La Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), saisie d'un litige opposant le chausseur français Louboutin et la plateforme
AMAZON, a ouvert la voie jeudi à une responsabilité d'
AMAZON dans la publicité et la vente de produits contrefaits.
Elle estime qu'
AMAZON pourrait être considéré comme faisant lui-même l'annonce pour de faux produits Louboutin vendus sur son site par un vendeur tiers car l'utilisateur de la plateforme a l'impression que c'est
AMAZON qui commercialise le produit.
"Amazon fait elle-même usage du signe enregistré par Louboutin lorsque l'utilisateur de son site a l'impression que c'est elle qui commercialise, en son nom et pour son compte, des escarpins de la marque", selon un communiqué de presse de la CJUE.