Communication Officielle
Jeudi 14 novembre 2019, 08h30 (il y a 52 mois) EDF : Information financière trimestrielle au 30 septembre 2019 Chiffre d’affaires en progression de 2,9 % Confirmation des objectifs 2019 et des ambitions 2019-2020
Information financière trimestrielle au 30 septembre 2019
Évolution du chiffre d’affaires du groupe EDF
Le chiffre d’affaires du Groupe s’élève à 50,9 milliards d’euros, en hausse organique de 2,9 % par rapport aux neuf premiers mois 2018. Cette évolution est principalement portée par les activités de production et commercialisation en France, en lien avec des conditions de marché favorables, la croissance des activités de services énergétiques du Groupe, la bonne performance d’EDF Trading et des activités en Belgique et au Brésil, ainsi que par une meilleure utilisation des capacités gazières du Groupe.
Évolution du chiffre d’affaires ([1]) du Groupe par segment France – Activités de production et commercialisation
Le chiffre d’affaires du segment France - Activités de production et commercialisation s’élève à 20,1 milliards d’euros, en hausse organique de 5,7 % par rapport aux neuf premiers mois 2018. La production nucléaire s’établit à 288,2 TWh, en baisse de 1,8 TWh par rapport aux neuf premiers mois 2018 en raison d’un nombre d’arrêts programmés plus important et de prolongations d’arrêts. La production hydraulique ([2]) s’élève à 27,5 TWh, en baisse de 27,6 % (-10,5 TWh) par rapport aux neuf premiers mois 2018 du fait de conditions hydrologiques moins favorables et inférieures à la normale. L’effet favorable du climat sur le chiffre d’affaires est estimé à 48 millions d’euros par rapport aux neuf premiers mois 2018 en lien avec des températures plus proches de la normale qu’en 2018. L’évolution de la part hors acheminement des tarifs réglementés de ventes ([3]) a un effet positif d’environ 126 millions d’euros, compte tenu de la hausse tarifaire 2019 au 1er juin et d’un effet de comparaison défavorable lié à la fin du rattrapage tarifaire intervenue le 1er août 2018 (au titre des augmentations tarifaires 2012 et 2013). Les conditions de marché aval ([4]) ont un impact favorable estimé à 588 millions d’euros. L’impact négatif de l’érosion des parts de marché est plus que compensé par les effets prix positifs de l’énergie et de la capacité, ainsi que par la croissance du chiffre d’affaires commercialisation gaz. Le solde des achats et des ventes sur le marché de gros a un impact négatif estimé à -73 millions d’euros par rapport aux neuf premiers mois 2018. Cet impact s’explique en premier lieu par la moindre production nucléaire et hydraulique. Par ailleurs, la baisse des ventes aux clients finals n’est pas intégralement compensée par l’augmentation des ventes ARENH. En sens inverse, il convient de noter l’effet favorable de l’augmentation du prix des certificats de capacité vendus sur les marchés de gros. La hausse du prix des certificats d’économie d’énergie entraine un accroissement du chiffre d’affaires pour un montant estimé de 155 millions d’euros, sans équivalent en marge. La revente des obligations d’achat bénéficie d’un effet prix positif principalement au premier trimestre 2019 pour un montant estimé à 47 millions d’euros (effet neutre en EBITDA avec le mécanisme de compensation par la CSPE des charges liées aux obligations d’achats). Enfin, le chiffre d’affaires bénéficie d’autres éléments favorables pour un montant de 126 millions d’euros.
France – Activités régulées ([5])
Le chiffre d’affaires du segment France - Activités régulées s’élève à 11,4 milliards d’euros, en baisse organique de 1,2 % par rapport aux neuf premiers mois 2018. La baisse des volumes acheminés, en lien avec les conditions climatiques, a un impact négatif estimé à 82 millions d’euros par rapport aux neuf premiers mois 2018. L’évolution des tarifs ([6]) a un impact négatif estimé à 91 millions d’euros en raison principalement de l’effet d’optimisation du tarif acheminement par les fournisseurs. Par ailleurs, les ventes ont bénéficié d’autres effets favorables pour un montant estimé de 39 millions d’euros avec notamment la croissance des prestations de raccordement.
Énergies Renouvelables EDF Renouvelables
Le chiffre d’affaires d’EDF Renouvelables s’élève à 1,2 milliard d’euros, en croissance organique de 1,4 % par rapport aux neuf premiers mois 2018. L’évolution du chiffre d’affaires est portée par la production qui bénéficie d’effets prix positifs alors que les volumes produits sont en baisse de -0.6 TWh (-5,4%) par rapport à septembre 2018 du fait des cessions intervenues fin 2018 et début 2019. Les capacités brutes installées au cours des neuf premiers mois s’élèvent à 1 GW, majoritairement dans le solaire. Les capacités nettes installées, qui s’établissent à 8,2 GW, sont globalement stables par rapport à fin décembre 2018. Renouvelables Groupe ([7])
Le chiffre d’affaires de l’ensemble des activités Renouvelables Groupe s’élève à 2,9 milliard d’euros, soit une baisse organique de 15 % par rapport aux neuf premiers mois 2018 du fait principalement d’une production hydraulique en recul en France.
Services Énergétiques Dalkia
Le chiffre d’affaires de Dalkia s’élève à 2,9 milliards d’euros, en hausse organique de 4,6 % par rapport aux neuf premiers mois 2018. Cette amélioration est portée essentiellement par le développement des ventes de services, principalement en France et, dans une moindre mesure par l’évolution favorable des indices de révision des contrats de services et par la hausse du prix des combustibles. Services Énergétiques Groupe (9)
Le chiffre d’affaires des Services Énergétiques au niveau du Groupe représente 4,0 milliards d’euros, en augmentation organique de 5 % par rapport aux neuf premiers mois 2018. Il bénéficie notamment de la croissance soutenue des activités de services au Royaume-Uni et en Belgique.
Framatome
Le chiffre d’affaires de Framatome s’élève à 2,3 milliards d’euros en hausse organique de 1,2 % par rapport aux neuf premiers mois 2018. Cette croissance se concentre principalement sur les activités de service à la Base Installée notamment au Canada. L’activité « grands projets » est en phase de montée en puissance en lien avec la construction du projet Hinkley Point C qui vient en relais suite à la mise en service des deux EPR de Taishan. Par ailleurs, sur le plan commercial Framatome a remporté en octobre auprès de Rosatom le contrat de fourniture du système principal de Contrôle-Commande pour la centrale nucléaire de Hanhikivi-1 en Finlande et pour la centrale nucléaire de PAKS2 en Hongrie. Framatome a également finalisé l’acquisition de FoxGuard Solutions aux États-Unis, société spécialisée dans les domaines de la cybersécurité et de l’informatique industrielle. En novembre, Framatome et CNEIC/CJNF (Groupe CNNC) ont signé une lettre d’intention concernant la fourniture de composants pour la recharge d’assemblages de combustible en Chine.
Royaume-Uni
Au Royaume-Uni, le chiffre d’affaires de 6,4 milliards d’euros est en baisse organique de 1,2 % par rapport aux neuf premiers mois 2018. La production nucléaire s’élève à 36,8 TWh, en diminution de 9,1 TWh par rapport aux neuf premiers mois 2018 en raison de la prolongation des arrêts d’Hunterston B et de Dungeness B. L’évolution du chiffre d’affaires s’explique principalement par la baisse de la production nucléaire, la suspension du marché de capacité et le plafonnement des tarifs SVT (Standard Variable Tariff) mis en œuvre au 1er janvier 2019. A l’aval, il convient de noter la résistance des activités de commercialisation : le portefeuille clients résidentiels est stable dans un contexte concurrentiel toujours très soutenu et les volumes vendus sur le segment des clients professionnels sont en augmentation. Italie
En Italie, le chiffre d’affaires s’élève à 5,7 milliards d’euros, en baisse organique de 3,6 % par rapport aux neuf premiers mois 2018. Dans les activités gaz, les ventes sont en baisse (-525 millions d’euros en organique) en raison principalement d’une baisse des prix sur l’ensemble des marchés (cette évolution est sans effet sur la marge) et d’une baisse des volumes vendus sur les marchés de gros. Cette évolution est partiellement compensée par une hausse des volumes vendus aux clients industriels. Le chiffre d’affaires des activités électricité ( 305 millions d’euros en organique) est en croissance grâce à une hausse des volumes vendus et à des effets prix favorables sur les segments des clients particuliers et industriels.
Autre international
Le chiffre d’affaires du segment Autre international s’élève à 1,9 milliard d’euros, en hausse organique de 15,1 % par rapport aux neuf premiers mois 2018. En Belgique, les ventes sont en augmentation de 83 millions d’euros en organique ( 6,6 %). Cette amélioration reflète en particulier une hausse des prix de l’électricité et du gaz qui est partiellement atténuée par une baisse des volumes vendus aux clients particuliers en lien avec un climat doux. Par ailleurs, les activités renouvelables et de services continuent leur développement. Les capacités éoliennes nettes sont en augmentation pour atteindre 503 MW, soit 14,3 % par rapport à fin décembre 2018. Au Brésil, le chiffre d’affaires est en croissance organique de 144 millions d’euros en raison d’une part de l’effet positif de la révision contractuelle du tarif du contrat de vente d’électricité d’EDF Norte Fluminense intervenue fin 2018, et de l’évolution (sans impact sur l’EBITDA) de la taxe ICMS ([11]) d’autre part. Autres métiers
Le chiffre d’affaires du segment Autres métiers s’élève à près de 2,2 milliards d’euros, en hausse organique de 8,9 % par rapport aux neuf premiers mois 2018. Le chiffre d’affaires d’EDF Trading est en croissance de 56 millions d’euros en organique ( 6,7 %). Il bénéficie d’un contexte de volatilité depuis le début de l’année et de positions favorables sur les marchés européens de l’électricité et du gaz. Les activités de trading et d’optimisation du GNL (Gaz Naturel Liquéfié) au niveau mondial ainsi que les activités GPL (Gaz de Pétrole Liquéfié) contribuent aussi à cette performance L’environnement positif de l’activité GNL (Gaz naturel Liquéfié) permet une évolution des ventes des activités gazières de 391 millions d’euros en organique ( 64,3 %) en lien avec une meilleure utilisation des capacités du Groupe.
Principaux faits marquants ([12]) postérieurs à la communication du 26 juillet 2019 Événements majeurs ·Inauguration de la centrale hydroélectrique de La Coche (Savoie) : 20% de puissance supplémentaire au service du stockage d’énergie (cf. CP du 14 octobre 2019). Nucléaire
Participations, partenariats et projets d’investissement Développement des énergies renouvelables, EDF Renouvelables (13)
Autres événements marquants
Acteur majeur de la transition énergétique, le groupe EDF est un énergéticien intégré, présent sur l’ensemble des métiers : la production, le transport, la distribution, le négoce, la vente d’énergies et les services énergétiques. Leader des énergies bas carbone dans le monde, le Groupe a développé un mix de production diversifié basé sur l'énergie nucléaire, l’hydraulique, les énergies nouvelles renouvelables et le thermique. Le Groupe participe à la fourniture d’énergies et de services à environ 39,8 millions de clients (1), dont 29,7millions en France. Il a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires consolidé de 69 milliards d’euros. EDF est une entreprise cotée à la Bourse de Paris. Avertissement Cette présentation ne constitue pas une offre de vente de valeurs mobilières aux États-Unis ou dans tout autre pays. Ce communiqué de presse est certifié. Vérifiez son authenticité sur medias.edf.com
([1]) Ventilation du chiffre d’affaires aux bornes des segments, avant élimination des inter-segments.
([2]) Production hydraulique hors activités insulaires avant déduction du pompage. Pour information, production après déduction du pompage : 32,7 TWh sur 9M 2018 et 23,0 TWh sur 9M 2019.
([3]) Effets prix sur les clients aux tarifs réglementés de vente, hors composante CEE dans l’empilement tarifaire. Evolution tarifaire au 1er août 2018 de -0,5 % (incluant la fin du rattrapage tarifaire) et 7,7 % au 1er juin 2019.
([4]) Hors composante CEE dans les offres de marché.
([5]) Activités régulées comprenant Enedis, Électricité de Strasbourg et les activités insulaires.
([6]) Y compris recalage des tarifs du domaine BT≤ 36 kVA de 1,16 % et indexation du TURPE 5 distribution de 3,04 % et du TURPE 5 Transport de 2,16 % au 1er août 2019 (vs respectivement -0,21 % et 3 % en 2018).
([7]) Renouvelables Groupe comprend EDF Renouvelables et la production hydraulique Groupe, ainsi que les activités renouvelables de Luminus et d’Edison.
([10]) L’activité Exploration et Production (E&P) d’Edison a été qualifiée d’activité abandonnée au sens de la norme IFRS 5 à compter du 1er janvier 2019. Les données publiées au titre de l’exercice 2018 ont été retraitées de l’impact lié à la présentation de l’activité E&P en activité en cours de cession.
([11]) Impôt sur la Circulation des Marchandises et des Services au Brésil.
([12]) La liste exhaustive des communiqués de presse est disponible sur le site internet d’EDF : www.edf.fr
([13]) La liste exhaustive des communiqués de presse d’EDF Renouvelables est disponible sur le site internet : www.edf-renouvelables.com
Notes de bas de page des première et deuxième pages ([1]) Variation organique à périmètre et change comparables.
([2]) Voir communiqué de presse du 25 septembre 2019.
([3]) En livres sterling 2015, hors intérêts intercalaires et hors effet de change par rapport à un taux de change de référence du projet de 1 livre sterling = 1,23 euros.
([4]) Voir communiqué de presse du 9 octobre 2019.
([5]) En euros 2015 et hors intérêts intercalaires.
([6]) Voir communiqué de presse du 30 septembre 2019.
([9]) L'impact d'IFRS 16 sur les flux de trésorerie correspond à l'augmentation de l'EBITDA, diminuée des intérêts financiers sur les dettes financières nettes d'IFRS 16.
([10]) Pour 2020 : Conformément au scénario retenu par le Groupe concernant le coût de construction et le calendrier d’achèvement du projet Flamanville 3 (cf. CP du 09 octobre 2019).
([11]) Ajusté de la rémunération des emprunts hybrides comptabilisés en fonds propres.
([12]) L’activité Exploration et Production (E&P) d’Edison a été qualifiée d’activité abandonnée au sens de la norme IFRS 5 à compter du 1er janvier 2019. Les données publiées au titre de l’exercice 2018 ont été retraitées de l’impact lié à la présentation de l’activité E&P en activité en cours de cession.
]) Variation organique à périmètre et change comparables. ([1]) Voir communiqué de presse du 25 septembre 2019.
([1]) L'impact d'IFRS 16 sur les flux de trésorerie correspond à l'augmentation de l'EBITDA, diminuée des intérêts financiers sur les dettes financières nettes d'IFRS 16.
Évolution du chiffre d’affaires ([1]) du Groupe par segment France – Activités de production et commercialisation
Le chiffre d’affaires du segment France - Activités de production et commercialisation s’élève à 20,1 milliards d’euros, en hausse organique de 5,7 % par rapport aux neuf premiers mois 2018. La production nucléaire s’établit à 288,2 TWh, en baisse de 1,8 TWh par rapport aux neuf premiers mois 2018 en raison d’un nombre d’arrêts programmés plus important et de prolongations d’arrêts. La production hydraulique ([2]) s’élève à 27,5 TWh, en baisse de 27,6 % (-10,5 TWh) par rapport aux neuf premiers mois 2018 du fait de conditions hydrologiques moins favorables et inférieures à la normale. L’effet favorable du climat sur le chiffre d’affaires est estimé à 48 millions d’euros par rapport aux neuf premiers mois 2018 en lien avec des températures plus proches de la normale qu’en 2018. L’évolution de la part hors acheminement des tarifs réglementés de ventes ([3]) a un effet positif d’environ 126 millions d’euros, compte tenu de la hausse tarifaire 2019 au 1er juin et d’un effet de comparaison défavorable lié à la fin du rattrapage tarifaire intervenue le 1er août 2018 (au titre des augmentations tarifaires 2012 et 2013). Les conditions de marché aval ([4]) ont un impact favorable estimé à 588 millions d’euros. L’impact négatif de l’érosion des parts de marché est plus que compensé par les effets prix positifs de l’énergie et de la capacité, ainsi que par la croissance du chiffre d’affaires commercialisation gaz. Le solde des achats et des ventes sur le marché de gros a un impact négatif estimé à -73 millions d’euros par rapport aux neuf premiers mois 2018. Cet impact s’explique en premier lieu par la moindre production nucléaire et hydraulique. Par ailleurs, la baisse des ventes aux clients finals n’est pas intégralement compensée par l’augmentation des ventes ARENH. En sens inverse, il convient de noter l’effet favorable de l’augmentation du prix des certificats de capacité vendus sur les marchés de gros. La hausse du prix des certificats d’économie d’énergie entraine un accroissement du chiffre d’affaires pour un montant estimé de 155 millions d’euros, sans équivalent en marge. La revente des obligations d’achat bénéficie d’un effet prix positif
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