication Officielle
Vendredi 25 mai 2018, 18h06  (il y a 70 mois)

METABOLIC EXPLORER : Lettre aux actionnaires METabolic EXplorer

        
  
   
 
 
 
 
  

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Chers Actionnaires,

L'actualité de ces derniers mois a été riche pour METabolic EXplorer. De la vente d'un procédé phare de la technologie L-méthionine à celle de notre ambition de construire une unité de production pour notre procédé PDO/AB en passant par le décalage du projet MPG avec UPM, le visage de notre entreprise dans les prochains mois devrait être bien différent de celui que vous avez connu.

La société a toujours eu l'ambition de s'élever au rang de producteur afin de conserver toute la valeur attachée à l'industrialisation de ses innovations. La vente avec succès de la L-méthionine au leader mondial était inscrite dans cette stratégie, pour nous donner les moyens financiers d'industrialiser le procédé PDO/AB et de devenir un acteur industriel leader sur les marchés en croissance de la cosmétique pour le PDO et de la nutrition animale pour l'AB. (…)

entretien avec Benjamin Gonzalez

(…) Cette évolution vers une société industrielle et commerciale de la chimie verte renforce notre capacité à innover par la mise au point de bioprocédés industriels compétitifs et industrialisables sur des chaînes de valeurs, dans un horizon de temps acceptable. La légitimé acquise sur les marchés de la nutrition animale et bientôt des soins personnels, combinée à la forte pression des consommateurs sur ces marchés pour avoir des produits naturels, sont les raisons de notre décision de focaliser nos ressources de R&D sur ces marchés.

Dans ce contexte, vous avez été nombreux à vous interroger sur la direction prise par METEX. Je profite de cette tribune pour partager avec vous les éléments vous permettant d'apprécier le risque lié à la construction de notre première unité sur le site de Carling en France, mais aussi les opportunités de création de valeur sur les chaînes de valeurs de nos produits en répondant aux principales interrogations que vous nous avez adressées.

entretien avec benjamin gonzalez

Président et fondateur de METEX

Construction d'une unité de production PDO/AB en propre

Pourquoi avez-vous choisi le site de Carling ?

Plusieurs sites en France et en Allemagne ont été envisagés. Nous avons choisi le site de Carling pour le fort soutien public local et aussi pour optimiser la logistique amont et aval de nos produits. Avec cette localisation, nous serons le premier producteur de PDO en Europe et nous contribuerons à baisser l'empreinte environnementale de nos prospects européens du marché de la cosmétique qui se fournissent aujourd'hui depuis les USA et la Chine.

Quels produits exactement seront fabriqués sur ce site ? Un ingrédient pour la cosmétique appelé 1,3 propanediol (PDO) et un additif pour la nutrition animale appelé acide butyrique (AB). Le premier permet, par ses propriétés,

 

de diminuer l'utilisation de conservateurs controversés comme les parabènes ou les glycols des produits de soin de la peau. Le second est utilisé dans les formules nutritionnelles pour animaux qui contribuent à la diminution de l'utilisation des antibiotiques dans les élevages.

Quel est le besoin en financement pour cette première

unité ?

Le total des besoins en financement de la première phase, soit 5kt de PDO et 1kt d'AB, est estimé au maximum à 37 millions d'euros, dont 29 millions d'euros pour l'outil de production et 8 millions d'euros de BFR, contingences et divers frais nécessaires au démarrage.

En juillet 2017, les financements nécessaires étaient estimés à 25 millions d'euros. En janvier 2018, ils étaient estimés à 37 millions d'euros. Pourquoi cette différence d'évaluation ?

Le montant de 25 millions d'euros mentionné en juillet 2017 correspond au coût de l'outil de production et doit être comparé au montant de 29 millions d'euros. Des consultations sont en cours pour affiner ce montant et confirmer un besoin de financement maximum, établi avec notre partenaire financier.

Le partenaire financier apporterait 19,6 millions d'euros au maximum. Pourquoi le nom de votre partenaire financier n'a pas été communiqué ?

Le partenaire financier a souhaité rester confidentiel jusqu'à la signature des contrats définitifs fixant le fonctionnement de la future co-entreprise. Cette signature interviendra après la confirmation du besoin en financement et du plan de financement associé avec l'obtention des subventions publiques nécessaires pour créer les conditions d'accueil de cette première unité de chimie verte sur la plateforme de Carling Saint-Avold.

L'enveloppe nécessaire de la part des parties prenantes publiques et privées est estimée à 15 millions d'euros. Que se passerait-il si ce soutien n'était pas obtenu ?

Je vous rappelle que le marché du PDO dans les applications polymères est en forte croissance, comme le prouvent d'une part la récente annonce de DuPont Tate & Lyle avec l'augmentation de sa capacité de production de PDO de 15kT et d'autre part la forte demande du marché asiatique pour le PDO dans les applications polymères/textiles.

Si nous n'obtenions pas le financement nécessaire de la part des pouvoirs publics, nous devrions envisager d'autres solutions comme licencier la technologie auprès d'industriels polyméristes qui sont essentiellement étrangers. Après la L-méthionine, qui a été vendue à une société allemande, je ferais personnellement le constat de la difficulté à industrialiser en France une innovation française créatrice d'emplois, même si beaucoup en rêvent.

 

Y a-t-il un risque de décalage ou de refus d'engagement des partenaires à ce sujet ?

A l'heure où l'on se parle, l'ensemble des parties prenantes publiques est mobilisé pour créer les conditions d'accueil nécessaires à l'implantation de cette première unité de chimie verte sur la plateforme pétrochimique de Carling St-Avold. A ce jour, les principaux dossiers de financement sont déposés, ou en cours de dépôt, en vue de leurs instructions puis de leurs notifications.

Vous apporterez en cash 17,9 millions d'euros alors que votre partenaire financier apportera 19,6 millions d'euros. Comment expliquez-vous que METEX sera majoritaire dans la co-entreprise ? En plus des 17,9 millions d'euros, METEX concèdera à la co-entreprise une licence exclusive avec possibilité de sous-licence. C'est la valorisation de l'« up-front » de la licence qui permet à METEX de détenir 55% de la co-entreprise malgré un investissement en cash inférieur. Il est important de noter que la licence sera revalorisée lors du passage à la seconde tranche de 18kt de PDO.

Vous évaluez le montant de votre investissement en propre à hauteur de 17,9 millions d'euros et vous disposez d'une trésorerie de 25,2 millions d'euros fin 2017. Avec une consommation de trésorerie proche de 5 millions d'euros par an, n'allez-vous pas être obligé de procéder à une augmentation de capital ou de recourir à de la dette ?

Non, une augmentation de capital n'est pas à l'ordre du jour. La trésorerie disponible de la société à la fin du premier trimestre 2018 est de 31,8 millions d'euros. Cette trésorerie disponible et les relations contractuelles et opérationnelles entre la maison mère et la future co-entreprise nous donnent une lisibilité jusqu'au succès commercial de l'unité PDO/ AB.

Enfin, faire appel à de la dette pour un premier projet industriel innovant tel que celui-ci sans apporter de garantie est complexe à mettre en place, voire impossible. (…)

      
  
   
 
 
 
 

Qui sera chargé de la construction de l'usine ? Une fois les contrats définitifs signés avec notre partenaire financier, un appel d'offres sera lancé auprès de plusieurs sociétés d'ingénierie spécialistes de la fermentation industrielle. De plus, pour nous accompagner dans la réussite de la construction de cette unité industrielle, nous ferons appel à une assistance à maîtrise d'ouvrage et à un organisme pour les contrôles techniques réglementaires nécessaires au suivi de chantier.

Le projet prend forme. Quelle est la date prévue pour le début de la construction et la date de mise en exploitation ?

L'investissement de METEX et de son partenaire financier est conditionné d'une part à la prise en charge par les parties prenantes de la plateforme des investissements nécessaires pour accueillir la première unité de chimie verte sur cette plateforme et d'autre part à l'obtention des autorisations d'exploiter. Si tout va bien, la première pierre devrait être posée avant la fin de l'année et la mise en exploitation devrait débuter au second semestre 2020.

Enfin, je tiens à souligner que nos équipes sont pleinement mobilisées autour de ce projet de construction et le respect de son calendrier, mais comme pour tout projet industriel d'envergure comme celui-ci, nous sommes tous conscients que certaines étapes intermédiaires ne sont pas du ressort de METEX, notamment les délais administratifs.

 

Quand et comment sera lancée la seconde phase de production à plus grande échelle ?

Cela dépendra de critères tels que la capacité du marché à absorber les volumes supplémentaires ou encore le financement, mais nous sommes confiants pour un lancement de la seconde phase 1 à 2 ans après le démarrage de la première phase.

Quels seront les volumes et le chiffre d'affaires

associés à ces 2 phases ?

Le chiffre d'affaires de la co-entreprise sera constitué de la vente de PDO et d'AB et de la concession de sous-licences après la mise en service de l'unité, sous forme de royalties et de paiement d' « up-front ».

La première phase prévoit la production de 6kt de PDO/AB, ce qui pourrait représenter un potentiel de ventes annuel allant jusqu'à environ 20 millions d'euros. Dans un second temps, l'usine devrait permettre de produire 24kt de PDO/AB, ce qui pourrait représenter un potentiel de ventes allant jusqu'à environ 90 millions d'euros par an.

La première phase prévoit la production de 6 Kt de PDO/AB, ce qui pourrait représenter un potentiel de ventes annuel allant jusqu'a environ 20 M€. Dans un second temps, l'usine Devrait permettre de produire 24 Kt de PDO/AB, ce qui pourrait représenter un potentiel de ventes allant jusqu'a 90 M€/an.

La mission de METEX est de contribuer à produire autrement, en développant des procédés de chimie verte alternatifs aux procédés pétrochimiques pour des produits de tous les jours. Avec l'AB, METEX contribue à la mise en place de filières d'élevages responsables et durables nourris sans antibiotiques et, avec le PDO, à la fourniture de substituts naturels aux conservateurs en cosmétique. Les industriels de l'agroalimentaire, tels Herta qui a lancé une gamme de charcuteries issues de porc élevé sans antibiotiques, et les grandes marques de cosmétique, telles l'OREAL qui a lancé une gamme de coloration capillaire 100 % végétale, sont en forte demande d'ingrédients naturels.

Avec le procédé PDO/AB qui a fait l'objet de nombreuses améliorations depuis les premiers brevets déposés en 2006, nous avons l'ambition de devenir le leader de l'acide butyrique (AB) naturel en nutrition animale et le producteur européen de référence du 1,3-propanediol (PDO) non OGM utilisé en cosmétique.

Quelle est la qualité des deux produits obtenus ? Afin d'adresser respectivement les polymères biosourcés et les cosmétiques avec le PDO et la nutrition animale avec l'AB, la qualité des produits correspond aux meilleurs standards des marchés cibles.

Quel est le prix de marché du PDO?

Selon les applications, le prix moyen d'une tonne de PDO est compris entre 2 000 euros et 4 500 euros et peut atteindre plus de 6 000 euros la tonne pour certains segments de la cosmétique. La proposition de valeur du PDO en cosmétique se différencie de la concurrence par l'origine non OGM de la matière première : nous pensons que cela nous permettra de pénétrer le marché sans destruction de valeur.

 

Quels seront les modes de distribution du PDO ? Pour les applications cosmétiques, le PDO METEX sera principalement vendu en direct sur le marché européen, qui concentre l'essentiel des grands comptes.

Quel est le prix de marché de l'AB ?

En nutrition animale, l'AB pétrochimique se vend entre 1 500 et 2 700 euros la tonne et pour certaines applications comme les arômes, l'AB naturel peut dépasser 12 euros le kg. La proposition de valeur repose sur la naturalité du produit qui, au regard des faibles volumes, nous laisse penser que nous pourrons appliquer un prix de vente en nutrition animale sans destruction de valeur aussi.

Quels seront les modes de distribution de l'AB ? Qui

sont les acheteurs potentiels pour ce produit ? L'acide butyrique sera vendu en direct auprès des fabricants de premix ou d'aliments pour animaux, positionnés sur la performance et la naturalité.

Des industriels en nutrition animale se sont-ils déjà montrés intéressés par vos développements ? La performance de l'AB en nutrition animale n'est plus à prouver. L'avantage de notre AB par rapport à l'AB synthétique est le côté naturel et donc les industriels du secteur de la nutrition animale, notamment ceux des élevages labellisés naturels, sont particulièrement intéressés. Au regard de nos volumes en phase 1, il va de soi que les alliances interviendront avec un nombre limité de partenaires qui seront en mesure de valoriser la naturalité et la performance de leurs produits.

Quelle est la matière première utilisée pour ce

procédé ?

Nous utilisons une grande variété de glycérines brutes de différentes origines, en assurant une traçabilité spécifique en fonction des applications demandées. Pour le PDO cosmétique, par exemple, nous utiliserions de la glycérine certifiée non-OGM et non issue d'huile de palme. (…)

          
  
   
 
   
   
 
 
 
 

Qu'entendez-vous par diversification des matières premières utilisées ?

Les travaux sur la diversification des matières premières du procédé sont menés pour pouvoir d'une part déployer la technologie de façon globale à travers la concessions de sous licences par exemple, et d'autre part pour s'adapter aux fluctuations des matières premières afin de maintenir notre compétitivité.

Comment interpréter l'information selon laquelle DuPont Tate & Lyle a annoncé une augmentation de sa capacité de production de PDO ?

Tout d'abord, je vous rappelle que cette co- entreprise entre DuPont et Tate & Lyle produit du PDO essentiellement pour les usages captifs de DuPont dans le domaine des polymères. Aujourd'hui, le marché des polymères est en forte croissance et cette augmentation de capacité est un signal très positif de la croissance du marché du PDO. Pour tous les usages du PDO non captifs, un nouvel entrant européen sera bien accueilli, en particulier sur le marché de la cosmétique où les grands comptes sont réticents à n'avoir qu'un seul fournisseur.

L'an dernier, vous nous parliez de la compétitivité de votre procédé face à celui développé par DuPont Tate & Lyle grâce notamment à la co-production d'AB. Avec cette extension de capacité, sera-t-il beaucoup plus compétitif que vous ?

Avec cette extension, DuPont Tate & Lyle passe d'une production de 65kt à 80kt, ce qui signifie que l'économie d'échelle réalisée sur la part « coûts fixes » n'est qu'incrémentale et ne remet pas en cause la compétitivité de notre technologie de co- production de PDO/AB.

un nouvel entrant européen sera bien accueilli en particulier sur le marché de la cosmétique où les grands comptes sont réticents

à n'avoir qu'un seul fournisseur.

 

Compte tenu de la feuille de route actuelle de METEX, le projet de développement du procédé MPG n'est plus prioritaire dans la stratégie de METEX et d'UPM qui ont décidé, d'un commun accord, de reporter le développement de ce projet 2G. Il s'agit d'un report volontaire qui intervient après l'atteinte par METEX de performances cibles pour la fermentation de MPG sur sucres cellulosiques dits de seconde génération.

Pouvez-vous nous expliquer les motivations qui ont amené à arrêter le projet MPG en partenariat avec UPM ?

Comme déjà indiqué, la stratégie de METEX est désormais prioritairement orientée vers la réussite industrielle et commerciale de l'unité PDO/AB de Carling. Nous avons conscience des risques liés à cette première industrialisation et c'est pourquoi à court terme, nos ressources doivent en priorité être mobilisées en support des sous-traitants et partenaires. Cela nous permettra de réussir la phase de construction, de former les ressources, qualifier les matières premières, produire les lots en support de l'équipe commerciale, etc.

Quelles sont les conséquences, financières et autres, de votre décision dans le cadre du contrat bilatéral avec UPM et du programme Valchem ?

Sur le plan de la propriété industrielle, METEX reste propriétaire de l'ensemble de ses résultats avec une option de licence pour UPM. Ce dernier a gardé une option de licence non-exclusive payante sur la technologie pour une période de 5 ans.

Sur le plan du financement, le programme Valchem prendra fin au 30 juin 2018 et aucune avance de subvention déjà perçue ne devrait être remboursée.

Pourquoi le déprécier à 70% alors que vous n'avez jamais déprécié la L-méthionine quand il y avait une fin de partenariat ou autre. Cela veut dire qu'il ne vaut plus rien ou presque ?

Le report du développement du MPG entraine une valorisation du projet sur un horizon à plus long terme. Par conséquent, la société, suite aux tests de dépréciation audités par les commissaires aux comptes, a constaté une dépréciation partielle de la valeur de son actif immatériel, à hauteur de 70%, afin de tenir compte de ce décalage dans le temps. Concernant la L-méthionine, METEX avait continué les développements pour permettre sa valorisation à court terme, ce qui s'est traduit de fait par la cession de la technologie à Evonik.

Pourquoi ladépréciation apparaît danslescomptes 2017, alors que l'annonce date de fin mars 2018 ? Tout élément qui intervient entre la date de fin d'exercice (31/12) et la date du Conseil qui arrête les comptes doit être traité sur l'exercice si celui- ci est significatif. Compte-tenu de cette décision intervenue en mars 2018, avant le conseil qui arrête les comptes, l'impact comptable a été traité dans les comptes 2017.

 

La L-méthionine n'avait-elle pas un potentiel plus important que votre procédé PDO/AB sur le marché ?

Je vous rappelle que le marché de la L-méthionine est dominé par quelques acteurs majeurs. Pour une société comme METEX, l'investissement initial afin de devenir un acteur sur le marché de la L-méthionine se chiffre en centaines de millions d'euros. Pour le PDO/AB, l'investissement se chiffre en dizaines de millions d'euros. C'est pourquoi nous avons choisi d'utiliser la somme obtenue avec la cession de la L-méthionine pour industrialiser le PDO et l'AB qui offrent de belles perspectives.

Avec la vente de la L-méthionine considérée comme les « bijoux de famille » et maintenant le report du développement du MPG, votre portefeuille s'est fortement restreint. Comment me redonner confiance ?

La vente de la L-méthionine était nécessaire pour nous permettre d'industrialiser un procédé qui créera la valeur que nous attendons.

Aujourd'hui, notre communication correspond à une société industrielle de chimie verte et non plus à une société de recherche dans la chimie verte et cela n'a plus beaucoup d'intérêt de présenter un portefeuille diversifié.

Pourtant, je peux vous assurer que l'innovation reste notre quotidien et des nouveaux procédés de production d'additifs pour la nutrition animale et d'ingrédients pour les soins de la personne sont en développement, pour la croissance à moyen terme de la société.

          
 
  
 
  
  
 
 
 
  

Aujourd'hui, notre communication correspond à une société industrielle de chimie verte et non plus à une société de recherche dans la chimie verte

A chaque diffusion de communiqué de notre part, nous recevons de nombreux mails de votre part et je tenais ici à faire le point.

Le cours réagit mal à vos annonces. Que comptez- vous faire pour redorer l'image de l'entreprise et rendre votre prise de parole plus positive ?

C'est un sujet qui m'interpelle particulièrement. METEX a une histoire jalonnée de réussites et d'épisodes moins favorables, mais je ne parviens pas à comprendre la réaction du marché à nos annonces. Les accords de R&D que nous avons su mettre en place nous ont permis de percevoir des millions d'euros pour le développement de nos technologies ; nous sommes une des rares sociétés de biotechnologie industrielle qui a su monétiser l'une de ses technologies pour un montant aussi important. Ces succès, avec notamment la réception de plus de 45 millions d'euros pour la vente de la L-méthionine, n'ont pas été reconnus en bourse et j'en fus le premier déçu.

Aujourd'hui, notre société nourrit un projet ambitieux qui s'inscrit dans une dynamique d'investissement et de création de valeur, notre avenir est exaltant. Notre but à court terme est d'obtenir tous les financements nécessaires à la plateforme dans le temps imparti. Pour l'instant, nos délais sont tenus et cela me semble être un message très positif.

On vous reproche souvent votre manque de transparence. Pourquoi donnez-vous si peu d'informations ?

Personnellement je ne partage pas cet avis. Concernant la transparence de nos projets, nous sommes l'une des seules sociétés cotées qui conduit des tests de dépréciation afin que vous, en tant qu'actionnaires, puissiez apprécier la pertinence de notre information financière. En 2016, nous avons pris l'initiative de vous consulter sur le principe de la cession de notre technologie L-méthionine et nous allons, encore une fois prochainement, vous consulter pour la constitution de la future co- entreprise. A ce titre, je vous invite fortement à vous prononcer sur cette consultation pour laquelle une assemblée générale sera convoquée.

Vous souhaiteriez en savoir davantage sur notre projet PDO/AB sur la plateforme de Carling à Saint-Avold, mais nous ne sommes pas autorisés

 

à prendre la parole pour le compte de nos partenaires. Des dizaines de partenaires sont engagés dans ce projet, avec des priorités et des temps de décision différents pour chacun d'entre eux. Nous nous efforçons, notamment au travers de prises de paroles comme celle-ci, à partager avec vous les informations sur le bon déroulement de notre projet.

Quelle est la répartition de votre capital à date ? Est-ce qu'ACG Management a terminé ses ventes ? Nous comptons aujourd'hui un flottant de près de 94%. Les 6% restant sont constitués essentiellement des membres du management de la société. A notre connaissance, ACG Management, après 10 années de présence au capital de METEX, a cédé ses positions.

Que comptez-vous faire pour «recruter et fidéliser» de nouveaux investisseurs institutionnels et privés et ainsi redonner des couleurs au titre ?

Tout d'abord, je pense que le plus important est de délivrer ce que nous avons annoncé. Il y a un an, nous avions présenté notre nouvelle ambition et aujourd'hui nous avons un projet concret qui s'inscrit parfaitement dans cette ambition. Je constate que cette ambition ne semble pas être encore parfaitement perçue par le marché. Il est donc important de mieux expliquer notre ambition et surtout de convaincre du potentiel de création de valeur. Notre priorité court-terme réside dans la reprise de couverture de la valeur sur lesquelles s'appuyer pour les prochaines rencontres investisseurs.

Votre société fait-elle l'objet d'un suivi de la part des analystes ?

De nombreux efforts ont été fournis en ce sens. Notre société devrait faire l'objet de nouvelles notes d'analyse très bientôt.

Pour finir, je tiens à vous remercier pour votre confiance et profite de cette lettre pour vous inviter à participer et prendre part aux votes de notre prochaine assemblée générale annuelle.

Merci à vous.

PROCHAINs

07/06/2018

ASSEMBLée générale

 

26/07/2018

Chiffre d'affaires du deuxième trimestre 2018

      
 
  
 
 
  

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Chers Actionnaires,

L'actualité de ces derniers mois a été riche pour METabolic EXplorer. De la vente d'un procédé phare de la technologie L-méthionine à celle de notre ambition de construire une unité de production pour notre procédé PDO/AB en passant par le décalage du projet MPG avec UPM, le visage de notre entreprise dans les prochains mois devrait être bien différent de celui que vous avez connu.

La société a toujours eu l'ambition de s'élever au rang de producteur afin de conserver toute la valeur attachée à l'industrialisation de ses innovations. La vente avec succès de la L-méthionine au leader mondial était inscrite dans cette stratégie, pour nous donner les moyens financiers d'industrialiser le procédé PDO/AB et de devenir un acteur industriel leader sur les marchés en croissance de la cosmétique pour le PDO et de la nutrition animale pour l'AB. (…)

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Communiqué intégral et original au format PDF :
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Vendredi 25 mai 2018, 18h06 - LIRE LA SUITE
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