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Communication Officielle
Mardi 16 février 2021, 19h00  (il y a 38 mois)

Eramet : Bonne résilience du Groupe en 2020, grâce à une excellente performance opérationnelle et une forte génération de cash au second semestre

Paris, le 16 février 2021, 18h30

COMMUNIQUE DE PRESSE

Eramet : Bonne résilience du Groupe en 2020, grâce à une excellente performance opérationnelle et une forte génération de cash au second semestre

  • Gestion responsable de la crise
  • Atteinte des objectifs 2020 de la division Mines et Métaux :
    • 5,8 Mt de production de minerai de manganèse ( 22% par rapport à 2019), plus de 6 Mt de minerai transporté ( 30 %) au Gabon
    • 2,5 Mth d’export de minerai de nickel en Nouvelle-Calédonie ( 55%)
    • 3,4 Mth de production de minerai de nickel et 23,5 kt-Ni de ferroalliages en Indonésie
  • Maitrise des coûts de la division Alliages Haute Performance au S21 dans des marchés aéronautique et automobile très dégradés (-24 % de coûts chez A&D par rapport au T1 2020)
  • EBITDA de 398 M€ en 2020, avec une très forte progression au S2 (278 M€) par rapport au S11
    (120 M€) :
    • Près de 250 M€ de gains intrinsèques sur l’année, réalisés principalement grâce à la hausse des volumes de vente de manganèse et aux exports de minerai de nickel
    • Près de -480 M€ d’impact négatif des facteurs externes, avec notamment une baisse des prix du minerai de manganèse (près de -19 %) et du ferronickel (environ – 10 %) ainsi qu’une crise aéronautique profonde et durable
  • Free cash-flow (« FCF ») proche de l’équilibre en 2020 grâce à une forte génération de cash au S2 ( 174 M€), reflet de progrès structurels notamment sur le BFR :
    • Saisonnalité favorable de l’activité minière au S2, accentuée par la croissance continue des volumes
    • 1ère contribution de l’activité Weda Bay Nickel à hauteur de près de 60 M€ de FCF au S2
    • Retour à l’équilibre du FCF de la division Alliages Haute Performance au S2 (vs -165 M€ au S1), avec une nette réduction du besoin en fonds de roulement (« BFR »)
  • Résultat net part du Groupe de -675 M€, dont -623 M€ au S1, impacté principalement par des dépréciations d’actifs (-498 M€)
  • Endettement net de 1,3 Md€, stable par rapport à fin 2019, en réduction significative par rapport au
    30 juin
  • Indice de performance RSE élevé, supérieur à la cible
     
  • Perspectives 2021 :
    • Accroissement de la production à 7 Mt de minerai de manganèse dès 2021, grâce à l’ouverture du nouveau plateau minier au Gabon fin 2020 (plus de 20 % vs 2020)
    • Croissance des exports de minerai de nickel à plus de 3,5 Mth
    • Sur la base d’un consensus de prix moyen du minerai de manganèse à 4,5 $/dmtu et de cours du nickel au LME à 7,5 $/lb pour 2021, EBITDA prévisionnel de l’ordre de 600 M€2 en 2021, en forte augmentation par rapport à celui de 2020, avec une saisonnalité significativement plus favorable au S2
    • Ces perspectives s’inscrivent dans la dynamique de ce début d’année, sans rechute économique liée à la pandémie

Christel BORIES, Présidente-Directrice Générale du Groupe :

" En 2020, la pandémie a brutalement perturbé notre écosystème. Elle a notamment entraîné une crise économique majeure dans le secteur aéronautique, principal débouché de notre filiale Aubert & Duval.

Grâce à notre feuille de route exigeante, à la mobilisation et l’agilité des équipes, ainsi qu’à une gestion responsable de la crise, nous avons enregistré des succès remarquables dans nos activités minières et su saisir des opportunités, malgré les perturbations. Nous avons su également maitriser la consommation de cash, en particulier dans notre division Alliages haute performance dont la réactivité a été exceptionnelle sur la deuxième partie de l’année, et notre endettement est en forte baisse fin 2020 par rapport à fin juin.

2021 débute avec une belle dynamique du secteur des matières premières. Nous allons poursuivre le développement de notre production de manganèse au Gabon, accroître notre production de minerai de nickel en Indonésie et optimiser nos activités dans les sables minéralisés au Sénégal. Nous sommes également très attentifs à la mise en place de toutes les conditions nécessaires à la bonne exécution du plan de sauvetage de la SLN afin de garantir un avenir à cette filiale.

Dans la division Alliages Haute Performance, notre priorité reste l’adaptation des coûts au niveau de production dans un marché aéronautique dégradé. Parallèlement, nous travaillons aux modalités d’une éventuelle cession d’Aubert & Duval, pour faire émerger une offre satisfaisante et assurer l’avenir de cette activité stratégique pour la filière.

La transformation d’Eramet engagée depuis bientôt 4 ans apporte la preuve de sa pertinence : un nouveau modèle économique agile et durable, qui renforce le Groupe pour créer de la valeur et profiter pleinement de l’après-crise."

Le Conseil d’Administration d’Eramet, réuni le 16 février 2021 sous la présidence de Christel Bories, a arrêté les comptes de l’exercice 20203 qui seront soumis à l’Assemblée Générale du 28 mai 2021.

Sécurité et mesures de prévention de la pandémie

Le Groupe a fait preuve en 2020 d’une gestion responsable de la crise, face à la pandémie.

Il est resté pleinement mobilisé sur la réduction des accidents du travail en 2020, avec un fort recul du nombre d’accidents graves. Le taux d’accidents (TF24) s’établit à 4,1 en cumul à fin décembre 2020, et affiche une amélioration significative pour la 4ème année consécutive (divisé par 3 par rapport à 2016).

Le protocole sanitaire mis en place sur l’ensemble des sites du Groupe dès le mois de mars a permis de protéger la santé des collaborateurs. Il a fait l’objet de révisions régulières tout au long de l’année en fonction des évolutions de la pandémie et des recommandations des autorités locales.

Chiffres clés du groupe ERAMET

(Millions d’euros)120202019Var. (M€)Var.2 (%)
Chiffre d’affaires3 5533 671(118)- 3 %
EBITDA398630(232)- 37 %
Résultat opérationnel courant (ROC)106341(235)- 69 %
Résultat net part du Groupe (675)(184)(491)n.a.
Free Cash-Flow(36)(358)322 90 %
     
 31/12/2031/12/19Var. (M€)Var.2 (%)
Endettement net (1 333)(1 304)(29) 2 %
Capitaux propres9971 639(642)- 39 %
Gearing (Endettement net / capitaux propres)134 %80 % 54 ptsn.a.
Gearing au sens des covenants bancaires3106 %63 % 43 ptsn.a.
ROCE (ROC / capitaux employés4 de l’année n-1)3 %12 %- 9 ptsn.a.

1 Données arrondies au million le plus proche
2 Données arrondies au % supérieur ou inférieur
3 Ratio endettement net sur capitaux propres, hors impact IFRS 16 et hors prêt de l’Etat français à la SLN
4 Somme des capitaux propres, de l’endettement financier net, des provisions pour remise en état des sites, pour restructuration et autres risques sociaux, diminuée des immobilisations financières, hors capitaux employés Weda Bay Nickel.

Nota : l’ensemble des variations de l’exercice 2020 sont commentées par rapport à l’exercice 2019, sauf mention contraire. « S1 » correspond au 1er semestre de l’année, « S2 » au 2nd semestre.

L’année 2020 a été marquée par une crise sanitaire d’une ampleur inédite liée à la pandémie de Covid-19 qui s’est traduite par une récession économique mondiale impactant les prix des matières premières, en particulier le manganèse, et entrainant une crise profonde de la filière aéronautique, principal débouché de la division Alliages Haute Performance.

Dans ce contexte, le Groupe a su s’adapter rapidement et avec agilité. L’activité minière a enregistré de nouveaux records de production et a bénéficié du rebond du marché de l’acier en Chine dès le T2. La division Alliages Haute Performance a accéléré ses mesures de réduction de coûts et de maitrise de son BFR, ce qui a porté ses fruits au S2.

Le chiffre d’affaires du Groupe s’élève à 3 553 M€ en 2020, en légère baisse de - 3 % (- 2 % à périmètre et change constants5). La forte croissance des volumes de ventes de minerai de manganèse ( 37 %) et d’exports de minerai de nickel ( 55 %) a permis de compenser la forte baisse des prix du minerai de manganèse (- 19 %), ainsi que le recul des ventes aéronautiques chez Aubert & Duval.

L’EBITDA du Groupe s’élève à 398 M€. Le Groupe a réalisé d’importants progrès intrinsèques, en particulier au S2, renforcés par la saisonnalité favorable. Les facteurs externes ont cependant pesé très significativement sur la performance, compte tenu de l'impact de la pandémie.

Le Résultat opérationnel courant affiche 106 M€, principalement après prise en compte d’une charge d’amortissement des immobilisations de -281 M€.

Le résultat net part du Groupe est en net redressement au S2 (-52 M€). Il s’établit sur l’année à
- 675 M€, reflétant les dépréciations d’actifs liées à la crise (-498 M€), notamment A&D
(-197 M€), la mise sous cocon du projet lithium (- 113 M€) et la fermeture de l’activité manganèse métal au Gabon (-83 M€, comptabilisé au S2). La quote-part de résultat dans la joint-venture Weda Bay Nickel en Indonésie a contribué à hauteur de 79 M€ au résultat net du Groupe en 2020.

Le free cash-flow (« FCF ») s’élève à - 36 M€ à fin décembre 2020, avec une forte génération de trésorerie au S2 ( 174 M€, dont 229 M€ d’amélioration du BFR). Sur l'année, la division Mines & Métaux, hors projet lithium, a généré un FCF de près de 330 M€, dont 265 M€ au S2, reflétant l’excellente performance opérationnelle, la forte réduction du BFR et l’optimisation des investissements. La division Alliages Haute Performance affiche un FCF proche de l’équilibre au S2 (-10 M€) grâce à d’importants progrès sur les coûts et les stocks, après un S1 fortement pénalisé par l’impact de la pandémie sur ses marchés (FCF de
-165 M€).

Globalement, la forte génération de FCF du Groupe au S2 reflète l’excellente performance opérationnelle et le succès du plan de cash control initié dès le T1. Ce dernier a permis une nette amélioration du BFR de l’ordre de 30 jours de chiffre d’affaires par rapport à fin 2019, liée principalement à la baisse des stocks. La dynamique de maitrise du cash a également conduit à une réduction des investissements courants (- 26 %). 

Les investissements de croissance, y compris le plan de modernisation du Transgabonais, se sont élevés à 104 M€ en 2020 au Gabon, afin d’accompagner le développement organique de la production de minerai de manganèse, fortement créatrice de valeur avec un temps de retour sur investissement très court.

La dette nette s’établit à 1 333 M€ au 31 décembre 2020, stable par rapport à 2019.

Pour rappel, le Groupe a obtenu une suspension du calcul de covenants (« Covenant holidays ») pour juin et décembre 2020.

La trésorerie du Groupe reste élevée à 1 856 M€.

Les mesures de préservation de la trésorerie, telles que le contrôle strict des investissements industriels et du BFR, qui ont été prises dans le cadre du plan de cash control du Groupe, dont le succès a été démontré au S2 2020, sont maintenues en 2021.

Par ailleurs, il sera proposé à l’Assemblée Générale du 28 mai 2021 de ne pas verser de dividende au titre de l’exercice 2020.

Chiffres clés par activité

(Millions d’euros)120202019Variation (M€)Variation2 (%)
DIVISION MINES ET METAUX    
BU ManganèseChiffre d’affaires1 6991 765(66)- 4 %
 EBITDA442560(118)- 21 %
BU NickelChiffre d’affaires905778127 16 %
 EBITDA2138(17)- 46 %
BU Sables MinéralisésChiffre d’affaires276286(10)- 3 %
 EBITDA91106(14)- 13 %
Total Division3Chiffre d’affaires2 8802 82951 2 %
EBITDA554704(150)- 21 %
DIVISION ALLIAGES HAUTE PERFORMANCE    
A&D et ErasteelChiffre d’affaires680847(167)- 20 %
 EBITDA(119)(26)(93)n.a.

1 Données arrondies au million le plus proche
2 Données arrondies au % supérieur ou inférieur
3 Hors projet lithium

Division Mines et Métaux

BU Manganèse

La production de minerai de manganèse a atteint 5,8 Mt en 2020, en augmentation de  22 % par rapport à 2019, avec un rythme annuel de plus de 6 Mt atteint au S2 2020. Les volumes vendus ont également affiché une croissance significative. La contraction du secteur sidérurgique a conduit à un recul de la production et des ventes d’alliages de manganèse, toutefois limitée grâce à la saisie d’opportunités commerciales.

Dans un marché qui a baissé de – 15 %6 en valeur, la BU Manganèse a très bien résisté avec un chiffre d’affaires en léger recul de - 4% à 1 699 M€. La BU Manganèse reste le 1er contributeur en termes d’EBITDA pour le Groupe (442 M€).

Tendances de marché & prix

La production mondiale d’acier au carbone, principal débouché du manganèse, est en recul de
- 1,5 %7 en 2020 pour atteindre 1 847 Mt7. Ce chiffre masque cependant d’importantes disparités régionales et saisonnières. La production en Chine, qui représente environ 57 %7 de la production mondiale, a fortement rebondi dès le T2 sous l’impulsion du plan de relance chinois ( 17,2 %7 vs T1 2020). Sur l’ensemble de l’année, la production a progressé de 5,4 %7 en Chine, avec un niveau de stocks revenu à la normale en fin d’année. A l’inverse, la production d’acier est en forte baisse dans le reste du monde (- 9,3 %7 vs 2019) et notamment en Europe (- 14,4 %7) et en Amérique du Nord (- 18,1 %7) malgré la bonne reprise qui s’est matérialisée au T4.

L’offre mondiale de minerai de manganèse affiche un recul de - 2,7 %7 en 2020 compte tenu de la chute de la production au S1 à la suite de la fermeture temporaire de mines sud-africaines. Le S2 a marqué un fort rebond lorsque l’ensemble des mines a pu opérer à nouveau normalement. Le bilan offre/demande est très légèrement excédentaire sur l’ensemble de l’année. La réorientation des flux vers la Chine a conduit les stocks de minerai dans les ports chinois à plus de 7 Mt8 fin 2020 (soit environ 12 semaines de consommation).

Le prix moyen du minerai de manganèse CIF Chine 44 % s’élève à 4,6 USD/dmtu9 en 2020, en baisse de - 19 %9 par rapport à 2019 (5,6 USD/dmtu9). Le prix moyen au S2 2020 a chuté de près de 16 %9 comparé au S1 en raison notamment de la situation de surproduction globale. Le niveau d’activité soutenu en Chine en ce début d’année conduit à un raffermissement significatif des prix, à près de 5 USD/dmtu pour le minerai de manganèse actuellement.

Sur l’année, l’évolution globale des prix des alliages de manganèse en Europe reste négative avec une baisse des prix des alliages affinés9,10  mais aussi des alliages standard9,10. La reprise observée au T4 se poursuit en ce début d’année.

Activités

Au Gabon, l’objectif de production de minerai de manganèse a été atteint avec 5,8 Mt produites en 2020 ( 22 %). Le programme d’expansion de la mine conjugué à de constants progrès opérationnels a permis d’augmenter la production de 10 % au S2 2020 comparé au S1.
L’ouverture du nouveau plateau d’Okouma a eu lieu comme prévu en octobre, avec 72 M€ d’investissements de croissance en 2020 offrant un temps de retour très court.

La très bonne performance logistique de Setrag a permis d’augmenter les volumes transportés de minerai de Comilog de  30 % à 6 Mt en 2020, tout en assurant un très bon niveau de service pour les autres clients. Les ventes externes de Comilog progressent de 37 % à 5,3 Mt.

Malgré la faiblesse de la production d’acier au carbone en Europe et aux Etats-Unis, la production d’alliages de manganèse n’a baissé que de 6 % en 2020 à 698 kt. Les volumes de vente ont connu une baisse de seulement 2 % à 716 kt, reflétant une grande flexibilité du setup de production (produits et volumes) qui a permis le gain de nouvelles parts de marchés et l’élargissement géographique des marchés adressés.

L’activité d’électrolyse pour la production de manganèse métal au Gabon, largement déficitaire, a été définitivement arrêtée au T3, et l‘activité de production de silico-manganèse se poursuit.

Perspectives

La demande en acier carbone devrait repartir à la hausse en 2021, soutenue par la Chine et par le rebond entamé en Europe et aux Etats-Unis. Ce début d’année est marqué par le dynamisme du secteur, avec des niveaux de production en Europe et aux Etats-Unis toutefois toujours inférieurs à ceux de 2019.

Dans le cadre du programme de croissance modulaire et optimisée de la mine de Moanda, l’objectif de production est fixé à 7 Mt en 2021, soit plus de 20 % par rapport à 2020, avec un investissement de croissance, y compris la tranch du plan de modernisation du Transgabonais, de l’ordre de 150 M€ sur l’année et un temps de retour très rapide.

BU Nickel

Les marchés de la BU nickel ont été fortement impactés par le repli marqué du secteur de l’inox en 2020, malgré un net regain en Chine au S2.

En conséquence, les prix du ferronickel ont connu une forte décote par rapport au LME sur l’année, ce qui a impacté la performance financière de la SLN. Cependant, la forte croissance des prix et des exports de minerai de nickel, conjuguée à une hausse des prix au LME au T4 ont permis à la SLN11 d’afficher un chiffre d’affaires de 727 M€ ( 9% par rapport à 2019), et un EBITDA à 48 M€, dans un contexte local instable. 

La raffinerie de Sandouville a enregistré une perte d’EBITDA de -31 M€, dans des marchés en fort repli du fait des effets de la pandémie.

La BU Nickel affiche ainsi un chiffre d’affaires en croissance de 16% en 2020 à 905 M€, y compris
75 M€ liés au contrat d’off-take de Weda Bay Nickel, dont la production métallurgique a démarré avec succès au printemps.

L’EBITDA de la BU s’élève à 21 M€, en recul de 45 %.

Tendances de marché & prix

La production mondiale d’acier inoxydable a reculé de – 3,8 %12 à 49,7 Mt12 en 2020. Après un choc historique au S1 (- 11,4 %12 vs S1 2019) le secteur de l’inox est fortement reparti à la hausse au S2 ( 19,2 %12 vs S1). Ce rebond s’est effectué sous l’impulsion de la Chine qui a vu sa production augmenter de près de 30 %12 au S2 pour s’établir à 30,4 Mt12 en 2020, représentant environ 60 %12 de la production globale. Cette dynamique de la Chine traduit le stimulus gouvernemental orienté vers les infrastructures, les transports et la construction. L’Indonésie, autre producteur majeur, a vu ses volumes augmenter en 2020 de 23,6 %12 (près de 50 %12 au S2 vs S1). Dans le reste du monde, la reprise ne s’est pas encore matérialisée et la production est en baisse de - 17,2 %12 en 2020.

La demande mondiale de nickel primaire a ainsi reculé de – 3,6 %12 en 2020 à 2,3 Mt12, avec un fort contraste entre les deux semestres ( 17,5 %12 au S2 vs S1).

En parallèle, la production mondiale de nickel primaire a progressé de 5,2 %12 en 2020 pour atteindre 2,5 Mt12. La baisse des volumes issus des producteurs traditionnels et la chute des volumes de NPI13 chinois ont été plus que compensées par la forte progression de l’offre de NPI en Indonésie ( 68,7 %12). Le NPI représente ainsi 44 %12 de la production mondiale de nickel primaire en 2020.

Le bilan offre/demande du nickel affiche ainsi un excédent d’environ 183 kt en 2020. Les stocks de nickel au LME14 et SHFE14 ont augmenté de 40 % par rapport à fin 2019 (qui représentait un niveau bas) pour s’élever à 266 kt en fin d’année, et représentent environ 9 semaines de consommation15.

En 2020, la moyenne des cours au LME s’est établie à 6,25 USD/lb (13 783 USD/t), en baisse de seulement - 1 % par rapport à 2019. En fin d’année, les cours du LME ont toutefois progressé (7,24 USD/lb en moyenne au T4, soit 15 961 USD/t) sous l’effet de la forte demande chinoise et des perspectives de croissance liées aux batteries pour les véhicules électriques.

Compte tenu de la concurrence du NPI, le prix du ferronickel a cependant connu une forte décote par rapport au LME et affiche une baisse de - 10 % sur l’année.

Les prix du minerai de nickel sont restés soutenus, conséquence de l’entrée en vigueur depuis janvier 2020 de l’interdiction d’exporter les minerais de nickel depuis l’Indonésie, et du manque de minerai de qualité sur le marché. Le minerai de nickel de Nouvelle-Calédonie est aujourd’hui la principale source en termes de qualité pour le marché international. Ainsi le prix moyen minerai de nickel 1,8% CIF Chine s’élève à 91,0 $/th16 au S2 2020 ( 32 % vs S1 2020), et en moyenne à 79,9 $/th16 en 2020, en très forte hausse ( 36,2 %) par rapport à 58,6 $/th16 en 2019.

Activités

En Nouvelle-Calédonie, la production minière de la SLN a connu une forte croissance en 2020 pour atteindre 5,4 Mth17 ( 16 % vs 2019), avec une progression de 45 % au S2 par rapport au S1.  Cette hausse traduit à la fois la saisonnalité favorable au S2 ainsi que les effets du plan de sauvetage. Les exportations de minerai de nickel ont augmenté de 55 % à 2,5 Mth, en ligne avec l’objectif 2020, avec un rythme annuel de 4 Mth atteint sur la période de septembre à novembre.

Ces avancées majeures ont été réalisées malgré les perturbations sociétales en début d’année et les blocages de décembre. Ces arrêts ont eu pour effet de désorganiser les activités de production et d’empêcher d’alimenter correctement les fours de Doniambo d’une part, ainsi que plusieurs livraisons de minerai aux clients exports d’autre part.

Les ventes de ferronickel ont toutefois progressé de 7 % en 2020 à 50 kt, avec une production de 48 kt, stable par rapport à un niveau déjà bas en 2019.

L’augmentation des volumes de ventes de minerai de nickel à l’export, conjuguée à la hausse des prix du minerai, s’est traduite par une amélioration de 10 % du cash cost18 de la SLN à
5,35 $/lb en moyenne en 2020. Au S2, et malgré les perturbations du mois de décembre, le cash cost a ainsi baissé à environ 5,0 $/lb en moyenne.

Cette baisse des coûts de production démontre que le plan de sauvetage est pleinement efficace dans des conditions normales d’exploitation. En effet, malgré les perturbations de fin d’année et bien que le niveau visé des exportations ne soit pas encore atteint, la SLN affiche un FCF positif de 34 M€19 au S2. A fin décembre, la liquidité financière de la SLN s’élève à 110 M€.

Pour rappel, le plan de sauvetage de la SLN repose sur trois axes : la mise en place effective d’un modèle économique qui s’appuie sur la production de ferronickel de l’usine et les exports de minerais à faible teneur, la réduction du prix de l’énergie et l’amélioration de la productivité. La SLN dispose aujourd’hui d’une autorisation d’exporter 4 Mth de minerai par an ; le succès du plan de sauvetage nécessite de porter ce volume à 6 Mth. 

En ce début d’année, compte tenu des perturbations sur ses centres miniers, la SLN est contrainte d’ajuster au jour le jour ses activités minières et métallurgiques ainsi que le chargement des navires de minerai. Si les blocages sont à ce jour levés, la situation reste tendue en ce qui concerne la disponibilité du minerai, ce qui entrave gravement la progression du plan de sauvetage.

Dans ce contexte, la SLN a sollicité une procédure de conciliation auprès du président du Tribunal de Commerce mixte de Nouméa. L’objectif de cette procédure est de réunir au plus vite l’engagement de l’ensemble des parties prenantes concernées, afin de permettre la bonne exécution du plan de sauvetage, qui vise le redressement durable de la filiale calédonienne du Groupe.

En Normandie, l’usine de Sandouville est parvenue à maintenir son niveau de production
( 6 %) et ses ventes sur l’année ( 10 %). Cependant, l’activité a été perturbée en 2020 par un environnement de marché particulièrement dégradé pour les sels de nickel à forte valeur ajoutée, dû notamment à la chute du marché de l’électronique en Asie.  Le plan de redressement du site, qui fait l’objet d’une revue stratégique, dépend notamment d’un volume de production (nickel metal et sels) nettement supérieur.

En Indonésie, le démarrage de Weda Bay est un succès avec une rapide montée en puissance des opérations minières et de la production de ferroalliages de nickel à basse teneur. Après un démarrage fin 2019, la mine a produit près de 3,4 Mth de minerai en 2020, avec un rythme actuel de 6 Mth par an. Les premières coulées de ferroalliage de nickelont eu lieu fin avril. L’usine a atteint dès le mois d’août sa capacité nominale (35kt-Ni par an), en avance sur le planning prévisionnel et a produit 23,5 kt-Ni en 2020.

Perspectives

La production d’acier inoxydable devrait connaître une croissance importante en 2021, à la fois en Chine et en Indonésie, mais également dans le reste du monde. L’expansion du marché des batteries pour les véhicules électriques devrait être l’autre principal moteur de croissance de la demande de nickel primaire en 2021, notamment pour le nickel de classe 1.

Sur le marché du nickel de classe 2, la décote du prix du ferronickel par rapport au LME devrait rester significative.

Sous réserve d’un fonctionnement des opérations dans des conditions normales, l’objectif de volumes d’exportations de minerai de nickel de la SLN est de plus de 3,5 Mth en 2021 et la production de ferronickel de l’usine de Doniambo devrait s’établir à environ 50 kt.

A Weda Bay, la production de la mine devrait atteindre plus de 6 Mth en 2021. De plus, dans le cadre de sa stratégie de développement vers les métaux pour la transition énergétique, ERAMET a signé en décembre un accord avec BASF pour évaluer conjointement le développement d'un projet hydro-métallurgique de nickel-cobalt raffinés. Le projet vise un démarrage des installations au milieu de la décennie 2020, et valoriserait localement le minerai de Weda Bay. L’étude de faisabilité a démarré début 2021.

BU Sables Minéralisés

Dans un contexte de marché dégradé en raison de la crise sanitaire, la BU Sables Minéralisés affiche un chiffre d’affaires en légère baisse à 276 M€ (- 3 % vs 2019) et un EBITDA en recul de - 13 % à 91 M€.

Tendances de marché & prix

La demande mondiale des différentes applications du zircon a chuté d’environ - 17 % en 2020. En particulier, la consommation de zircon dans les céramiques, qui représente près de 50 % des débouchés, a été fortement impactée par la crise et a baissé d’environ - 16 % en 2020. La demande industrielle de zircon a été globalement faible dans tous les secteurs et toutes les géographies.

En parallèle, l’offre de zircon s’est contractée d’environ - 11 % en 2020. Malgré cela, le marché est resté excédentaire en 2020, conduisant à une diminution des prix de - 15 % à 1 333 USD/t20 en moyenne sur l’année.

La demande mondiale de pigments TiO221, principal débouché des produits titanifères22, est restée globalement stable en 2020 par rapport à 2019, malgré une forte contraction de la demande au S1 due à l’impact de la pandémie sur ses principaux débouchés (secteur de la construction et industrie automobile en repli). De la même manière, l’offre de produits titanifères n’a quasiment pas évolué (- 1 %) et le bilan offre/demande est resté légèrement excédentaire en 2020, comme en 2019.

Malgré cette situation excédentaire, le prix moyen du laitier de titane de qualité CP, produit à forte valeur ajoutée, a progressé de 4,6 % à 786 USD/t en 2020 principalement grâce à la hausse de la demande de pigments TiO2 en Chine au S2.

Activités

Au Sénégal, la production de sables minéralisés a continué à progresser en 2020 pour atteindre 762 kt ( 4 %), grâce à l’optimisation de la performance opérationnelle et malgré une teneur légèrement plus basse dans la zone du gisement exploitée.

La production de zircon a augmenté de 2 % à 59 kt, et les volumes de vente ont progressé de 7 % pour atteindre 62 kt.

En Norvège, la production de laitier de titane s’élève à 199 kt en 2020, en hausse de 5 %. Cela constitue la meilleure performance annuelle de production de l’usine depuis son démarrage. Les volumes de vente ont progressé de 8 % à 195 kt.

Perspectives

Les marchés des sables minéralisés sont fortement corrélés à l’économie mondiale, l’utilisation de pigments et de céramiques étant liée aux dynamiques d’urbanisation et de modernisation des économies. En ce début d’année, la demande de zircon semble bien orientée, en particulier du fait d’un restockage dans l’ensemble de la supply chain et d’une reprise marquée dans le secteur des céramiques. De même, la demande des matières premières titanifères de haute qualité devrait être soutenue. Cela devrait être particulièrement favorable au laitier de titane de qualité chlorure produit par l’usine norvégienne de la BU Sables Minéralisés.

L’accord de cession de l’usine norvégienne de TiZir signé en mai 2020 entre ERAMET et Tronox n’a pas pu obtenir les autorisations règlementaires nécessaires de la part des autorités de la concurrence britanniques. De ce fait, Tronox a décidé en janvier 2021 de se retirer unilatéralement du processus de cession. ERAMET continuera en conséquence d’exploiter et d’optimiser l’usine de TiZir qui réalise de bonnes performances opérationnelles.

En 2021, le volume annuel de production de sables minéralisés devrait être du même ordre de grandeur que celui atteint en 2020.

Division Alliages Haute Performance

L’effondrement sans précédent du secteur aéronautique, conjugué à un fort recul de l’industrie automobile ont fortement affecté les performances de la division Alliages Haute Performance à compter du T2 2020. Le chiffre d’affaires de la division recule de - 20 % à 680 M€, avec un EBITDA de - 119 M€.

Le chiffre d’affaires d’Aubert & Duval (« A&D »)23 a diminué de – 16 % à 539 M€, avec un EBITDA de
- 87 M€ et un FCF négatif à -153 M€ sur la période, en net redressement au S2 ( 3 M€).

Erasteel a vu ses ventes chuter de - 31 % à 142 M€ en 2020, et a enregistré un EBITDA de - 32 M€.

Tendances de marché & prix

Le secteur aéronautique, qui représente près de 70 % du chiffre d’affaires d’A&D (78 % en 2019), a connu une chute brutale en 2020 provoquée par la pandémie et l’effondrement du trafic aérien 
(-80 %24 depuis mi-mars 2020). L’impact de cette crise est profond sur l’ensemble de la chaine d’approvisionnement aéronautique, avec de nombreux reports et annulations de commandes qui affectent les fournisseurs et sous-traitants de la filière.    

Les livraisons d’avions ont atteint en 2020 un point historiquement bas avec seulement 723 avions livrés par Airbus et BOEING sur l’ensemble de l’année, une baisse de 42 % par rapport à 2019. En plus de la crise globale du secteur, BOEING a souffert des difficultés techniques du monocouloir 737 MAX dont l’essentiel des appareils et des chaines de production ont été à l’arrêt en 2020.

Les marchés de la souveraineté nationale (défense et nucléaire) ainsi que ceux de l’énergie ont résisté à la crise, notamment grâce à de vastes programmes d’investissements publics qui soutiendront la demande.

L’industrie automobile, qui représente près de la moitié des ventes d’Erasteel, a également été touchée par la crise. Malgré un rebond des ventes en Asie au S2 2020, les ventes de véhicules légers ont reculé de - 13 %25  en 2020.

Activités

Dans ce contexte particulièrement dégradé, le chiffre d’affaires aéronautique d’A&D a chuté à 367 M€ en 2020 (- 24 % vs 2019), après une année 2019 déjà affectée par les conséquences des dysfonctionnements dans le système de management de la qualité. Sur les deux dernières années, le recul s’élève à - 37 %. Des avancées majeures ont cependant été réalisées sur le plan commercial avec le renouvellement de contrats ou la prise de nouveaux marchés avec des acteurs de premier plan : Airbus, BOEING et GE.

Le chiffre d’affaires Energie et Défense est en forte croissance à 103 M€ ( 47 %), grâce notamment aux ventes accrues de disques pour turbines terrestres (marché de l’énergie). L’année 2020 a également vu le renforcement du carnet de commandes du secteur de la souveraineté nationale.

Dès le T2, afin de faire face à la crise et de s’adapter au contexte de marché fortement dégradé, A&D a ajusté le niveau de production site par site grâce aux dispositifs en vigueur. Ainsi, le niveau d’activité a été revu en fonction du carnet de commandes pour chaque ligne de produit, atelier par atelier.

Le dispositif d’APLD (Activité Partielle Longue Durée), dont bénéficie A&D, a permis de réduire significativement les heures travaillées sur le court terme. A moyen terme, un projet de plan d'adaptation de l’organisation et de l'emploi est en cours de négociation avec les instances représentatives du personnel. Il vise des suppressions de postes par le biais d’un plan de départs volontaires.

Les nombreuses actions d’adaptation des coûts au niveau d’activité et de maitrise de la consommation de trésorerie mises en place par A&D dès le S1 ont porté leurs fruits au S2 avec un free cash-flow à l’équilibre ( 3 M€ vs -156 M€ au S1). Les achats de matières premières ont été réduits de près de moitié, les achats généraux d’environ 30 % et la masse salariale d’environ 25 % par rapport au T1 2020. Le BFR d’A&D est revenu au niveau de fin 2019 en nombre de jours de chiffre d’affaires, grâce à la baisse des stocks principalement.

Pour Erasteel, le contexte difficile du marché de l’automobile a largement impacté la production et les ventes en 2020. Un ajustement du dispositif de production a été mis en place afin de répondre au mieux aux besoins des clients. La bonne maitrise des dépenses et du BFR ont permis de limiter la consommation de cash à -21 M€.

Par ailleurs, un important travail de simplification des organisations a été réalisé en 2020 pour la division, conduisant à l’arrêt effectif à fin 2020 des activités de certaines filiales aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Chine et en France.

Perspectives

Le trafic passager dans le secteur aérien ne devrait retrouver son niveau d’avant crise qu’en 2024 au plus tôt selon les prévisions du secteur. Les principaux avionneurs ont d’ores et déjà ajusté durablement à la baisse leurs cadences de production, en particulier pour les gros porteurs.

Concernant le marché de l’automobile, toujours très incertain, la production mondiale est attendue en hausse en 2021.

En 2021, en parallèle de la revue stratégique des activités de la division, la priorité reste la poursuite de l’adaptation des coûts au niveau de production dans un marché dégradé, en particulier dans le secteur aéronautique.

Concernant une éventuelle cession d’A&D, le Groupe étudie les meilleures solutions pour faire émerger une offre satisfaisante et assurer l’avenir de cette activité stratégique de la filière aéronautique.

Feuille de route RSE

En 2020, Eramet a apporté les preuves de son engagement d’entreprise citoyenne et contributive :

  • La performance ESG est de mieux en mieux reconnue : après Vigeo-Eiris en 2019, la démarche RSE d’Eramet a été valorisée par ISS ESG cette année, qui a accordé au Groupe le statut 'Prime' pour la première fois, avec un score global de B- (contre C obtenu en 2017)26. ERAMET a également obtenu la note B, en net progrès, dans le questionnaire Climate Change du classement 2020 du Carbon Disclosure Project (CDP),
  • Dans un contexte d’augmentation de la production, les ambitions environnementales du Groupe ont été maintenues et ont pris une avance significative, notamment sur les objectifs concernant l’économie circulaire et la réduction de l’intensitéCO2 des produits (- 25,4 %, très en avance sur notre cible de - 26 % en 2023),
  • Enfin, par ses actions solidaires dans tous ses pays d’implantation, ERAMET a contribué à lutter contre les conséquences de la pandémie en mettant à la disposition des Etats et des populations locales, des équipements médicaux et des biens de première nécessité. Les dépenses d’investissement communautaire et de mécénat en 2020 se sont élevées à 16,8 M€ dont 10 M€ ont été mobilisés en réponse à la lutte contre le Covid-19.

Perspectives

Les marchés de la division Mines et Métaux restent bien orientés en ce début d’année 2021, principalement grâce au dynamisme de l’économie chinoise, avec également de meilleures perspectives à court terme en Europe et aux Etats-Unis. Cependant, le contexte économique global des matières premières reste incertain pour l’année.

La division Alliages Haute-Performance subit sur son marché principal la crise du secteur aéronautique, qui devrait mettre plusieurs années à se résorber. Elle bénéficie toutefois de solides perspectives sur les marchés de la souveraineté nationale et de l’énergie ainsi que de la reprise attendue du secteur automobile.

En 2021, le Groupe poursuit la réalisation de sa feuille de route stratégique avec de nouveaux progrès intrinsèques significatifs attendus, notamment grâce à l’atteinte des objectifs suivants :

  • Production de 7 Mt de minerai de manganèse,
  • Exports de plus de 3,5 Mth de minerai de nickel, dans le cadre de la poursuite de l’exécution du plan de sauvetage de la SLN,
  • Production de plus de 6 Mt de nickel à Weda Bay.

Cette dynamique de croissance organique devrait contribuer à accentuer la saisonnalité traditionnelle des activités minières.

En 2021, les investissements du Groupe pourraient s’élever à environ 300 M€ de capex courants et à environ 200 M€ de capex de croissance pour alimenter le développement organique, principalement dans le manganèse.

Sur la base d’un consensus de prix moyen du minerai de manganèse à 4,5 $/dmtu et de cours du nickel au LME à 7,5 $/lb pour 2021, l’EBITDA prévisionnel est attendu de l’ordre de 600 M€27 en 2021, en forte augmentation par rapport à celui de 2020, avec une saisonnalité significativement plus favorable au S2.

Ces perspectives s’inscrivent dans la dynamique de ce début d’année, sans rechute économique liée à la pandémie. Elles sont en ligne avec la feuille de route stratégique, et visent à rendre encore plus robuste le modèle économique d’Eramet, pour renforcer le Groupe et profiter pleinement de l’après-crise.

Présentation des résultats annuels 2020

Une retransmission en direct sur Internet de la présentation des résultats annuels 2020 aura lieu le mercredi 17 février 2021 à 10h30 (heure de Paris), sur le site www.eramet.com. Les documents de présentation seront disponibles lors de la retransmission.

Pour s’inscrire, cliquer sur le lien affiché sur le site internet du Groupe (www.eramet.com).

Calendrier

26.04.2021 : Publication du chiffre d’affaires du 1er trimestre 2021

28.05.2021 : Assemblée Générale des actionnaires

28.07.2021 : Publication des résultats semestriels 2021

À PROPOS D’ERAMET

Eramet, groupe minier et métallurgique mondial, est un acteur clé de l’extraction et de la valorisation de métaux (manganèse, nickel, sables minéralisés) et de l’élaboration et la transformation d’alliages à forte valeur ajoutée (aciers rapides, aciers à hautes performances, superalliages, alliages d’aluminium ou de titane).

Le Groupe accompagne la transition énergétique sur des activités à fort potentiel de croissance, telles que le lithium et le recyclage.

Eramet se positionne comme le partenaire privilégié de ses clients des secteurs de la sidérurgie, l’aciérie inox, l’aéronautique, l’industrie des pigments, l’énergie, et les nouvelles générations de batteries.

En s’appuyant sur l’excellence opérationnelle, la qualité de ses investissements et le savoir-faire de ses collaborateurs, le groupe déploie un modèle industriel, managérial et sociétal vertueux et créateur de valeur. Entreprise citoyenne et contributive, ERAMET œuvre pour une industrie durable et responsable.

Eramet compte plus de 13 000 collaborateurs dans 20 pays et a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 3,5 milliards d’euros.

Pour plus d’information, rendez-vous sur www.eramet.com

CONTACT INVESTISSEURS

Executive VP Strategy and Innovation - Investor Relations

Philippe Gundermann
T. 33 1 45 38 42 78

Investor Relations Manager

Sandrine Nourry-Dabi
T. 33 1 45 38 37 02

 

 

 
CONTACT PRESSE

Directrice de la Communication

Pauline Briand

T. 33 1 45 38 31 76

Mardi 16 février 2021, 19h00 - LIRE LA SUITE
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