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Communication Officielle
Mercredi 19 février 2020, 19h00  (il y a 50 mois)

Eramet : EBITDA à 630 M€ en 2019, reflétant de bonnes performances opérationnelles, dans un environnement de prix du manganèse dégradé

Paris, le 19 février 2020, 18h45

COMMUNIQUE DE PRESSE

Eramet : EBITDA à 630 M€ en 2019, reflétant de bonnes performances opérationnelles, dans un environnement de prix du manganèse dégradé

  • Chiffre d’affaires en baisse de 4 % sur l’année 2019 à 3 671 M€ dans un environnement de prix contrasté : forte baisse des prix du minerai de manganèse de - 21 % en moyenne sur l’année et hausse du cours du nickel au LME de 6 %
  • Nouveaux records opérationnels pour la division Mines et Métaux1, au-delà des objectifs 2019 :
    • Production de minerai de manganèse : 4,8 Mt vs objectif à 4,5 Mt
    • Exportation de minerai de nickel : 1,6 Mth vs objectif à 1,5 Mt
    • Production de sables minéralisés : 735 kt vs objectif à 720 kt
  • EBITDA à 630 M€, en ligne avec la guidance, avec principalement un impact défavorable de - 268 M€ par rapport à 2018 dû au prix du manganèse
  • Eléments non-récurrents dans la division Alliages Haute Performance (- 114 M€) et charges d’impôts élevées au Gabon conduisant à un résultat avant impôt positif de 89 M€ et à un résultat net part du Groupe négatif de - 184 M€
  • Endettement net de 1 207 M€ hors impact IFRS 16 (1 304 M€ publié) soit un gearing2 de 74 % hors impact IFRS 16. Lancement de mesures de préservation de la trésorerie du Groupe
  • Indice de performance RSE élevé à 112 points, soit 12 points de plus que les cibles 2019
  • Avancées de la feuille de route stratégique attendues en 2020, malgré une conjoncture économique moins favorable :
    • Objectif de production de plus de 5 Mt de minerai de manganèse
    • Poursuite de l’exécution du plan de sauvetage de la SLN : objectif d’exporter 2,5 Mt de minerai de nickel
    • Démarrage de la production à Weda Bay (Indonésie) prévu dès le 1er semestre
  • Nouvelle approche modulaire pour le projet d’extension de la capacité de production de la mine de Moanda au Gabon
  • Suspension du projet de développement du lithium en Argentine, dans l’attente que les conditions de lancement soient réunies
  • Grâce aux progrès intrinsèques significatifs attendus, et compte tenu de la dégradation des conditions de marché du manganèse, l’EBITDA prévisionnel de 2020 devrait être proche de 400 M€ avec l’hypothèse des conditions de marché de janvier 20203, et sans prise en compte à date de l’impact éventuel lié à l’épidémie de Coronavirus4.

Christel BORIES, Président-Directeur Général du Groupe :

"En 2019, nous avons de nouveau accompli des progrès significatifs dans la mise en œuvre de notre feuille de route stratégique et notre performance intrinsèque s’est améliorée. Nous avons atteint des records de production dans toutes nos mines et la forte hausse de l’export de minerai de nickel en Nouvelle-Calédonie illustre la pertinence du nouveau modèle économique de la SLN.

2020 marquera une étape importante de notre transformation avec le démarrage de notre usine de Weda Bay en Indonésie, l’expansion de la production de la mine de Moanda au Gabon, la poursuite de la mise en œuvre du plan de sauvetage de la SLN et le retour à un niveau normal d’activité chez Aubert & Duval.

En ce début d’année incertain, notamment pour la Chine qui traverse une période difficile, nous restons plus que jamais proches de nos collaborateurs et de nos clients, et tenons à exprimer notre solidarité avec le peuple chinois. Face à la conjoncture mondiale dégradée et volatile, nous mettons en place une gestion prudente et contrôlée de notre trésorerie. Nous avons ainsi revu le périmètre et le calendrier de nos projets d’investissement en particulier au Gabon et en Argentine. Des actions de renforcement de notre structure financière, telles que des cessions ou des partenariats, pourraient également être envisagées.

Les premiers résultats sont là, les fondamentaux de notre stratégie sont solides, en particulier notre volonté de diversifier nos actifs pour mieux répartir nos risques, avec une approche responsable et durable engageant toutes nos parties prenantes. L’agilité, la réactivité et la maîtrise de nos équilibres financiers sont plus que jamais indispensables pour avancer sur notre trajectoire de profitabilité à long terme."


 

Le Conseil d’administration d’Eramet, réuni le 19 février 2020 sous la présidence de Christel BORIES, a arrêté les comptes de l’exercice 20195 qui seront soumis à l’Assemblée Générale du 26 mai 2020.

 Sécurité

Le taux de fréquence des accidents du travail (TF26) a de nouveau fortement baissé en 2019, passant de 8,3 à 5,4, soit - 35 %, grâce à la mobilisation et la vigilance renforcée de chaque collaborateur. Le Groupe a été cependant très affecté par le décès de quatre personnes au cours de l’année, dont un employé chez un sous-traitant. La sécurité de chacun, avec une tolérance zéro pour les accidents graves, reste la toute première priorité pour le Groupe.

Chiffres clés du groupe ERAMET

(Millions d’euros)1 2019 20182 Variation (M€) Variation3 (%)
Chiffre d’affaires 3 671 3 825 (154) - 4 %
EBITDA 630 843 (213) - 25 %
Résultat opérationnel courant (ROC) 341 581 (240) - 41 %
Résultat net part du Groupe (184) 53 (237) n.a.
Free Cash-Flow (358) (211) (147) - 70 %
Endettement net (Trésorerie nette), hors impact IFRS 16 1 207 717 490 68 %
Gearing4, hors impact IFRS 16 74 % 38 % 36 pts n.a.
Gearing4, y compris impact IFRS 16 80 % 38 % 42 pts n.a.
ROCE (ROC / capitaux employés5 de l’année n-1) 12 % 22 % - 10 pts n.a.


 

1 Données arrondies au million le plus proche. Chiffres 2019 après application d’IFRS 16 au 1er janvier 2019, à l’exception de l’endettement net et du gearing. Le tableau de correspondance est présenté en annexe 7, avec un impact non significatif sur l’EBITDA et le ROC
2 Jusqu’en 2018, données ajustées issues du reporting du Groupe dans lequel les co-entreprises sont comptabilisées selon l’intégration proportionnelle. La réconciliation avec les comptes publiés est présentée en annexe 6
3 Données arrondies au % supérieur ou inférieur
4 Ratio endettement net sur capitaux propres
5 Somme des capitaux propres, de l’endettement financier net, des provisions pour remise en état des sites, pour restructuration et autres risques sociaux, diminuée des immobilisations financières, hors capitaux employés Weda Bay Nickel


 

Nota : l’ensemble des variations commentées de l’exercice 2019 sont calculées par rapport à l’exercice 2018, sauf indication contraire.

Le chiffre d’affaires du Groupe s’élève à 3 671 M€ en 2019, en baisse de 4 %. A périmètre7,[8] et change constant8, la variation du chiffre d’affaires serait en recul de 8 %, en raison principalement de la baisse des prix du minerai de manganèse, ainsi que de la situation logistique chez Aubert & Duval, consécutive à la mise en conformité des processus qualité.

L’EBITDA du Groupe s’élève à 630 M€, en baisse de - 213 M€, impacté par - 268 M€ d’effet prix manganèse et - 49 M€ liés aux problèmes logistiques chez Aubert & Duval. L’amélioration opérationnelle ( 39 M€) a été impactée par les grèves du S2 2018 et du S1 2019 à la SLN qui ont perturbé l’approvisionnement en minerai et le fonctionnement de l’usine de Doniambo, et par l’augmentation des coûts de transports chez Comilog. Ces effets ont diminué les progrès opérationnels réalisés en 2019, notamment les records de production sur mines. 

Le résultat opérationnel courant du Groupe est ainsi en baisse de 41 % à 341 M€.

Le résultat avant impôt s’élève à 89 M€, après comptabilisation de - 118 M€ de produits et charges non-opérationnels, dont une provision pour dépréciation d’actif chez Erasteel (- 25 M€), et de - 134 M€ de résultat financier.

Le résultat net part du Groupe est en perte à - 184 M€, après comptabilisation d’une charge d’impôts de - 227 M€. Cette charge est principalement liée aux impôts et taxes au Gabon (- 147 M€).

Les investissements ont été consacrés à la modernisation des outils industriels et à la préparation des projets stratégiques. Les décaissements liés s’élèvent à 423 M€, dont 132 M€ au titre des travaux préparatoires des deux projets au Gabon et en Argentine.

Le free cash-flow (« FCF ») s’établit à - 358 M€ à fin décembre 2019, dont - 274 M€ d’éléments
non-récurrents
. Il comprend en effet -160 M€ d’impact non-récurrent lié aux problèmes logistiques chez Aubert & Duval, dont - 80 M€ du fait de la forte hausse des stocks d’en-cours de production. Le FCF a également été impacté par le versement à l’État Gabonais de - 114 M€ lié d’une part, au paiement, en avance et à titre exceptionnel, d’acomptes d’IS et d’autre part, au règlement d’un contrôle fiscal.

Enfin, le versement de dividendes aux actionnaires d’Eramet et aux actionnaires minoritaires de Comilog au titre de l’exercice 2018 s’est élevé respectivement à 20 M€ et 86 M€.

L’endettement net s’élève ainsi à 1 207 M€, hors impact IFRS 16. ERAMET applique la norme IFRS 16 depuis le 1er janvier 2019 avec une application rétrospective simplifiée, entraînant une augmentation de
97 M€, sans impact cash, et conduisant à un endettement net total publié de 1 304 M€.

Stratégie financière

En 2019, le Groupe a mis en place un financement pour ses besoins généraux (« Term loan »), d’une maturité de 2 ans, avec une option pouvant être exercée par ERAMET permettant de l’étendre à janvier 2024. Le montant de ce financement s’élève à 350 M€, grâce à la participation de 8 banques françaises et internationales, dont deux qui accompagnent ERAMET pour la première fois.

Au 31 décembre 2019, la liquidité financière d’Eramet reste importante à 2,3 Md€, dont un montant de cash disponible de 848 M€ au bilan.

L’évolution des ratios financiers du Groupe (gearing à 74 % hors impact IFRS et à 63 %9 au sens des covenants financiers) a conduit le management à initier un plan d’actions. Des mesures de préservation de la trésorerie, telles que le contrôle strict des investissements industriels, ont ainsi été prises avec pour objectif de maitriser le niveau de dette nette et préserver le gearing. Des actions de renforcement de notre structure financière telles que des cessions ou des partenariats pourraient également être envisagées.

Par ailleurs, il sera proposé à l’Assemblée Générale du 26 mai 2020 de ne pas verser de dividende au titre de l’exercice 2019.

Chiffres clés par activité

(Millions d’euros)1 2019 20182 Variation (M€) Variation3 (%)
DIVISION MINES ET METAUX        
BU Manganèse Chiffre d’affaires 1 765 1 857 (92) - 5 %
  EBITDA 560 784 (224) - 29 %
BU Nickel Chiffre d’affaires 778 738 40 5 %
  EBITDA 38 (18) 56 n.a.
BU Sables Minéralisés4 Chiffre d’affaires 286 212 74 35 %
  EBITDA 106 62 44 70 %
DIVISION ALLIAGES HAUTE PERFORMANCE        
A&D et Erasteel Chiffre d’affaires 847 1 020 (173) - 17 %
  EBITDA (26) 46 (72) n.a.


 

1 Données arrondies au million le plus proche. Chiffres 2019 après application d’IFRS 16 au 1er janvier 2019. Le tableau de correspondance est présenté en annexe 7
2 Jusqu’en 2018, données ajustées issues du reporting du Groupe dans lequel les co-entreprises sont comptabilisées selon l’intégration proportionnelle. La réconciliation avec les comptes publiés est présentée en annexe 6
3 Données arrondies au % supérieur ou inférieur
4 Consolidation de l’activité Sables Minéralisés à 100% en intégration globale dans les comptes du Groupe à compter du 1er juillet 2018, contre 50% auparavant


 

§  Division Mines et Métaux

BU Manganèse

Le chiffre d’affaires de la BU Manganèse qui représente 48 % du chiffre d’affaires consolidé, est en recul de 5 % à 1 765 M€ en 2019 par rapport à 2018. Malgré un niveau de production de minerai en hausse significative de 10 %, les prix de marché du minerai et des alliages se sont fortement contractés en particulier sur la fin de l’année, conduisant à un EBITDA en baisse de 29 % à 560 M€.

Tendances de marché & prix

La production mondiale d’acier au carbone, principal débouché du manganèse, a atteint un niveau record à 1 867Mt10  en 2019, en hausse de 3,6 %10, malgré un ralentissement au S2. Cette croissance a été quasi-exclusivement soutenue par une forte demande en Chine ( 8,3 %10 à 996 Mt soit 53 % de la production mondiale) tirée par les marchés de la construction et des infrastructures. La production est en recul dans le reste du monde (-1,3 %10), avec notamment une forte contraction du marché européen (-5,1 %10), tandis que l’Inde connait une hausse ( 1,8 %10).

Afin de répondre à la croissance de la consommation de minerai, et compte tenu du maintien des prix du minerai de manganèse à un niveau élevé sur les 9 premiers mois de l’année, l’ensemble des producteurs a continué à fonctionner à pleine capacité, conduisant à un bilan offre/demande légèrement excédentaire sur l’année. En conséquence, les stocks de minerai dans les ports chinois s’élèvent à 4,7 Mt10 à fin 2019, en hausse de 1,6 Mt10 par rapport à fin 2018.

Les prix de marché du minerai de manganèse CIF Chine 44 % ont connu une très forte baisse au T4
(- 34 %11 vs la moyenne des 9 premiers mois de l’année) conduisant à un prix moyen de 5,63 USD/dmtu11 en 2019, en recul de 21 % par rapport à 2018 (7,16 USD/dmtu11). En euros, la baisse est limitée à 17 % sur l’année, compte tenu de l’appréciation du dollar.

En 2019, l’environnement de marché est aussi resté défavorable pour les alliages de manganèse, pénalisé par un ralentissement en Europe, lié d’une part au repli brutal du marché de l’automobile, et d’autre part aux mesures protectionnistes prises par les Etats-Unis qui pèsent sur la production d’acier européenne. Les prix des alliages de manganèse ont ainsi fléchi en Europe, notamment ceux du ferromanganèse affiné (- 7 %11) et du silico-manganèse (- 5 %11).

Activités

Au Gabon, Comilog a établi un nouveau record de production de minerai à 4,8 Mt ( 10 %), dépassant très largement l’objectif fixé à 4,5 Mt pour 2019. Cette très bonne performance reflète la poursuite des améliorations opérationnelles sur mine, dans le respect des standards RSE. Elle a été obtenue en particulier grâce au nouveau procédé de traitement à sec du minerai démarré fin 2018 qui a permis d’extraire environ 0,5 Mt de minerai sur l’année.

Les volumes de minerai de manganèse produit et transporté ont augmenté de 17 % à 4,6 Mt grâce aux progrès logistiques. Le programme de rénovation de la voie ferrée du Transgabonais porte ainsi ses fruits, avec un volume de fret global (minier et autres) en hausse de 22 % sur 2019 par rapport à 2018 ( 70 % depuis le début du programme fin 2016) profitant à l’ensemble des acteurs économiques gabonais. En 2019, une nouvelle étape a été franchie avec la mise en place du nouveau centre de contrôle du trafic doté de moyens de communication numériques avec les convois roulants. Au total, 166 M€ d’investissements ont été réalisés au titre du programme depuis son lancement en 2016, dont 19 M€ à la charge de l’État Gabonais.

Les volumes de ventes de minerai externes ont ainsi pu progresser de 15 % à 3,9 Mt sur la même période.

La production d’alliages de manganèse s’est élevée à 740 kt en 2019 ( 3 %). Les volumes de ventes ont augmenté de 4 % à 733 kt, tirés par les alliages standards ( 16 %), les alliages affinés de ferromanganèse étant en retrait (- 8 %) du fait d’un fort ralentissement du marché. Cet effet mix défavorable, ainsi que la contraction des marges des alliages de manganèse, notamment liée à la cinétique de la baisse des prix de vente, ont pesé fortement sur la performance de l’activité.

 Perspectives

Les perspectives de croissance de la production mondiale d’acier au carbone restent favorables à court et moyen terme.

Les réserves de la mine de Moanda au Gabon permettent d’envisager une capacité de production de minerai de manganèse d’environ 7 Mt à long terme. En 2019, ERAMET a ainsi poursuivi l’étude de l’extension « brownfield » de la mine visant au développement du plateau d’Okouma en parallèle de celui de Bangombé, actuellement exploité. Les travaux préparatoires réalisés en 2019 se sont élevés à 51 M€. L’objectif de production de minerai de manganèse visé pour 2020 est de plus de 5 Mt.
Le projet d’expansion a été revu sur la base d’une nouvelle approche modulaire. Cette approche permet d’optimiser les investissements industriels et repose sur l’entrée en production du plateau d’Okouma et sur l’intensification de l’utilisation du procédé alternatif de traitement à sec pour l’ensemble de la mine. Ce procédé permet d’introduire davantage de flexibilité dans l’exploitation de la mine et d’en allonger la durée de vie.
L’approche modulaire permet d’envisager une 1ère phase d’augmentation de la production d’environ 25 % par rapport à 2019, soit environ 6 Mt. Cette étape représentera un investissement global estimé à 150 M€ sur 2 ans. Le calendrier de mise en œuvre est en cours de finalisation avec notre partenaire, l’Etat gabonais.

BU Nickel

Le chiffre d’affaires de la BU Nickel affiche une hausse de 5 % et s’établit à 778 M€ en 2019, avec un EBITDA à 38 M€. La SLN12 a atteint un EBITDA de 59 M€, en progression de 74 % par rapport à 2018. Dans un environnement de prix favorable la SLN enregistre les premiers effets du plan de sauvetage, malgré une performance opérationnelle fortement pénalisée par le recul de la production de ferronickel lié aux perturbations et aux grèves sur les mines. En parallèle, la perte opérationnelle de l’usine de Sandouville a été divisée par 2, avec un EBITDA à - 21 M€.

Tendances de marché & prix

2019 a été marqué par la poursuite des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine et par l’annonce en septembre par l’Indonésie, de l’interdiction à partir du 1er janvier 2020 de l’exportation de minerai de nickel non transformé localement. Cette mesure est de nature à modifier en profondeur les équilibres de marché pour les différents acteurs.

Après avoir très légèrement augmenté au S1 ( 2,1 %13 par rapport au S1 2018), la production mondiale d’acier inoxydable a connu une forte progression au S2 pour atteindre un niveau record de 51,7 Mt en 2019, en hausse de 4,2 %13. La production en Chine a augmenté de 12,2 %13 à 29,6 Mt et a ralenti dans le reste du monde (- 4,8 %13). L’Indonésie continue de présenter une situation particulière avec une production d’acier inoxydable en hausse de 4,7 %13, liée au démarrage des productions intégrées localement en amont à partir du NPI (« Nickel Pig Iron » [14]).

La demande de nickel primaire a progressé de 3,6 %13 sur la période à 2,4 Mt, soutenue à la fois par l’acier inoxydable et par le développement des batteries pour véhicules électriques qui progresse de 30 %13 en 2019 (à 176 kt de nickel primaire).

En parallèle, la production mondiale de nickel primaire affiche une forte progression ( 8,9 %13) à 2,3 Mt à fin 2019, portée par le développement continu de la production de NPI (« Nickel Pig Iron »14) en Indonésie et en Chine ( 30 %13), tandis que la production traditionnelle a connu une légère baisse.

Partant d’un bilan offre/demande du nickel fortement déficitaire en 2018 (- 141 kt13), la hausse de la production n’a néanmoins pas suffi à répondre à l’évolution de la demande, conduisant à un nouveau déficit de 31 kt13 en 2019. Les stocks de nickel au LME15 et SHFE15 ont ainsi poursuivi leur baisse et s’élèvent à 191 kt à fin décembre 2019 (- 31 kt par rapport à fin décembre 2018, soit - 14 %), soit l’équivalent d’un peu plus de 7 semaines de consommation (en incluant les stocks des producteurs de nickel), niveau le plus bas depuis fin 2006.

La moyenne des cours au LME s’élève à 6,31 USD/lb en 2019, soit une progression de 6 % par rapport à 2018 (moyenne de 5,95 USD/lb), tirée essentiellement par l’annonce début septembre de la remise en place du ban Indonésien16. Ainsi, la moyenne des cours du S2 s’élève à 7,03 USD/lb en hausse de 26 % par rapport au S1 (5,59 USD/lb). La hausse des cours du LME en euros affiche 12 % sur l’année, compte tenu de l’appréciation du dollar.

En parallèle, le prix du minerai de nickel seaborne (1,8 % CIF Chine) a également connu une forte augmentation au S2 par rapport au S1 passant d’un prix moyen de 50,68 USD/wmt17 à 66,58 USD/wmt17, soit 31 %.

Activités

En Nouvelle-Calédonie, après un 1er semestre difficile, pénalisé par des grèves dans l’un des principaux centres miniers, le 2ème semestre a été marqué par la poursuite de la mise en œuvre du plan de sauvetage de la SLN, dont les effets se sont en partie concrétisés.

Ainsi, en 2019, malgré les grèves importantes du 1er semestre, la production de minerai de nickel a progressé de 15 % et a atteint un niveau record18 à 4,7 Mth19, grâce à la nouvelle organisation du temps de travail sur mines en vigueur depuis mi-mai sur l’ensemble des centres miniers. Les volumes de minerai exportés à faible teneur ont ainsi pu dépasser l’objectif fixé et ont atteint 1,6 Mth19 ( 32 %). Le nouveau rythme de travail sur mine, ainsi que le dialogue renouvelé avec les populations locales, devraient permettre de conforter l’objectif d’atteinte d’un rythme d’export de 4 Mth de minerai en 2021.

Compte tenu du blocage prolongé des centres miniers de la côte Est, l’alimentation des fours de l’usine de Doniambo est restée perturbée sur l’ensemble de l’année et la production de ferronickel est en retrait de 13 % à 47 kt en 2019. Les volumes de ventes de ferronickel sont également en baisse de 15 % à 47 kt sur la même période.

Malgré la mise en place des nouvelles organisations sur mine et à l’usine, la forte baisse des volumes de ferronickel a pesé sur le cash cost de la SLN qui s’établit à 5,91 USD/lb en 2019. Il est en nette amélioration au S2 à 5,74 USD/lb (6,05 USD/lb au S1), grâce notamment aux volumes d’export et à l’augmentation du prix du minerai consécutif à l’annonce du ban indonésien.

Sur cette base, la SLN a généré du cash sur le S2, en particulier au 4ème trimestre de l’année.  

En novembre, une troisième étape20 a été franchie dans la mise en place du plan de sauvetage, avec la signature d’un accord avec Enercal, le fournisseur d’électricité de la SLN, permettant d’atteindre un tiers21 de l’objectif nécessaire de réduction du prix de l’énergie. D’autres pistes restent en cours de discussion avec les partenaires locaux pour identifier des actions complémentaires indispensables pour atteindre l’objectif global du plan de sauvetage de la SLN.

L’objectif de réduction intrinsèque du cash cost de 1,30 USD/lb22 en année pleine en 2021 reste dépendant d’une exécution sans perturbations, en particulier sur le plan social et sociétal.

De plus, la transformation numérique, notamment la mine connectée, devrait permettre d’améliorer la productivité et est aussi un levier d’amélioration de la performance à la SLN.

Le nouveau modèle économique désormais mis en œuvre à la SLN a également pour effet un accroissement significatif des réserves et des ressources minières de la société, consécutif notamment à l’intégration des tonnages à plus faible teneur destinés à l’exportation. Les ressources minérales de la SLN ont ainsi été multipliées par environ 4, et s’élèvent à 19,4 Mt de nickel contenu, à une teneur moyenne de plus de 1,85 %, plaçant la SLN parmi les opérateurs miniers mondiaux de premier plan.

A Sandouville en Normandie, l’usine a poursuivi ses progrès grâce aux corrections techniques mises en place par la task force d’experts et au renforcement du pilotage du site. La production de sels de nickel et de nickel métal haute pureté a été multipliée par environ 2 par rapport à 2018, entraînant un doublement du chiffre d’affaires à 90 M€. La perte a été réduite de moitié et la consommation de cash a significativement diminué, avec un Free Cash-Flow de - 32 M€ en 2019 (contre - 54 M€). Compte tenu des progrès réalisés en 2019, l’EBITDA 2020 devrait être proche du break-even.

Perspectives

A Weda Bay en Indonésie, dans le cadre du partenariat avec Tsingshan, les travaux sur mine ont démarré fin 2019 avec 900 personnes qui travaillent actuellement sur l’un des plus importants gisements de nickel au monde. Cette mine alimentera plusieurs usines de NPI14 localisées sur l’île d’Halmahera, avec un objectif de production de minerai de nickel de 6 Mt à terme, dont plus de 3 Mt dès 2020. Un stock de plus de 0,5 Mth19 de minerai de nickel a été constitué à fin 2019 en vue du démarrage des opérations de calcination / fusion à l’usine en JV avec Tsingshan à Weda Bay.

En parallèle, la construction de cette usine est en phase finale. Elle devrait démarrer au S1 2020, en avance sur le calendrier initial. Néanmoins l’épidémie de coronavirus pourrait affecter le planning de lancement de cette activité.

La montée en puissance de la production de l’usine devrait être rapide avec l’atteinte de 80 % de la capacité nominale fin 2020 et ainsi bénéficier d’une conjoncture favorable au NPI, grâce à la mise en place du ban indonésien. L’usine devrait être très bien positionnée en termes de coût de production avec un cash cost en ligne avec celui des meilleurs producteurs en Indonésie.

BU Sables Minéralisés

L’activité contribue désormais à environ 17 % de l’EBITDA Groupe, concrétisant le succès de la stratégie du Groupe dans les sables minéralisés. Le chiffre d’affaires de TiZir progresse de 5 % à 286 M€ en 2019 (sur une base comparable, à 100 %). L’EBITDA est en hausse significative de 32 % à 106 M€, grâce à de bonnes performances opérationnelles et des prix porteurs.  

Tendances de marché & prix

La demande mondiale de zircon est en baisse de 10 % par rapport à 2018, principalement du fait d’une contraction du marché des céramiques (~50 % des débouchés du zircon). Les autres secteurs d’application (marchés de la chimie et des réfractaires principalement) ont été globalement stables sur l’année avec un fléchissement en fin d’année pour les réfractaires. L’offre de zircon est restée soutenue, conduisant à un bilan offre/ demande en excédent en 2019.

Par rapport au niveau de fin 2018, le prix s’est ainsi progressivement érodé en 2019, se maintenant toutefois à un niveau élevé. En moyenne sur l’année, le prix de marché du zircon premium s’est élevé à 1 575 USD/t23, en progression de 7 % par rapport à 2018. Compte tenu de l’effet devises, la hausse de prix en euros affiche 13 %.

La demande mondiale de pigments TiO2 (~90 % des débouchés des produits titanifères) est restée stable en 2019. La demande des producteurs de matières premières à forte valeur ajoutée a soutenu la demande en laitier de titane de qualité CP (« CP slag ») tel que produit en Norvège. Ainsi, le prix moyen de marché du laitier de titane de qualité CP a progressé de 10 % à 752 USD/t24 par rapport à 2018. Compte tenu de l’effet devises, la hausse de prix en euros atteint 16 %.

Activités

En amont, au Sénégal, grâce à une performance opérationnelle25 à nouveau en hausse ( 6 %), la production annuelle de concentrés de minéraux lourds26 du site de Grande Côte (GCO) a atteint 735 kt, dépassant l’objectif fixé. La baisse de la production (- 5 % par rapport à 2018) est le reflet anticipé de la plus faible teneur (- 11 % en moyenne en 2019 par rapport à 2018) de la zone du gisement actuellement exploitée selon le plan minier.

Les volumes de ventes de Zircon ont baissé de 11 % en 2019 à 58 kt, le S2 ayant permis de compenser une partie de la baisse de début d’année (S1 à - 16 %).

En aval, à l’usine norvégienne de TiZir, la production de laitier de titane est restée stable à 189 kt, pénalisée par un incident de coulée métal qui a conduit à un arrêt de la production pendant 4 semaines. Les volumes de ventes ont baissé de 10 % à 180 kt car l’exercice 2018 avait bénéficié d’un déstockage.

Perspectives

A moyen terme, le Groupe étudie des options de dégoulottage de la production de sables minéralisés au Sénégal visant une croissance organique de la production de GCO. Les premiers résultats de cette étude devraient être disponibles au S2 2020. L’objectif est d’optimiser l’utilisation des capacités disponibles des unités d’enrichissement et de transport conduisant à des accroissement de production par étape.

Par ailleurs, à l’issue d’une procédure d’appel d’offres international, ERAMET a sécurisé des permis de recherche sur le bloc rutilifère d’Akonolinga au Cameroun. D’une durée de trois ans, ils vont permettre de réaliser les travaux de terrain et les études de faisabilité. Ce projet de long terme permettrait de diversifier l’offre produits du Groupe sur le marché du rutile particulièrement attractif et s’inscrit pleinement dans la stratégie d’exploration du Groupe.

BU Lithium (Projet)

En 2019, ERAMET a poursuivi les travaux de développement de son gisement de lithium en Argentine, avec pour objectif une production annuelle de 24 kt de LCE (Lithium Carbonate Equivalent). Les dépenses d’investissement dans le cadre des travaux préparatoires se sont élevées à 81 M€ sur l’année, incluant l’usine pilote sur site. Ce pilote fonctionne aujourd’hui en conditions réelles et confirme un très haut niveau de rendement à date, conduisant à un cash cost dans le 1er quartile, parmi les plus compétitifs de l’industrie.

Le projet est actuellement suspendu et les dépenses ont été réduites au minimum, car les conditions de lancement ne sont pas encore réunies, notamment le contexte règlementaire argentin et l’environnement économique..

§  Division Alliages Haute Performance

Le chiffre d’affaires de la division Alliages Haute Performance est en recul de 17 % à 847 M€ et l’EBITDA est en perte de - 26 M€. Cette contreperformance résulte des retards de livraison chez Aubert & Duval, consécutifs à la mise en conformité des processus qualité, et de conditions de marché particulièrement détériorées pour l’activité d’Erasteel.

Tendances de marché

Dans le secteur aéronautique, qui représente plus de 70 % des ventes d’Aubert & Duval, le contexte de marché reste stable. Grâce à un portefeuille produits diversifié, couvrant l’ensemble des moyens et long-courriers, la société a été peu impactée par la situation de BOEING en 2019. Les baisses de cadence du BOEING 737MAX et l’annonce de l’arrêt de la production de l’Airbus A380 ont été compensées par le record de livraison de la famille d’avions A320 d’Airbus ainsi que le maintien des cadences de production des avions longs courriers chez Boeing.
Des contrats ont été récemment signés avec des donneurs d’ordre de premier plan dans le secteur de l’aéronautique et de l’énergie, annonçant des perspectives de croissance et de gains de parts de marché à moyen terme dans les domaines des moteurs d’avions monocouloirs, trains d’atterrissage et des turbines à gaz.
Les marchés d’Erasteel (aciers rapides) ont été pénalisés par le ralentissement brutal du secteur de l’automobile en Europe et en Chine en 2019, qui devrait se prolonger dans les mois à venir. La société a également été impactée par la hausse des droits de douane qui pèse fortement sur les exportations d’aciers rapides haut de gamme aux Etats-Unis.

Activités

Chez Aubert & Duval27, le chiffre d’affaires est en net recul de 19 % à 642 M€28, avec un EBITDA à l’équilibre (vs 36 M€ en 2018). La mise en conformité des processus qualité se poursuit avec l’ensemble des clients concernés et a continué à peser sur les livraisons et à impacter fortement le chiffre d‘affaires et la performance. La dynamique du plan d’actions correctives lancé fin 2018 a permis le retour à un rythme normal de facturation depuis le mois de septembre sur l’ensemble des sites à l’exception des Ancizes, qui s’en est toutefois rapproché en fin d’année. Le niveau de facturation mensuel d’Aubert & Duval au T4 a été supérieur de 15 % à la moyenne mensuelle de l’année, reflétant une inflexion globale des retards constatée depuis le mois de septembre.

La résorption des retards de livraisons de l’activité pièces matricées se poursuit et le retour à un niveau normalisé est attendu en 2020. Les retards de l’activité produits longs forgés et laminés restent encore significatifs, en particulier aux Ancizes. Un plan d’action spécifique a été mis en place afin d’accroître la capacité des étapes finales de production et de contrôle.

Les expertises conjointes et le travail de fond en collaboration étroite avec les clients ont été menés tout au long de l’année et se poursuivent. Elles ont conduit à une restructuration en profondeur des modes de management et des méthodes de production préexistants. Cette action de fond se prolongera tout au long de l’année 2020. Une provision complémentaire de 15 M€ a été comptabilisée en 2019, afin de prendre en compte l’estimation à date du coût du traitement de la revue approfondie des processus qualité (notamment les frais d’expertises), estimé au total à 80 M€.

A date, Aubert & Duval ne fait l’objet d’aucun développement judiciaire dans le cadre de la mise en conformité des processus qualité.

Les conséquences des problèmes logistiques ont très fortement pénalisé la performance d’Aubert & Duval en 2019 : impact de - 49 M€ sur l’EBITDA, impact de - 160 M€ sur le FCF, dont une augmentation de 80 M€ du niveau de stock d’en-cours.

Chez Erasteel, le chiffre d’affaires est en baisse de 10 % à 205 M€, dans un marché en très forte contraction. L’EBITDA est ainsi en perte de - 27 M€ (vs 10 M€ en 2018), fortement impacté également par la baisse des prix des matières premières constatée ces derniers mois, en particulier celle du cobalt et du vanadium. Malgré les conditions de marché très défavorables, le FCF est en forte amélioration, proche de l’équilibre, à - 3 M€, notamment grâce à une bonne gestion du BFR et en particulier des stocks.

Compte-tenu des perspectives de marché actuelles d’Erasteel, une charge pour dépréciation d’actifs a été comptabilisée à hauteur de 25 M€ en autres produits et charges non courants fin 2019.

Perspectives

À la suite de la revue stratégique menée en 2018 et de la mise en conformité des processus qualité, la division Alliages Haute Performance a engagé dans la durée un programme de restructuration profonde. Celui-ci comporte plusieurs actions correctives dont :

  • la refonte des organisations et des pratiques managériales antérieures,
  • la revue du portefeuille de filiales et la focalisation des activités et investissements sur six segments majeurs,
  • l’amélioration de la performance opérationnelle, en particulier en matière de sécurité, de maîtrise de la qualité des produits, du service aux clients et de fiabilité des équipements.

Ces actions se poursuivront en 2020 au service d’un redressement durable des performances de la division.

Feuille de route RSE

Eramet est engagé dans une démarche responsable d’amélioration continue pour placer la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise au cœur de ses activités. Le Groupe a défini en 2018 sa feuille de route RSE, liant enjeux environnementaux et sociétaux prioritaires et vision stratégique du Groupe. Cette feuille de route 2018-2023 s’articule autour de trois axes : acteur engagé pour les femmes et les hommes, acteur économique responsable et acteur engagé pour la planète. Pour chacun des treize objectifs qui la constituent, ERAMET a défini des cibles quantitatives ou qualitatives.

Afin d’évaluer la progression globale de sa feuille de route, ERAMET mesure son indice de performance RSE sur la base des réalisations de l’année. Pour l’année 2019, cet indice atteint 112, soit 12 points de plus que les cibles fixées pour l’année (l’indice mesure l’avancement moyen global de la feuille de route). La majeure partie des objectifs fixés pour l’année a été atteinte. Plus de la moitié d’entre eux ont même dépassé les jalons fixés. C’est tout particulièrement le cas pour trois des objectifs environnementaux, portant respectivement sur la réhabilitation des sites miniers, les émissions de poussières et la valorisation des déchets industriels.

La stratégie de développement d’Eramet dans l’ensemble de ses filiales repose sur une implantation durable et contributive pour ses pays hôtes, fondée sur une logique de partenariat avec toutes ses parties prenantes. ERAMET, entreprise citoyenne et engagée, développe ses projets selon les meilleurs standards internationaux en matière environnementale, sociétale et éthique.

Perspectives

En ce début d’année, ERAMET suit avec attention l’évolution de l’épidémie de Coronavirus. La Chine est le principal consommateur mondial de manganèse, de nickel et de matières premières en général. A date, les opérations du Groupe n’ont pas été affectées de façon significative par l’épidémie.

Dans une conjoncture économique dégradée et incertaine, le Groupe fait face à de nombreux défis mais poursuit la réalisation de sa feuille de route stratégique en 2020 avec les objectifs suivants :

  • Objectif de production de plus de 5 Mt de minerai de manganèse
  • Poursuite de l’exécution du plan de sauvetage de la SLN : objectif d’exporter 2,5 Mth de minerai de nickel
  • Démarrage de la production à Weda Bay (Indonésie) prévu dès le 1er semestre

Grâce aux progrès intrinsèques significatifs attendus, et compte tenu de la dégradation des conditions de marché du manganèse, l’EBITDA prévisionnel de 2020 devrait être proche de 400 M€, avec l’hypothèse des conditions de marché de janvier 202029, et sans prise en compte à date de l’impact éventuel lié à l’épidémie de Coronavirus30.

Présentation des résultats annuels 2019

Une retransmission en direct sur Internet de la présentation des résultats annuels 2019 aura lieu le jeudi 20 février 2020 à 10h30 (heure de Paris), sur le site www.eramet.com. Les documents de présentation seront disponibles lors de la retransmission.

Pour s’inscrire, cliquer sur le lien affiché sur le site internet du Groupe (www.eramet.com).

Calendrier

28.04.2020 : Publication du chiffre d’affaires du 1er trimestre 2020

26.05.2020 : Assemblée Générale des actionnaires

29.07.2020 : Publication des résultats semestriels 2020


 

À PROPOS D’ERAMET

Eramet, groupe minier et métallurgique mondial, est un acteur clé de l’extraction et de la valorisation de métaux (manganèse, nickel, sables minéralisées) et de l’élaboration et la transformation d’alliages à forte valeur ajoutée (aciers rapides, aciers à hautes performances, superalliages, alliages d’aluminium ou de titane).

Le groupe accompagne la transition énergétique en développant des activités à fort potentiel de croissance, telles que l’extraction et le raffinage du lithium, et le recyclage.

Eramet se positionne comme le partenaire privilégié de ses clients des secteurs de la sidérurgie, l’aciérie inox, l’aéronautique, l’industrie des pigments, l’énergie, et les nouvelles générations de batteries.

En s’appuyant sur l’excellence opérationnelle, la qualité de ses investissements et le savoir-faire de ses collaborateurs, le groupe déploie un modèle industriel, managérial et sociétal vertueux et créateur de valeur. Entreprise citoyenne et contributive, ERAMET œuvre pour une industrie durable et responsable.

Eramet compte près de 13 000 collaborateurs dans une vingtaine de pays et a réalisé en 2019 un chiffre d’affaires d’environ 4 milliards d’euros.

Pour plus d’information, rendez-vous sur www.eramet.com

CONTACT INVESTISSEURS

Executive VP Strategy and Innovation - Investor Relations

Philippe Gundermann
T. 33 1 45 38 42 78

Investor Relations manager

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T. 33 1 45 38 37 02

 

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CONTACT PRESSE

Directrice de la Communication

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ANNEXES

§   Annexe 1 : Chiffre d’affaires

 En Millions d’euros1 T4 2019 T3 2019 T2 2019 T1 2019 2019 2018
DIVISION MINES ET METAUX

 

 
BU Manganèse 434 427 470 434 1 765 1 857
BU Nickel 216 216 182 164 778 738
BU Sables Minéralisés2 85 62 80
Mercredi 19 février 2020, 19h00 - LIRE LA SUITE
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