COMBourse - Analyse graphique de l'actualite, des actions et des societes
Accueil > Sociétés > Mines auriferes > GLENCORE
SOCIETE : 
SECTEUR : Energie et Matières Premières > Mines auriferes
NEWS :  36 sur 1 an | 6 sur 1 mois | ISIN : JE00B4T3BW64
TVIC 1mois :  +17% En savoir plus sur le Taux de variation d'information
Source : LeTemps.ch  (il y a 23 jour(s) )

Il n’y a pas d’énergies propres

ÉDITORIAL. On adore critiquer l’atome et ses déchets ou le CO2 émis par la combustion des hydrocarbures. Mais l’extraction des métaux requise par l’électrification de la société peut aussi être particulièrement néfaste

Toutes les énergies ont un impact. On parle souvent du CO2 généré par la combustion du charbon, du pétrole ou du gaz. On déblatère volontiers sur les déchets issus du nucléaire. Les pourfendeurs des éoliennes soulignent qu’elles prennent de la place, qu’elles sont laides et difficiles à recycler. On pourrait arguer que la grande hydraulique – ces murs de béton géants – ne fait pas honneur à nos montagnes.

Les barrages au fil de l’eau entravent la migration des poissons (dont deux tiers des espèces en Suisse sont menacées d’extinction) même s’ils sont équipés d’un dispositif pour les laisser passer. Et bien sûr, il y a les métaux nécessaires aux panneaux solaires (une énergie dite «propre»), aux batteries et au réseau électrique.

Lire aussi: Entre la Bulgarie et Glencore, un commerce de cuivre sale incarne la face sombre de la transition énergétique

Il en faut des milliers de tonnes. Rien que dans un petit pays comme la Suisse, le réseau s’étale sur 214 000 kilomètres, de quoi faire cinq fois le tour de la Terre s’il était en ligne droite. C’est autant de cuivre et d’aluminium pour les lignes et les câbles et d’acier pour les pylônes. Les batteries? Du nickel, du lithium, du cobalt, du graphite et du manganèse. Mais elles peuvent aussi contenir du zinc, de l’argent, du cuivre et de l’aluminium, des éléments qu’on peut également trouver dans des panneaux photovoltaïques.

Piscines toxiques

On parle peu de la pollution des mines nécessaires à toute cette production (même si elle varie selon les métaux et la teneur des minerais). Dans les imaginaires collectifs, une mine est un vaste trou, une sorte de pyramide de Gizeh inversée. On oublie les piscines géantes qui se forment dans ses alentours et qui concentrent des résidus acides dont on ne sait que faire. On ignore que pour traiter des gisements de cuivre ou de cobalt, il faut de l’acide sulfurique. Que pour l’or, l’utilisation du mercure reste massive. Qu’il faut une quantité colossale d’eau et que la mine zéro carbone est une illusion.

Notre grand format: Pourquoi la ruée vers les métaux s’intensifie et quelles en sont les conséquences?

Les concentrés partent vers des fonderies, pas seulement en Chine. La fusion de ceux qui sont riches en arsenic, comme ceux de la mine bulgare de Chelopech, émet du dioxyde de soufre et du trioxyde d’arsenic, des gaz nocifs. Le second est cancérigène.

A moins d’opter pour plus de sobriété (ce qui à l’heure d’EasyJet et des data centers semble irréaliste), il faut donc choisir sa pollution. Et en être conscient, avant qu’une économie circulaire puisse réellement se mettre en place. Car la bonne nouvelle, c’est qu’il y a une lumière au bout du tunnel, même si l’économie circulaire est balbutiante: les métaux, nous pouvons en théorie les recycler, souvent à l’infini.

Dimanche 25 mai 2025, 19h01 - LIRE LA SUITE
Les dernières News : GLENCORE
Partager : 






Flux Rss GLENCORE :
Bons Plans Investissement et Trading
Recevez sur votre messagerie notre sélection des bons plans en investissement et trading :



Entre la Bulgarie et Glencore, un commerce de cuivre sale incarne la face sombre de la transition énergétique LeTemps.ch
25 mai
Il n’y a pas d’énergies propres LeTemps.ch
25 mai
Les Suisses voteront à nouveau pour responsabiliser les multinationales LeTemps.ch
27 mai
Glencore revoit un projet pour contenir les émissions d’arsenic d’une de ses usines au Canada LeTemps.ch
12 juin










2007 - 2025 | COMBourse.com