Communication Officielle
Vendredi 16 février 2018, 07h45 (il y a 72 mois) EDF : Résultats annuels 2017 Objectifs financiers 2017 atteints. Objectifs 2018 confirmés Plan de performance en avance
Résultats annuels 2017
Le Conseil d'administration d'EDF, réuni le 15 février 2018 sous la présidence de Jean-Bernard Lévy, a arrêté les comptes consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2017. Jean-Bernard Lévy, Président-Directeur Général d'EDF a déclaré : « Conformes à nos prévisions, les résultats 2017 démontrent la solidité d'EDF, une nouvelle fois bénéficiaire, dans un contexte de marché difficile. Poursuivant le déploiement de sa stratégie CAP 2030 et la bonne exécution de son plan de performance, le Groupe a renforcé son bilan en réduisant son endettement financier de 4,4 Md€ en 2017. Nous engageons une accélération sans précédent dans les énergies renouvelables avec le lancement du Plan Solaire d'EDF, ainsi que le renforcement de nos initiatives commerciales. S'appuyant sur des équipes mobilisées au service de la transition énergétique et sur une filière nucléaire refondée, EDF dispose ainsi de bases solides pour réussir le rebond attendu en 2018. » Évolution des résultats du groupe EDF
Évolution de l'EBITDA du groupe EDF
Les résultats de l'année 2017 sont conformes aux attentes malgré le recul de la production nucléaire et hydraulique en France et des conditions de prix dégradées sur presque toutes les géographies du Groupe. Les actions d'optimisation opérationnelle et l'accélération de la baisse des coûts ont permis de dégager un EBITDA L'EBITDA du segment France - Activités de production et commercialisation s'élève à 4 876 millions d'euros. Retraité de l'impact de la régularisation tarifaire[14] intervenue en 2016, il est en diminution organique de 7,9 %. Cette évolution est principalement liée au recul de la production nucléaire et hydraulique, à l'impact de l'achat des volumes nécessaires à la couverture des souscriptions ARENH dans un contexte de marché tendu et, dans une moindre mesure, à des conditions défavorables sur le marché aval. L'EBITDA du segment France - Activités régulées[15] atteint 4 898 millions d'euros. Retraité de la régularisation tarifaire14 intervenue en 2016, il est en diminution organique de 3,8 %. Le tassement des volumes acheminés par Enedis, l'impact des tempêtes et ouragans et des éléments favorables en 2016 sans équivalent en 2017 expliquent cette évolution. Au Royaume-Uni, l'EBITDA s'élève à 1 035 millions d'euros, en baisse organique de 33,3 %, due essentiellement à l'impact significatif de la baisse des prix réalisés du nucléaire. En Italie, l'EBITDA est en hausse organique de 42,1 %, à 910 millions d'euros en raison notamment d'une évolution favorable des prix de vente d'électricité et de l'optimisation des moyens de production gaz. La performance des activités exploration et production dans les hydrocarbures, dans un contexte marqué par la hausse à la fois du prix du gaz et du brent et de la production liée à la mise en service d'une nouvelle plateforme, contribue également à cette évolution favorable de l'EBITDA. La performance d'EDF Énergies Nouvelles est soutenue par une production d'électricité renouvelable en hausse L'EBITDA du segment Autre international s'élève à 457 millions d'euros, en baisse organique de 17,9 %, principalement du fait de la baisse des prix de l'électricité et d'une moindre production en Belgique. La révision défavorable de l'index du prix du contrat de vente d'électricité au Brésil a également contribué à la baisse. Performance opérationnelle En France, la production nucléaire s'établit à 379,1 TWh en recul de -1,3 % (4,9 TWh) par rapport à 2016. En 2017, la production nucléaire a été affectée par des indisponibilités techniques (notamment avec les arrêts fortuits de longue durée de Flamanville 1 et Cattenom 1) et par des prolongations d'arrêts pour maintenance sur plusieurs réacteurs. La mise à l'arrêt provisoire des quatre réacteurs de Tricastin, suite à la demande de l'ASN, a également conduit à une perte de production de 6 TWh sur le dernier trimestre. La production hydraulique s'élève à 37,1 TWh[16], en baisse de 5,3 TWh par rapport à 2016 du fait de conditions hydrologiques particulièrement défavorables, 2017 étant l'année la plus sèche depuis 2011. En complément, les centrales thermiques ont été plus fortement sollicitées. Leur production, en hausse Au Royaume-Uni, la production nucléaire de 63,9 TWh confirme la bonne performance opérationnelle. Elle est en légère baisse de 1,2 TWh par rapport à une année 2016 record du fait notamment d'un faible niveau d'arrêts planifiés en 2016 et en raison de la prolongation de l'arrêt de Sizewell B fin 2017. La production d'EDF Énergies Nouvelles s'élève à 12,6 TWh, en augmentation de 11 % par rapport à 2016. En France, dans un contexte d'intensité concurrentielle croissante, la part de marché sur le segment des clients particuliers est de 85,5 % soit une perte nette d'environ un million de clients. Sur le segment des clients professionnels, la part de marché résiste bien et se situe à un niveau de 64,6 %, grâce notamment à des reconquêtes de clients. Le groupe EDF a mis en place un plan de risposte avec le lancement de nouvelles offres (notamment « Vert électrique ») et une adaptation rapide des coûts commerciaux. En Europe, le Groupe résiste bien sur le segment des clients particuliers notamment au Royaume-Uni, en Belgique et en Italie, où l'acquisition en cours de GNVI apportera un relais de croissance à partir de 2018. La croissance du chiffre d'affaires de Dalkia ( 6,1 % en variation organique) est notamment portée par le développement des activités dans les réseaux de chaleur et de froid, de nouveaux contrats dans l'industrie et à l'international, et l'acquisition d'Imtech au Royaume-Uni. Par ailleurs la part des énergies renouvelables et de récupération dans le mix énergétique représente 37 %, soit 8 % par rapport à 2016. Citelum a signé de nombreux contrats en 2017 avec notamment la ville de Dijon, la ville de Mexico et la ville d'Albuquerque. Fenice a renouvelé le contrat avec FIAT pour 5 ans renouvelable une fois. Résultat Net Le résultat financier est en amélioration de 1 097 millions d'euros par rapport à 2016 grâce notamment à une augmentation des plus-values de cession d'actifs dédiés et à une moindre charge de désactualisation en raison principalement d'une baisse du taux d'actualisation des provisions nucléaires en France au 31 décembre 2017 par rapport à la clôture annuelle précédente (-0,1 % en taux réel) moins prononcée que celle constatée au 31 décembre 2016 (-0,2 %). Le résultat net courant s'établit à 2 820 millions d'euros en 2017, en baisse de 31,0 % par rapport à 2016. Il intègre la baisse de l'EBITDA qui est partiellement compensée par l'amélioration du résultat financier et par la baisse de l'impôt sur les sociétés. Le résultat net part du Groupe s'élève à 3 173 millions en 2017, en hausse de 322 millions d'euros par rapport Plan de performance en avance L'année 2017 a été marquée par des progrès décisifs dans le déploiement du plan de performance annoncé en avril 2016. En premier lieu, les charges opérationnelles[18] ont été réduites de 431 millions d'euros en 2017 par rapport à 2016, soit une réduction cumulée d'environ 706 millions d'euros entre 2015 et 2017. L'ensemble des segments contribuent à ce résultat avec en particulier une baisse des charges opérationnelles en 2017 de 5,2 % sur le segment France - Activités de production et commercialisation, notamment grâce à une baisse du coût des fonctions support et à l'adaptation des coûts des fonctions commerciales. L'Italie affiche une baisse de 4,1 %, la Belgique de 3,0 %. Par ailleurs les plans d'optimisation ont un impact positif de 431 millions d'euros sur le besoin en fonds de roulement en 2017, soit une optimisation cumulée de 1,9 milliard d'euros sur la période 2015-2017, ce qui permet de dépasser l'objectif avec un an d'avance. Enfin, le plan de cessions se déroule avec succès puisqu'il atteint 8,1 milliards d'euros de cessions réalisées sur la période 2015 - 2017, soit déjà plus de 80 % de l'objectif 2020 atteint à mi-parcours. Dividende proposé au titre de 2017 : 0,46 euro par action, soit un taux de distribution Le Conseil d'administration d'EDF du 15 février 2018 a décidé de proposer à l'Assemblée générale mixte des actionnaires du 15 mai 2018 le versement d'un dividende de 0,46 euro par action au titre de l'exercice 2017, correspondant à 60 % de taux de distribution du résultat net courant[19]. En tenant compte de l'acompte sur dividende de 0,15 euro par action payé en décembre 2017, le solde du dividende à distribuer au titre de l'exercice 2017 s'élève à 0,31 euro par action pour les actions bénéficiant du dividende ordinaire. Sous réserve de l'approbation de l'Assemblée générale, conformément à l'article L. 232-18 du code de commerce et à l'article 25 des statuts de la Société, le Conseil d'administration d'EDF du 15 février 2018 a décidé de proposer à chaque actionnaire la possibilité d'opter pour le paiement en actions nouvelles de la Société du solde du dividende à distribuer au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2017. En cas d'exercice de l'option, les actions nouvelles seront émises à un prix égal à 90 % de la moyenne des premiers cours cotés de l'action EDF sur le marché réglementé d'Euronext Paris lors des vingt séances de bourse précédant le jour de l'Assemblée, diminuée du montant du solde du dividende restant à distribuer au titre de l'exercice 2017, le tout arrondi au centime d'euro supérieur. Le Conseil d'administration d'EDF du 15 février 2018 a fixé les modalités de règlement du solde du dividende au titre de l'exercice 2017 qui seront proposées au vote des actionnaires lors de l'Assemblée générale
Cash flow et Endettement financier Les investissements nets totaux y compris acquisitions et hors plan de cession d'actifs s'élèvent à 16 milliards d'euros. Compte tenu des cessions d'actifs significatives réalisées en 2017 (6 193 millions d'euros en 2017 contre 1 139 millions d'euros en 2016), les investissements et acquisitions nets totaux s'élèvent à 9 810 millions d'euros en 2017 contre 11 663 millions d'euros en 2016. Par ailleurs, le total des investissements nets, hors Linky[20], nouveaux développements[21] et hors plan de cession d'actifs 2015-2020, s'élève à 11 968 millions d'euros, en légère hausse de 1,3 % par rapport à 2016, en lien avec l'accélération des investissements dans le renouvelable. Le cash flow après investissements nets s'établit à 1 853 millions d'euros, en amélioration significative
L'endettement financier net du Groupe s'élève à 33,0 milliards d'euros à fin 2017. Il était de 37,4 milliards d'euros au 31 décembre 2016. Cette amélioration résulte principalement de l'augmentation de capital de 4 milliards d'euros et des cessions d'actifs réalisées en 2017. Le ratio d'endettement financier net/EBITDA s'élève à 2,4x Perspectives Le Groupe poursuit le déploiement de son plan stratégique et confirme ses objectifs pour 2018[25] :
Dans un contexte marqué par un recul attendu de la production nucléaire en France par rapport à 2018, en 2019 les mesures de réduction des charges opérationnelles26 seront amplifiées, l'objectif étant revu à la hausse Le taux de distribution cible 2019 du résultat net courant31 est confirmé à 45 %-50 %. Principaux résultats du Groupe par segment France - Activités de production et de commercialisation
Le chiffre d'affaires du segment France - Activités de production et commercialisation s'élève à 35 606 millions d'euros. Retraité de l'impact de la régularisation tarifaire33 intervenue en 2016, il est en augmentation organique La baisse de la production nucléaire et hydraulique par rapport à 2016 a pénalisé l'EBITDA d'un montant estimé Par ailleurs, l'EBITDA diminue d'environ 311 millions d'euros par rapport à 2016 par l'effet net des interventions sur les marchés de gros, notamment du fait d'achats supplémentaires, dans un contexte de prix élevés, nécessaires pour l'approvisionnement des souscriptions ARENH 2017. Ces achats ont également visé à pallier la moindre production nucléaire liée aux contrôles supplémentaires en lien avec la problématique ségrégation carbone, notamment au premier semestre. Cet effet est partiellement compensé au second semestre 2017, le dernier trimestre 2016 ayant été marqué par des rachats à prix particulièrement élevés liés à la moindre disponibilité du parc nucléaire. L'intensité concurrentielle croissante qui s'est traduite par une perte nette d'environ un million de clients résidentiels, ainsi que les effets prix négatifs sur les nouvelles offres, ont affecté l'EBITDA pour un montant net estimé de -341 millions d'euros. L'évolution des tarifs, hors prise en compte de la capacité dans l'empilement tarifaire, conduit à une baisse estimée de -363 millions[34] d'euros par rapport à 2016. La mise en place du mécanisme de capacité au 1er janvier 2017 a un impact favorable pour un montant estimé Le climat, généralement plus doux qu'en 2016, le pic de froid du début de l'année 2017, ainsi que l'effet année bissextile en 2016, ont pesé négativement pour un montant estimé de 186 millions d'euros sur l'année 2017 par rapport à 2016. Dans le cadre du plan de performance du groupe EDF, les charges opérationnelles[35] ont diminué d'un montant estimé de 494 millions d'euros, soit -5,2 %, grâce à des actions de performance opérationnelle et à la maîtrise de la masse salariale. Ces actions sont engagées dans toutes les entités, avec notamment une baisse du coût des fonctions support et l'adaptation des coûts des fonctions commerciales. France - Activités régulées[36]
Le chiffre d'affaires 2017 du segment France - Activités régulées, s'élève à 15 896 millions d'euros. Retraité de l'impact de la régularisation tarifaire38 relatif à Électricité de Strasbourg intervenue en 2016, il est en augmentation organique de 1,3 %. L'EBITDA s'élève à 4 898 millions d'euros. Retraité de l'impact de la régularisation des tarifs réglementés, il est en baisse organique de 3,8 % avec notamment un effet défavorable lié à la baisse des volumes acheminés par Enedis[39] de 42 millions d'euros[40]. La demande est en diminution de 0,4 TWh (soit -0,2 %). Pour mémoire, les impacts liés à la baisse de la demande sont éligibles au mécanisme de rattrapage tarifaire (CRCP). L'année 2017 a également été marquée par des tempêtes d'intensité exceptionnelle en France métropolitaine avec un impact négatif estimé à -60 millions d'euros correspondant aux coûts d'exploitation liés aux interventions et aux indemnités de coupure en métropole. Les ouragans sur les îles de Saint-Martin et Saint-Barthélemy ont pesé pour un coût estimé de -23 millions d'euros. L'ensemble des éléments défavorables ne sont que partiellement compensés par les hausses des tarifs pour Enedis en lien avec l'entrée en vigueur de TURPE 5 au 1er août 2017 (augmentation du tarif d'acheminement sur le réseau de distribution de 2,71 %) d'un montant estimé de 102 millions d'euros. La baisse résiduelle de l'EBITDA à hauteur de 168 millions d'euros est essentiellement liée à des éléments favorables en 2016, sans équivalent en 2017, principalement en lien avec les activités insulaires. Royaume-Uni
La contribution du Royaume-Uni au chiffre d'affaires du Groupe s'élève à 8 688 millions d'euros en 2017, en baisse organique de 0,8 % par rapport à 2016. L'EBITDA s'élève à 1 035 millions d'euros, en baisse organique de 33,3 % par rapport à 2016. L'EBITDA est pénalisé par le recul de la marge énergie principalement lié à la baisse des prix réalisés du nucléaire (-12 %). La production nucléaire s'élève à 63,9 TWh, confirmant la bonne performance du parc, après une année 2016 exceptionnelle. Le nombre de comptes clients résidentiels est en légère baisse par rapport à fin décembre 2016, reflet d'une bonne résistance dans un contexte fortement concurrentiel. Par ailleurs la consommation diminue en raison du développement de l'efficacité énergétique. Par ailleurs, la garantie de l'Infrastructure and Projects Authority (IPA) octroyée dans le cadre du projet HPC a été formellement annulée le 5 février 2018 à la demande d'EDF. Italie
En Italie, le chiffre d'affaires 2017 s'élève à 9 940 millions d'euros, en baisse organique de 10,6 % par rapport Dans les activités Électricité, l'EBITDA est en hausse organique de 26 millions d'euros soit 10,0 % par rapport à 2016. Il bénéficie de l'évolution favorable des prix de vente et de l'optimisation des moyens de production gaz. Par ailleurs, la production hydroélectrique se situe à un niveau faible en 2017. L'EBITDA des activités Hydrocarbures ressort lui aussi en hausse organique de 96 millions d'euros soit 19,7% par rapport à 2016, bénéficiant de l'évolution favorable des prix du gaz et du brent et d'une hausse des volumes produits suite à la mise en service d'une nouvelle plateforme en Égypte. Les coûts de maintenance de l'activité exploration-production ont également été optimisés. Par ailleurs, l'EBITDA bénéficie de l'effet positif de la cession du siège à Milan pour un montant d'environ 100 millions d'euros[41]. Autres métiers
Le chiffre d'affaires du segment Autres métiers s'élève à 7 813 millions d'euros, en baisse organique de 1,0 % par rapport à 2016. L'EBITDA est en baisse organique de 24,7 %, à 1 566 millions d'euros. La contribution d'EDF Énergies Nouvelles à l'EBITDA du Groupe s'élève à 751 millions d'euros, en baisse organique de 127 millions d'euros (-14,8 %) par rapport à 2016, du fait de moindres cessions d'actifs par rapport à une année 2016 soutenue. En revanche, la production (y compris Futuren) marque une forte croissance de près L'EBITDA de Dalkia s'établit à 259 millions d'euros, en baisse organique de 4 millions d'euros (-1,6 %). La signature ou le renouvellement de nombreux contrats commerciaux, l'évolution favorable de l'indexation contractuelle des prestations de services et l'effet positif de la hausse du prix de l'énergie ont contribué favorablement à l'évolution de l'EBITDA. Cependant, cette performance financière est pénalisée par des difficultés opérationnelles ponctuelles sur un contrat porté par une filiale. L'EBITDA d'EDF Trading s'élève à 358 millions d'euros en 2017, en baisse organique de 46,8 % après un exercice 2016 exceptionnel caractérisé par une forte hausse des prix de l'électricité et de la volatilité en Europe en fin d'année, ainsi qu'en raison des conditions de marché difficiles en Amérique du Nord. Une réorganisation est en cours sur cette région. Dans le cadre d'un nouveau partenariat stratégique, le groupe EDF et JERA ont intégré en avril 2017 leurs activités de négoce et trading de charbon au sein d'une joint-venture dont EDF Trading Autre international
Le chiffre d'affaires du segment Autre international s'élève à 4 822 millions d'euros, en hausse organique de 0,5 % par rapport à 2016. L'EBITDA est en baisse organique de 17,9 %, et s'élève à 457 millions d'euros. En Belgique, l'EBITDA est en baisse organique de 30,2 % à 145 millions d'euros du fait principalement de la baisse des prix d'électricité et d'une moindre production nucléaire liée au programme de maintenance et notamment aux arrêts programmés et fortuits de Doel 3. L'éolien poursuit sa croissance grâce à l'augmentation des capacités installées qui atteignent 376 MW à fin décembre 2017, soit 25 % par rapport au 31 décembre 2016. L'EBITDA du Brésil est pénalisé par la baisse du tarif du contrat de vente d'électricité de Norte Fluminense suite à sa révision annuelle, après une année 2016 exceptionnelle. Cet élément est partiellement compensé par l'optimisation opérée sur les marchés compte tenu des prix spot élevés dans un contexte d'indisponibilité fortuite à son plus bas niveau et par une baisse continue des charges opérationnelles. À noter que l'année 2017 a été marquée par la cession des actifs d'EDF Polska, réalisée le 13 novembre 2017[44]. Principaux faits marquants[45] postérieurs Événements majeurs
Participations, partenariats et projets d'investissement Développement des énergies renouvelables, EDF Énergies Nouvelles[46]
Développement des services énergétiques
Développement durable
Autres événements marquants
ANNEXES : Compte de résultat consolidé
Bilan consolidé |