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Communication Officielle
Mercredi 26 janvier 2022, 19h00  (il y a 25 mois)

GROUPE PARTOUCHE : Résultats annuels 2020/2021 / Redressement de l’activité sur la 2ème partie de l’exercice, après plus de 6,5 mois de fermeture liée à la crise sanitaire

Résultats annuels 2020/2021
Redressement de l’activité sur la 2ème partie de l’exercice,
après plus de 6,5 mois de fermeture liée à la crise sanitaire

  • Chiffre d’affaires : 255,7 M€
  • EBITDA : 13,0 M€ ( 55,0 M€ au 2ème semestre)
  • ROC : -46,4 M€ ( 26,8 M€ au S2)
  • Résultat net : -55,9 M€ ( 32,2 M€ au S2)
  • Situation financière préservée (gearing de 0,3x)
  • Perspectives 2022 : Reprise du programme d’investissements sur le parc existant

Paris, le 26 janvier 2022, à 18h

Lors de sa réunion du 25 janvier 2022, le conseil de surveillance a examiné les comptes consolidés annuels de l’exercice écoulé (clos au 31 octobre 2021) en cours d’audit, après avoir pris connaissance du rapport de gestion du directoire du Groupe Partouche.

Activité perturbée par la crise sanitaire et succès des jeux en ligne

L’exercice 2020-2021 a été très fortement marqué par la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19, qui a contraint le Groupe à arrêter l’essentiel de ses activités sur une période un peu plus longue que le premier semestre de l’exercice, en vertu des mesures générales prises par le Gouvernement pour faire face à l’épidémie. Ce qui a représenté, sauf exceptions, environ 6,5 mois de fermeture pour tous les casinos du Groupe sur l’exercice 2020/2021, contre une durée cumulée de fermeture des établissements de l’ordre de 3 mois au cours de l’exercice précédent. En outre, dans les deux cas, les périodes d’ouverture et les modalités d’exploitation des activités ont été fortement perturbées par la poursuite de la crise sanitaire et les contraintes induites.

En conséquence, le Produit Brut des Jeux (PBJ) enregistre une baisse de -33,4 % sur l’exercice à 350,2 M€. Ce recul est imputable au repli du PBJ des machines à sous (- 41,8 %) et du PBJ des jeux traditionnels (- 10,2 %). Seul le PBJ des jeux traditionnels à l'étranger progresse (  39,9 %) porté par le bond des jeux online et des paris sportifs en Belgique (malgré l’arrêt d’activité fin juillet 2021) et les nouveaux jeux online en Suisse (  54,8 %) qui ont profité du contexte de confinement et de fermeture.

Le Produit Net des Jeux (PNJ) est globalement en retrait à 215,9 M€.

En parallèle, le chiffre d’affaires hors PNJ affiche une baisse de 21,6 M€ à 41,1 M€.

Le chiffre d’affaires consolidé 2021 du Groupe recule de -25,6 % pour atteindre 255,7 M€, dont 82% générés sur le 2ème semestre de l’exercice (208,5 M€ au S2 2021, contre 159,9 M€ au S2 2020).

Une performance financière solide au 2ème semestre, mais une année contrastée

La très bonne performance opérationnelle du 2ème semestre permet de générer un EBITDA de 55,0 M€ sur la période et d’atteindre un EBITDA annuel de 13,0 M€ (contre 51,2 M€ en 2020).

Le résultat opérationnel courant (ROC) est une perte de -46,4 M€. La contraction de 38,1 M€ par rapport à 2020 est la conséquence directe des fermetures des casinos sur le chiffre d’affaires.

Les achats et charges externes reculent de 3,9 M€ (- 2,9 %) principalement impactés par :

  • les achats de matières, les frais de publicité / marketing et les coûts d’entretien et de maintenance en recul de respectivement 10,7 M€ (-34,1 %), 6,0 M€ (-39,4 %) et 1,1 M€ (-13,1 %) en lien direct avec la fermeture des établissements et la baisse du chiffre d’affaires des activités annexes ;
  • en sens inverse, l’évolution à la hausse des charges de sous-traitance ( 14,2 M€), principalement liée à l’augmentation des charges attachées aux licences online en Belgique, soit 16,6 M€ de charges corrélativement à la hausse de 19,6 M€ de chiffre d’affaires généré par cette activité (casino online et paris sportifs) ; en revanche, en sens inverse, on constate dans les autres établissements des économies de sous-traitance (gardiennage, nettoyage) réalisées compte tenu de la fermeture des établissements (-2,2 M€) ;
  • la progression des honoraires relatifs au déploiement des jeux online en Suisse ( 2,1 M€) et aux commissions des jeux online en Belgique ( 1,1 M€).

Les impôts et taxes sont en diminution (-3,1 M€) passant à 10,9 M€.

Les charges de personnel s’élèvent à 104,2 M€, en recul de 32,5 M€ (-23,8 %) principalement en raison des mesures d’aide aux entreprises mises en place par le gouvernement face à la crise sanitaire, notamment le recours au chômage partiel.

L’évolution des amortissements et dépréciations sur immobilisations, en baisse de -4,4 % à 56,1 M€, reflète le ralentissement de la politique d'investissements soutenue de ces dernières années, entravée par la crise sanitaire.

Les autres produits et charges opérationnels courants représentent un produit net de 0,2 M€, contre une charge nette de -7,4 M€ sur l’exercice précédent, sous l’influence essentiellement des dispositifs d’« aides aux coûts fixes » obtenues à hauteur de 10,0 M€ pour lutter contre les conséquences de la crise sanitaire.

Le résultat opérationnel non courant (RONC) est un produit de 0,9 M€ contre une charge -3,7 M€ en 2020. Il prend en compte les évolutions suivantes :

  • une hausse significative des autres produits et charges opérationnels non courants ( 19,4 M€, contre 0,1 M€ en N-1) qui s’explique d’une part, par le dénouement des litiges avec l’ONSS (litiges opposant CKO Betting, Ostende et Groupe PARTOUCHE International à la sécurité sociale belge au titre de majorations de cotisations sociales imposées à tort aux casinos au cours d’exercices antérieurs) générant un profit non récurrent de 11,8 M€ et d’autre part, par l’indemnisation de 9,5 M€ au titre de l’arrêt d’activité obtenue de BWIN. Ces impacts favorables ont été atténués par des amortissements accélérés pratiqués dans le cadre de rénovations initiées ou prévues notamment au sein des casinos de Vichy Grand Café et du Lyon Vert à hauteur de 1,1 M€ ;
  • une dépréciation des écarts d’acquisition significative de 18,5 M€, contre 3,8 M€ en 2020, suite à la poursuite de la crise sanitaire.

En conséquence, le résultat opérationnel est une perte de 45,5 M€ sur l’année (-81,8 M€ au 1er semestre), contre une perte de 12,1 M€ en 2020.

Au final, le résultat net ressort en perte de -55,9 M€ contre -15,2 M€ en 2020 (dont -51,9 M€ en part du Groupe), après prise en compte des éléments suivants :

  • un résultat financier qui s’établit à -3,8 M€ (contre -1,9 M€ en 2020). Du fait de la fermeture des casinos des deux côtés de la frontière franco-suisse jusqu’au 19 mai 2021 en France et au 19 avril 2021 en Suisse, et d’une relative stabilité des parités, le gain de change s’est amenuisé de 0,9 M€ par rapport à l’exercice précédent. Par ailleurs, les frais financiers sont repartis à la hausse ( 0,5 M€) en lien avec l’augmentation de l’endettement brut du Groupe alors que le taux d’intérêt moyen annuel continue de reculer ;
  • une charge d’impôts (CVAE incluse) en hausse significative (-6,6 M€ contre -1,2 M€ en 2020).

Une structure financière préservée

La hausse de 8,7 M€ de l’actif du bilan consolidé est alimentée principalement par :

  • l’augmentation de la trésorerie ( 40,4 M€) liée à la souscription d’un deuxième Prêt Garanti par l’État (PGE) d’un montant de 59,5 M€ ;
  • l’accroissement du poste « clients et autres débiteurs » en raison de créances résiduelles relatives au online belge et à l’arrêt de cette activité, d’une créance liée à l’indemnité à recevoir de la Mairie de Saint Amand suite à la restitution du bien immobilier du casino à la Commune dans le cadre du renouvellement de la DSP. Et à l’inverse, d’une baisse des créances du casino de La Grande Motte au titre du contrat de promotion immobilière, consécutives à la livraison de la plupart des lots ;
  • à l’inverse, le recul des immobilisations corporelles nettes sous l’effet de la contraction des investissements ;
  • la baisse des écarts d’acquisition liée à la dépréciation enregistrée sur l’exercice à hauteur de 18,5 M€, et au reclassement opéré selon la norme IFRS 5 sous le poste « actifs destinés à être cédés » des écarts d’acquisition du casino de Crans-Montana en Suisse pour 6,4 M€.

Au passif, les capitaux propres du Groupe, intérêts minoritaires inclus, baissent de 56,5 M€ à 315,4 M€.

La dette financière progresse de 40,3 M€, à 287,4 M€ au 31 octobre 2021, sous l’effet conjugué des éléments suivants :

  • la souscription d’un deuxième PGE de 59,5 M€ et de nouveaux crédits pour 4,5 M€ ;
  • les trois échéances trimestrielles du crédit syndiqué à hauteur de -8,1 M€, l’échéance de janvier 2021 ayant été reportée en 2026, ainsi que le remboursement d'autres emprunts bancaires pour -8,0 M€ et le reclassement opéré selon la norme IFRS 5 sous le poste « passifs destinés à être cédés » du solde des emprunts bancaires du casino de Crans-Montana pour 1,8 M€ ;
  • le report des échéances (en capital et, pour une majorité, en intérêts) de 12 mois des dettes bancaires du Groupe obtenus au cours de l’exercice précédent, la reprise des remboursements étant intervenue majoritairement en avril 2021.

La dette financière nette ressort à 87,0 M€ (-4,5 M€).

La structure financière du Groupe demeure saine, avec un ratio gearing (Endettement net / Capitaux propres) de 0,3x.

Pour rappel, compte tenu des conséquences de la crise sanitaire sur l’activité et les résultats du Groupe sur l’exercice, le calcul du ratio de levier au 31 octobre 2021, comme celui du 30 avril 2021, n’est pas possible compte tenu d’un EBITDA négatif (calculé en conformité avec les termes du contrat du crédit syndiqué, selon l’ancien référentiel IAS 17, hors IFRS 16). Cependant, les partenaires financiers du Groupe lui ont renouvelé leur confiance. Ainsi, en date du 9 juin 2021, l’Agent du Crédit syndiqué, au nom des Prêteurs, a signé une lettre dans laquelle les Prêteurs renoncent à chacun des calculs du ratio de levier prévus aux deux dates d’arrêtés au 30 avril 2021 et au 31 octobre 2021 ; et à la remise de chacun des certificats correspondant aux calculs du ratio de levier aux dates ci-dessus. De la même manière, en date du 15 juin 2021, l’investisseur institutionnel porteur de l’EuroPP a renoncé aux mêmes calculs de ratio et à la remise des certificats.

Perspectives

Reprise des investissements sur le parc existant

Après deux années de pandémie et d’arrêt des investissements, le Groupe relance son programme afin d’enrichir son offre et de rénover son parc de casinos pour améliorer ses performances, ainsi :

  • le casino d’Hyères sera partiellement rénové, comme prévu dans sa DSP, d’ici à 2024 ;
  • et des réaménagements sont prévus pour les casinos de Saint Amand-les-Eaux, Forges-les-Eaux, La Tour-de-Salvagny, Annemasse, Palavas et La Grande Motte.

Cooptation d’un membre du Directoire et évolution des responsabilités au sein de l’équipe de direction

Benjamin Abou est coopté en tant que membre du Directoire et nommé Directeur d’exploitation casinos. Il a pris ses fonctions le 25 janvier et rapporte au Président du Directoire. Dans ses nouvelles fonctions, Benjamin Abou a pour vocation d’être impliqué et présent auprès des directions des établissements. Sa mission est de poursuivre la modernisation de l'expérience jeu au sein des établissements du Groupe.

Cette évolution de l’organisation intervient dans un moment clé pour les exploitations confrontées à la situation sanitaire et fait suite au décès brutal de Jean-François Largillière, Directeur d’exploitation hors-jeux et dont le champ de responsabilités a été réorganisé au sein de l’équipe de collaborateurs que Jean-François Largillière avait constituée et formée.

Benjamin Abou, 40 ans, a débuté sa carrière dans la restauration à Montpellier puis à Londres.

Il intègre le groupe en 2003 au Pasino d'Aix-en-Provence comme adjoint du directeur de la restauration, puis rejoint le Pasino de Saint-Amand-les-Eaux comme directeur d'exploitation hors-jeux jusqu'en 2008, année où il fait partie de l'équipe en charge du lancement du PARTOUCHE Poker Tour.

Il prend ensuite la direction du Palm Beach à Cannes, avant de rejoindre le Pasino de la Grande Motte comme Président en 2013 ; dans le même temps, il reste Président du casino de Cannes jusqu'en 2019, dont il pilote le transfert au sein de l'hôtel 3.14.

Suite au transfert et à la transformation du casino de la Grande Motte en Pasino en 2012, il a su y développer avec succès l'activité, et lancé en 2021 le concept de Drive.

Benjamin Abou se distingue par sa vision et sa proximité avec le terrain, avec les collaborateurs et les clients. Sa curiosité et son appétence pour l’innovation l’incitent à être à l’écoute de ce qui se fait dans le monde sur le marché de l’entertainment.

Fabrice PAIRE précise : « Benjamin ABOU, fort de près de vingt ans passés en casinos, s'engage à mes côtés pour être à l'écoute des directions de nos établissements afin de les accompagner dans leur développement. A l'aune de notre déjà longue collaboration, je suis certain que nous continuerons à faire encore progresser le groupe dans les années à venir ».

Prochains rendez-vous :

- CA du premier trimestre (nov. 2021-janv. 2022) : mardi 8 mars 2022 (après Bourse)

- Assemblée Générale : jeudi 7 avril 2022

Fondé en 1973, le Groupe PARTOUCHE a su se développer afin de devenir un leader européen dans son secteur d'activité. Coté en Bourse, il exploite des casinos, un club de jeux, des hôtels, des restaurants, des centres thermaux et des golfs. Le Groupe exploite 41 casinos et emploie près de 3 900 collaborateurs. Il est reconnu pour ses innovations et ses expérimentations des jeux de demain, ce qui lui permet d'aborder l'avenir avec confiance en visant le renforcement de son leadership et la poursuite de la progression de sa rentabilité.

Introduit en bourse en 1995, Groupe PARTOUCHE est coté sur Euronext Paris, compartiment B. ISIN : FR0012612646 - Reuters   PARP.PA - Bloomberg : PARP:FP

INFORMATIONS FINANCIERES

Groupe Partouche        Tél : 01.47.64.33.45

Valérie Fort, directrice financière        info-finance@partouche.com

Annexes

1-   Compte de résultat consolidé

(En M€) au 31 octobre20212020ECARTVar.
Chiffre d'affaires255,7343,5(87,8)(25,6%)
Achats et charges externes(131,1)(135,0)3,9(2,9%)
Impôts et taxes(10,9)(14,0)3,1(22,0%)
Charges de personnel(104,2)(136,6)32,5(23,8%)
Amortissements et dépréciations sur immobilisations(56,1)(58,7)2,6(4,4%)
Autres produits et charges opérationnels courants0,2(7,4)7,7(103,1%)
Résultat opérationnel courant(46,4)(8,3)(38,1)n/a
Autres produits et charges opérationnels non courants19,40,119,4-
Résultat sur cession de participations consolidées----
Dépréciation des actifs non courants(18,5)(3,8)(14,7)-
Résultat opérationnel non courant0,9(3,7)4,6-
Résultat opérationnel(45,5)(12,1)(33,4)n/a
Résultat financier(3,8)(1,9)(1,9)-
Résultat avant impôt(49,3)(13,9)(35,3)-
Impôts sur les bénéfices et de CVAE(6,6)(1,2)(5,4)-
Résultat après impôt(55,8)(15,1)(40,7)-
Quote-part dans le résultat des sociétés mises en équivalence(0,0)(0,1)0,0 
Résultat net total(55,9)(15,2)(40,7)n/a
Dont part du Groupe(51,9)(17,4)(34,5)-
     
EBITDA13,051,2(38,3)(74,7%)
Marge EBITDA / CA5,1%14,9% -980 bps

2-   Analyse du résultat opérationnel courant sectoriel

Rappelons que pour avoir une meilleure lisibilité de sa performance sectorielle, Groupe PARTOUCHE présente depuis l’exercice 2015 le contributif sectoriel avant élimination intragroupe (ELIM.).

en M€ au 31 octobre

 
TOTAL GROUPE CASINOS HÔTELSAUTRESELIM.
2021202020212020202120202021202020212020
Chiffre d’affaires 255,7  343,5 207,8  310,1 6,8  5,3 69,8  54,7 (28,7) (26,6)
Achats et charges externes(131,1) (135,0) (97,9) (109,3) (4,1) (4,0) (48,1) (38,6) 19,1  16,9
Impôts et taxes(10,9) (14,0) (17,2) (21,8) (0,7) (0,5) (2,2) (1,5) 9,1  9,8
Charges de personnel(104,2) (136,6) (84,7) (118,7) (2,9) (2,6) (16,5) (15,2) (0,1) (0,1)
Amort. et dépréc. sur immo.(56,1) (58,7) (45,7) (49,2) (1,5) (1,1) (8,9) (8,4) 0,0 0,0
Autres prod. & ch. opé. courants0,2  (7,4) (0,9) (9,6) 0,1  0,0 0,3  2,1 0,7  0,0
Résultat opérationnel courant(46,4) (8,3) (38,5)  1,4 (2,2) (2,8) (5,6) (7,0) 0,0 0,0

Le ROC du secteur casinotier devient négatif et atteint -38,5 M€, en recul de 40,0 M€, affecté par les fermetures des casinos du Groupe. L’activité de ce secteur s’inscrit en baisse avec une variation du chiffre d’affaires de 102,3 M€ (-33,0 %), subissant de plein fouet l'effet de la fermeture des casinos du Groupe, baisse cependant atténuée par la réduction générale des charges, notamment celles de personnel (-34,0 M€).

Le ROC du secteur hôtelier souffre toujours des effets de la pandémie mais bénéficie d’un effet de base favorable et progresse ainsi de 0,6 M€ à -2,2 M€.

Enfin, le ROC déficitaire du secteur « Autres » s’améliore à -5,6 M€ sur l’exercice, contre -7,0 M€ en N-1, compte tenu principalement de l’accroissement du ROC des paris sportifs en Belgique ( 0,7 M€) et de celui de PARTOUCHE Studio ( 0,6 M€).

3-   Synthèse de l’endettement net

(En M€) au 31 octobre20212020
Capitaux propres315,4371,9
Endettement brut (*)239,1194,7
Trésorerie nette des prélèvements152,1103,1
Endettement net87,091,5
Ratio Endettement net / Capitaux propres (« gearing »)0,3x0,2x
Ratio Endettement net / EBITDA (« leverage »)N/A (**)2,3x (***)

(*) La notion d’endettement brut comprend les emprunts obligataires, emprunts bancaires et crédit-baux retraités, les intérêts courus, les emprunts et dettes financières divers, les concours bancaires et les instruments financiers.

(**) Les partenaires obligataires et bancaires ont renoncé au calcul du « ratio de levier » prévus à la date d’arrêté du 31 octobre 2021 en raison d’un EBITDA négatif sur la période.

(***) L’EBITDA consolidé utilisé pour le calcul de l’« effet de levier » est calculé sur une période de 12 mois glissants, selon l’ancienne norme IAS 17 (c’est-à-dire avant application de la norme IFRS 16), à savoir 39,8 M€ au 31/10/2020.

4-   Lexique

Le « Produit Brut des Jeux » correspond au résultat des différents jeux opérés, après le paiement des gains des joueurs. Cette somme est débitée de « prélèvements » (État, communes, CSG, CRDS).

Le « Produit Brut des Jeux » devient après prélèvements le « Produit Net des Jeux », soit une composante du chiffre d’affaires.

Le « chiffre d’affaires hors PNJ » englobe l’ensemble des activités hors-jeux, notamment la restauration, l’hôtellerie, la billetterie des spectacles, les spas, etc.

Le « Résultat Opérationnel Courant » (ROC) regroupe l’ensemble des charges et produits directement liés aux activités du Groupe dans la mesure où ces éléments sont récurrents, usuels ou habituels du cycle d’exploitation ou qu’ils résultent d’événements ou de décisions ponctuels liés aux activités du Groupe.

Le « Résultat Opérationnel Non Courant » (RONC) comprend tous les évènements non récurrents et inhabituels du cycle d’exploitation : il comprend donc les dépréciations des actifs immobilisés (Impairments), le résultat de cession de participations consolidées, le résultat de cession d’élément d’actif, les autres produits et les autres charges opérationnels divers non courants non liés au cycle d’exploitation habituel.

L’Ebitda consolidé est composé du solde des produits et charges composant le résultat opérationnel courant, à l’exclusion des amortissements (dotations et reprises) et des provisions (dotations et reprises) liés au cycle d’exploitation et des éléments ponctuels liés aux activités du Groupe inclus dans le résultat opérationnel courant mais exclu de l’Ebitda de par leur caractère non récurrent.

Pièce jointe


Mercredi 26 janvier 2022, 19h00 - LIRE LA SUITE
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