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SECTEUR : Banque et Finance > Banques
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Communication Officielle
Mardi 15 mai 2018, 07h30  (il y a 71 mois)

CREDIT AGRICOLE SA : Résultats financiers du premier trimestre 2018

Montrouge, le 15 mai 2018

Résultats du premier trimestre 2018

Résultats T1-18 en ligne avec les objectifs du PMT, bonne activité commerciale et excellente maîtrise des coûts

Groupe Crédit Agricole*
RNPG publié
T1 : 1 429 m€
-10,7% T1/T1
PNB publié
T1 : 8 258 m€
0,1% T1/T1
Ratio CET1 non phasé
14,6%
510 pb au-dessus du P2R[1]
Très fort niveau d'activité dans de nombreux métiers Réalisation du Plan Ambition 2020 : excellente maîtrise des coûts, intégration des acquisitions en avance sur le calendrier initial, poursuite des innovations et du développement RNPG sous-jacent[2] : 1 352 m€, -18,3% T1/T1 , -10,1% à périmètre et change constants[3] Forte hausse du FRU : 29,5% T1/T1 à 359 m€, RNPG2  à périmètre et change constants3 hors FRU : -4,2% Baisse du coût du risque de crédit de -12,0% T1/T1, 17 pb[4] par rapport à 26 pb4 au T1-17 * Crédit Agricole S.A. et Caisses régionales à 100%.
Crédit Agricole S.A.
RNPG publié
T1 : 856 m€
1,2% T1/T1
PNB publié
T1 : 4 909 m€
4,4% T1/T1
Ratio CET1 non phasé
11,4%
(cible de 11% dans le PMT)
RNPG sous-jacent2 : 788 m€, -12,1% T1/T1, 4,6% à périmètre et change constants3, BPA2 : 0,23€ Effets du repositionnement stratégique : cessions d'entités non stratégiques (perte de contribution de BSF et EURAZEO de 143 m€ au T1-17), BFI moins risquée (baisse de -11% des emplois pondérés T1/T1) Acquisitions : accélération des synergies, révision du calendrier des économies de coûts pour Pioneer (60% dès 2018), 3 banques italiennes quasiment à l'équilibre dès le T1-18 (CoEx 95,5%) Forte hausse du FRU : 25,1% T1/T1 à 291 m€, RNPG2  à périmètre et change constants3 hors FRU : 8,7% PNB sous-jacent2 2,5% T1/T1, -0,7% à périmètre et change constants3, contexte plus difficile sur les marchés de capitaux Excellente maîtrise des charges sous-jacentes2 : 3,7% T1/T1, -0,7% à périmètre et change constants3, coefficient d'exploitation sous-jacent2 hors FRU 63,3%, bas niveau malgré l'effet saisonnier d'IFRIC21 et la poursuite des investissements de développement Effet IFRS9 : négatif sur le ratio CET1 non phasé (-24 pb), mais hausse du taux de couverture : 73% Ratio CET1 non phasé 11,4%, toujours supérieur à l'objectif du Plan à Moyen Terme (11%)

Avertissement

L'information financière de Crédit Agricole S.A. et du Groupe Crédit Agricole pour le premier trimestre est constituée du présent communiqué de presse, du rapport financier trimestriel et de la présentation attachés, disponibles sur le site https://www.credit­agricole.com/finance/finance/publications-financieres.

Ce communiqué de presse peut comporter des informations prospectives du Groupe, fournies au titre de l'information sur les tendances. Ces données ne constituent pas des prévisions au sens du règlement européen n°809/2004 du 29 avril 2004 (chapitre 1, article 2, § 10).

Ces éléments sont issus de scenarii fondés sur un certain nombre d'hypothèses économiques dans un contexte concurrentiel et réglementaire donné. Par nature, ils sont donc soumis à des aléas qui pourraient conduire à la non-réalisation des projections et résultats mentionnés.

De même, les informations financières reposent sur des estimations notamment lors des calculs de valeur de marché et des montants de dépréciations d'actifs.

Le lecteur doit prendre en considération l'ensemble de ces facteurs d'incertitudes et de risques avant de fonder son propre jugement.

Les chiffres présentés au titre de la période close au 31 mars 2018 ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS tel qu'adopté par l'Union européenne et applicable à cette date, et avec la réglementation prudentielle en vigueur à ce jour. Ces informations financières ne constituent pas des états financiers pour une période intermédiaire, tels que définis par la norme IAS 34 « Information financière intermédiaire » et n'ont pas été auditées.

Note : Les périmètres de consolidation des groupes Crédit Agricole S.A. et Crédit Agricole n'ont pas changé de façon matérielle depuis l'enregistrement auprès de l'AMF du Document de Référence 2017 de Crédit Agricole S.A. en date du 22 mars 2018 sous le numéro sous le numéro D.18-0164 et de l'actualisation A.01 de ce Document de Référence 2017 comprenant les informations réglementées pour le Groupe Crédit Agricole.

La somme des valeurs contenues dans les tableaux et analyses peut différer légèrement du total en raison de l'absence de gestion des arrondis.

Depuis le 1er janvier 2017, la société Calit a été transférée du pôle Services financiers spécialisés (Crédit Agricole Leasing & Factoring) vers le pôle Banque de proximité en Italie. Les données historiques n'ont pas fait l'objet d'un proforma.

Depuis le 1er juillet 2017, la société Pioneer a été intégrée dans le périmètre de consolidation du Groupe Crédit Agricole en tant que filiale d'Amundi. Les données historiques n'ont pas fait l'objet d'un proforma. Les charges d'intégration de Pioneer Investments des premier et deuxième trimestres 2017 ont été reclassées en éléments spécifiques, contrairement au traitement adopté initialement lors de ces deux publications. Le résultat net part du Groupe sous-jacent pour ces deux trimestres a donc été ajusté.

Depuis le 26 septembre 2017, Banque Saudi Fransi (BSF) est sortie du périmètre de consolidation du Groupe Crédit Agricole après la cession de la majorité de la participation (16,2% sur les 31,1% détenus avant la cession). Cette filiale était consolidée par mise en équivalence. Les données historiques n'ont pas fait l'objet d'un proforma.

Depuis le 21 décembre 2017, Cassa di Risparmio (CR) di Cesena, CR di Rimini et CR di San Miniato ont été intégrées dans le périmètre de consolidation du Groupe Crédit Agricole en tant que filiales de Crédit Agricole Italie. Les données historiques n'ont pas fait l'objet d'un proforma.

Depuis le 26 décembre 2017, la participation de Crédit Agricole SA dans CACEIS a augmenté de 85% à 100%, conséquence de l'acquisition de la participation de 15% que détenait NATIXIS dans cette société avant cette date.

Ce communiqué de presse commente les résultats de Crédit Agricole S.A. ainsi que ceux du Groupe Crédit Agricole, qui regroupe les entités de Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales du Crédit Agricole, lesquelles détiennent 56,6% de Crédit Agricole S.A. Les éléments spécifiques qui, retraités des différents soldes intermédiaires auxquels ils se rapportent, permettent de calculer les résultats sous-jacents, sont détaillés en p. 14 (pour Crédit Agricole S.A.) et p. 14 (Groupe Crédit Agricole) de ce communiqué. Un rapprochement entre le compte de résultat publié et le compte de résultat sous-jacent se trouve en p. 17 et suivante pour le Groupe Crédit Agricole et en p. 15 et suivante pour Crédit Agricole S.A.

Groupe Crédit Agricole

Au premier trimestre 2018, les résultats du Groupe Crédit Agricole reflètent un haut niveau d'activité, de très bonne qualité en termes de pénétration clients, de marges et de risques, ainsi que la baisse du coût du risque de crédit et une excellente maîtrise des coûts, en organique comme pour les acquisitions, dont le calendrier des synergies s'accélère. Les résultats sont cependant affectés par les effets persistants des taux bas sur la marge d'intérêt des Banques de proximité du Groupe, ainsi que par (1) les effets du recentrage stratégique, illustrés par un effet périmètre très pénalisant par rapport au même trimestre l'an dernier, (2) un effet change très négatif dû à la baisse du dollar et (3) une forte augmentation de la contribution au Fonds de résolution unique (FRU). Le résultat net part du Groupe publié ressort à 1 429 millions d'euros, en baisse de -10,7%. Les éléments spécifiques sont en nombre limité ce trimestre, leur effet net positif de 76 millions d'euros résulte pour l'essentiel de la comptabilisation d'un badwill supplémentaire sur les trois banques italiennes. Hors ces éléments spécifiques, le résultat net part du Groupe ressort à 1 352 millions d'euros, en baisse de 18,3% par rapport au premier trimestre 2017. A périmètre et change constant[5], il baisse de -10,1%, et seulement de -4,2% selon la même méthode hors contribution au FRU. La situation financière reste très solide malgré la première application d'IFRS9, qui a coûté 26 points de base au ratio Common Equity Tier 1 non phasé, à 14,6%, mais a porté le taux de couverture des encours dépréciés à 84%. Ces deux ratios placent la solidité du bilan du Groupe aux meilleurs niveaux du secteur.

Le premier trimestre 2018 a montré une nouvelle fois la pertinence de la stratégie du Groupe Crédit Agricole, mise en oeuvre dans le plan à moyen terme (PMT) « Ambition Stratégique 2020 », fondée sur un modèle économique stable, diversifié et rentable. De nombreux métiers affichent une activité de haut niveau, de bonne qualité en termes de marges et de risques, assise sur des ventes croisées en progression et dont le périmètre s'étend à de nouveaux produits et services. Les taux d'équipement en produits des métiers spécialisés de Crédit Agricole SA augmentent dans tous les réseaux de la Banque de proximité, ce qui soutient des gains de part de marché. Ce développement nécessite des investissements, qui sont cependant absorbés par une très bonne efficacité opérationnelle.

Le Groupe a encore progressé dans la réalisation du PMT. Pour rappel, depuis le 31 mars 2017, il a poursuivi la simplification de sa structure en cédant des participations non stratégiques dans EURAZEO (la totalité des 15,4% détenus) le 6 juin 2017 et BSF (16,2% sur les 31,1% détenus, ce qui a entraîné la déconsolidation) le 26 septembre 2017. Ces cessions réduisent la part du résultat provenant des contributions des sociétés mises en équivalence, au profit des résultats contrôlés par le Groupe, mais elles ont pesé sur l'évolution des résultats entre le premier trimestre 2017 et le premier trimestre 2018 puisque ces deux entités avaient contribué à hauteur de 143 millions d'euros au résultat net part du Groupe du premier trimestre 2017.

En contrepartie de ces cessions, le Groupe a finalisé l'acquisition de Pioneer Investments le 3 juillet 2017, de trois banques italiennes, Cassa di Rispamio (CR) di Cesena, CR Rimini et CR San Miniato, le 21 décembre, des activités de banque privée en Asie de Crédit Mutuel-CIC le 4 décembre, et enfin des 15% qu'il ne détenait pas encore dans CACEIS, sa filiale de services financiers aux institutionnels, auprès de NATIXIS le 26 décembre. Enfin, après la clôture du premier trimestre 2018, le 3 mai 2018, il a annoncé la finalisation de l'acquisition de 94,6% dans Banca Leonardo, une banque privée en Italie, avec des encours de 5 milliards d'euros.

Au premier trimestre 2018, le résultat net part du Groupe publié du Groupe Crédit Agricole ressort à 1 429 millions d'euros, contre 1 600 millions d'euros au premier trimestre 2017.

Les éléments spécifiques[6] du premier trimestre 2018 ont un effet positif de 76 millions d'euros sur le résultat net part du Groupe publié. Ils comprennent principalement l'ajustement du montant du badwill constaté lors de l'acquisition des trois caisses d'épargne italiennes à hauteur de 74 millions d'euros, ainsi que les coûts d'intégration de Pioneer pour -4 millions d'euros et les éléments récurrents de volatilité comptable : le DVA (Debt valuation adjustment) pour 4 millions d'euros et la couverture de portefeuille de prêts pour 3 millions d'euros.

Pour rappel, au premier trimestre 2017, les éléments spécifiques avaient affecté le résultat net part du Groupe à hauteur de -56 millions d'euros, liés aux frais d'intégration de Pioneer pour -3 millions d'euros et les éléments récurrents de volatilité comptable pour  -53 millions d'euros en résultat net part du Groupe (-84 millions d'euros en revenus avant impôt), essentiellement le DVA (-31 millions d'euros en résultat net part du Groupe) et la couverture de prêts (-16 millions d'euros en résultat net part du Groupe).

Hors ces éléments spécifiques, le résultat net part du Groupe sous-jacent atteint 1 352 millions d'euros, en baisse de -18,3% par rapport au premier trimestre 2017. A périmètre et change constant[7]; il baisse de -10,1% par rapport au premier trimestre 2017, et de -4,2% hors contributions au FRU.

Table 1.   Résultats consolidés du Groupe Crédit Agricole au T1-18 et au T1-17
 


En m€ T1-18
publié
T1-17
publié
T1/T1
publié
T1-18
sous-jacent
T1-17
sous-jacent
T1/T1
sous-jacent
       
Produit net bancaire 8 258 8 249 0,1% 8 249 8 332 (1,0%)
Charges d'exploitation hors FRU (5 343) (5 206) 2,6% (5 334) (5 200) 2,6%
FRU (359) (274) 31,0% (359) (274) 31,0%
Résultat brut d'exploitation 2 556 2 769 (7,7%) 2 556 2 858 (10,6%)
Coût du risque de crédit (421) (478) (12,0%) (421) (478) (12,0%)
Coût du risque juridique - (40) (100,0%) - (40) (100,0%)
Sociétés mises en équivalence 99 218 (54,7%) 99 218 (54,7%)
Gains ou pertes sur autres actifs 20 (0) ns 20 (0) ns
Variation de valeur des écarts d'acquisition 86 - ns - - ns
Résultat avant impôt 2 340 2 469 (5,2%) 2 254 2 558 (11,9%)
Impôt (767) (789) (2,7%) (767) (823) (6,8%)
Rés. net des activ. arrêtées ou en cours de cession (1) 15 ns (1) 15 ns
Résultat net 1 572 1 695 (7,2%) 1 486 1 749 (15,0%)
Intérêts minoritaires (143) (95) 51,6% (134) (94) 42,8%
Résultat net part du Groupe 1 429 1 600 (10,7%) 1 352 1 656 (18,3%)
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) 64,7% 63,1% 1,6 pp 64,7% 62,4% 2,3 pp

Le produit net bancaire sous-jacent baisse de -1,0% par rapport au premier trimestre 2017, à 8 249 millions d'euros. L'effet positif de l'intégration de Pioneer et des trois banques italiennes a été plus que compensé par l'effet change et une base de comparaison élevée pour plusieurs métiers, notamment la Banque de financement et d'investissement, LCL et les Caisses régionales. A périmètre et change constant7; le produit net bancaire baisse de -2,8% par rapport au premier trimestre 2017.

Les charges d'exploitation sous-jacentes progressent de 2,6% par rapport au premier trimestre 2017, sous l'effet de l'intégration de Pioneer et des trois banques italiennes ainsi que les investissements de développement, notamment pour les Caisses régionales, même si la hausse des charges a ralenti pour ces dernières par rapport aux trimestres précédents. A périmètre et change constants7, les charges sous-jacentes sont parfaitement stables sur un an. Le coefficient d'exploitation sous-jacent hors FRU s'établit à 64,7%.

La contribution au FRU augmente de 31,0% par rapport au premier trimestre 2017, ce qui explique la baisse du résultat brut d'exploitation de -10,6%. Hors FRU, il baisse de -6,9%.

Le coût du risque baisse de -12,0% par rapport à la même période de 2017, à 478 millions d'euros, Le coût du risque sur encours[8] s'améliore fortement, à 17 points de base contre 26 points de base au premier trimestre 2017. Il est de moitié inférieur à l'hypothèse du Plan à moyen terme (35 points de base). A noter qu'au premier trimestre 2017, une provision juridique non allouée à des dossiers spécifiques avait été dotée à hauteur de 40 millions d'euros. Aucune provision similaire n'a été dotée au premier trimestre 2018.

La contribution des sociétés mises en équivalence baisse de -54,7%/-119 millions d'euros par rapport au premier trimestre 2017, reflétant la cession des entités non stratégiques BSF et Eurazeo. A périmètre et change constants[9], elle augmente de 37,1%/ 26 millions d'euros.

Au premier trimestre 2018, le résultat net sur autres actifs s'élève à 20 millions d'euros, comprenant essentiellement une plus-value immobilière en Activités hors métiers (AHM). Ce poste était nul au premier trimestre 2017. En revanche, le Résultat net sur activités arrêtées enregistrait au premier trimestre 2017 un gain de 15 millions d'euros sur la cession de la filiale de crédit à la consommation en Grèce, Credicom.

La charge sous-jacente d'impôt sur les bénéfices baisse de -6,8% au premier trimestre 2018 par rapport au même trimestre l'an dernier, à 767 millions d'euros. Le taux d'impôt effectif sous-jacent est quasi stable, à 35,6% contre 35,2% au premier trimestre 2017.

Au premier trimestre 2018 les Caisses régionales ont poursuivi leur développement, avec l'ouverture de 267 000 comptes de particuliers. Les encours de crédit progressent de 6,1% par rapport au 31 mars 2017, dont 7,7% pour les crédits immobiliers, en léger ralentissement ( 8,1% à fin décembre 2017 sur un an) et 9,9% pour le crédit à la consommation, en accélération.

Les encours de collecte progressent eux de 3,7% sur un an, tirés par les dépôts à vue ( 11,4%), les livrets (notamment le Livret A, 10,2%) et les plans d'épargne logement ( 4,7%). Les encours d'assurance vie progressent de 2,3%, le taux moyen d'unités de compte dans la collecte brute s'établit à 26% sur le premier trimestre 2018, en hausse de 2 points par rapport au premier trimestre 2017. Enfin, le nombre de contrats en assurance de biens progresse de 5,3% par rapport au 31 mars 2017, à 6,7 millions.

Ce développement commercial participe de façon significative à la croissance des métiers de Crédit Agricole S.A., dont les Caisses régionales distribuent les produits en tant que premier réseau de distribution du Groupe et premier réseau de banque de proximité en France.

La contribution des Caisses régionales au résultat net part du Groupe sous-jacent du Groupe Crédit Agricole s'élève à 587 millions d'euros, en baisse de -22,3% par rapport au premier trimestre 2017. Le produit net bancaire sous-jacent en baisse de -4,8%, à 3 358 millions d'euros, mais stable par rapport au quatrième trimestre 2017. Les revenus de commissions sont en hausse de 0,8%, sur un an, à un niveau élevé. En revanche, les taux bas continuent de peser sur la marge d'intérêt. Les charges sous-jacentes hors contribution au FRU sont en légère hausse, 1,0% à 2 200 millions d'euros, à cause des investissements. Le coefficient d'exploitation sous-jacent hors FRU, mais y compris les autres charges IFRIC21 qui ne sont comptabilisées qu'au premier trimestre, ressort à 65,5%. La charge du FRU progresse de 64,1%, à 68 millions d'euros.

Malgré la première application d'IFRS9, le coût du risque baisse de -10,2% par rapport à une base déjà faible au premier trimestre 2017. Le coût du risque sur encours8 ressort à 5 points de base.

Le résultat avant impôt baisse de -17,1% à 993 millions d'euros. La charge d'impôt ne baisse elle que de -8,3% par rapport au premier trimestre 2017, le taux effectif d'impôt sous-jacent atteignant 41,0% contre 37,0% à cause du caractère non déductible de la charge du FRU.

La performance des autres métiers du Groupe Crédit Agricole est détaillée dans la partie Crédit Agricole S.A. de ce communiqué.

La solidité financière du Groupe Crédit Agricole reste aux meilleurs niveaux européens, avec un ratio Common Equity Tier 1 (CET1) non phasé de 14,6%, en baisse de 0,3 point par rapport à fin décembre 2017 à cause de la première application d'IFRS9 (First Time Application-FTA) au 1er janvier 2018 (-26 points de base), de la déduction des engagements de paiement aux fonds de résolution et de garantie des dépôts (-13 points de base), alors que le résultat conservé ( 21 points de base) couvrait près de deux fois l'effet de la croissance organique (-11 points de base). Le ratio présente un coussin substantiel (5,1 points) par rapport au seuil de restriction de distribution applicable au Groupe Crédit Agricole au 1er janvier 2019, confirmé en décembre 2017 par la BCE à 9,5%. A noter que l'application d'IFRS9 s'est traduite par une forte augmentation du taux de couverture des encours douteux, à 84% y compris provisions des Buckets 1 et 2.

Le ratio de levier ressort quant à lui à 5.5%, en légère baisse de -0,1 point par rapport à fin décembre 2017 à cause principalement de l'application d'IFRS9.

Le ratio TLAC s'établit à 21,0% au 31 mars 2018, hors dette senior préférée éligible. Il est en progression de 0,4 point par rapport au 31 décembre 2017 et supérieur de 1,5 point à l'exigence minimale de 19,5% en 2019, sans inclure les dettes senior préférées éligibles. L'objectif d'un ratio TLAC de 22% d'ici 2019, hors dettes senior préférées éligibles, est confirmé. Pour atteindre cet objectif il est prévu d'émettre annuellement un volume d'environ 6 milliards d'euros de dettes TLAC sur 2018 et 2019.

La situation de liquidité du Groupe Crédit Agricole est solide. Le bilan cash bancaire du Groupe, à 1 155 milliards d'euros au 31 mars 2018, fait apparaître un excédent de ressources stables par rapport aux emplois stables de 117 milliards d'euros, en baisse de 5 milliards d'euros par rapport à fin décembre 2017 et en hausse de 1 milliard d'euros par rapport à fin mars 2017.

Cet excédent est supérieur à l'objectif du Plan à Moyen Terme de plus de 100 milliards d'euros. L'excédent de ressources stables finance le portefeuille de titres HQLA (High Quality Liquid Assets) généré par l'exigence LCR (Liquidity Coverage Ratio) des activités clientèle ou liées à la clientèle.

Les réserves de liquidité, en valeur de marché et après décotes, s'élèvent à 244 milliards d'euros au 31 mars 2018. L'endettement court terme net des dépôts Banques Centrales (32 milliards d'euros) est couvert plus de trois fois par les titres HQLA (114 milliards d'euros). Le ratio LCR moyen sur douze mois s'élève à 135%[10] à fin mars 2018, soit à un niveau supérieur à l'objectif du Plan à Moyen Terme d'environ 110%.

Les principaux émetteurs du Groupe ont levé sur le marché l'équivalent de 14,6 milliards d'euros de dette à moyen long terme à fin avril 2018, dont 51% émis par Crédit Agricole S.A. (7,4 milliards d'euros équivalents), contre 36,1 milliards d'euros équivalents sur l'ensemble de 2017. Par ailleurs, 1 milliard d'euros ont également été placés dans les réseaux des banques de proximité du Groupe Crédit Agricole (Caisses régionales, LCL, CA Italia) à fin avril 2018.

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Commentant ces résultats et l'activité du Groupe au premier trimestre 2018, Dominique Lefebvre, Président de SAS Rue La Boétie et Président du Conseil d'administration de Crédit Agricole S.A., a indiqué : « L'activité et les résultats du Groupe Crédit Agricole au premier trimestre illustrent la pertinence de sa stratégie et sa capacité à mobiliser ensemble ses réseaux et ses métiers, pour répondre aux besoins de ses clients en produits d'épargne, d'assurance et de financement et cultiver l'innovation dans l'ensemble de ses métiers. Ces objectifs sont atteints tout en maintenant une solidité financière et une efficacité opérationnelle aux meilleurs niveaux. »

Crédit Agricole S.A.

Acquisitions : accélération des synergies

  • Pioneer : révision du calendrier de synergies (60% dès 2018, vs. 40% dans le plan initial)
  • 3 banques italiennes : quasi équilibre d'exploitation dès le T1 (CoEx 95,5% vs 118% au T4-17), en avance sur le business plan

Résultats pénalisés par les effets temporaires de choix stratégiques, du change et de la hausse du FRU

  • Cession en 2017 d'entités non stratégiques à fortes contributions au RNPG au T1-17 : EURAZEO (77 m€) et BSF (67 m€), soit -143 m€ T1/T1 en RNPG
  • Une BFI moins risquée, mais qui pâtit de la conjoncture de marché du T1, forte sélectivité, « pick & choose », qui a permis de faire baisser les RWA et la consommation de capital de -11% T1/T1
  • Effet change : baisse du dollar US (-14% vs euro T1/T1), -35 m€ en RNPG au T1-18
  • Forte hausse de la contribution au FRU : 24,2%/-54 m€ à -278 m€ en RNPG

Très fort niveau d'activité dans de nombreux métiers

  • Haut niveau de collecte nette, de bonne qualité en Gestion d'épargne et Assurances
  • Hausse des taux d'équipement et des volumes en Banques de proximité et Services financiers spécialisés

Excellente maîtrise des coûts

  • Baisse des coûts hors FRU à périmètre et change constants[11] : -0,7% T1/T1
  • Coefficient d'exploitation CASA hors FRU : 63,3%

Résultats de haut niveau par rapport à une base élevée au T1-17

  • Fortes bases de comparaison au T1-17 en revenus pour l'Assurance (stable vs. T1-17 qui avait bénéficié de plus-values), la BFI et LCL
  • RNPG sous-jacent à périmètre et change constants11 : 4,8% T1/T1, 8,7% hors FRU
  • Forte baisse du coût du risque malgré l'effet périmètre (Italie) et IFRS9
  • Forte hausse des taux de couverture après première application d'IFRS9 (73% sur encours douteux y compris provisions des buckets 1 et 2)

Solidité financière : CET1 non phasé stable proforma d'IFRS9

  • Ratio CET1 non phasé : 11,4%, objectif du PMT de 11% maintenu
  • 1ère application d'IFRS9 : impact en capitaux propres (-1,1 Md€) et en CET1 (-24 pb)
  • Stabilité des emplois pondérés sur un an (-0,4%) en dépit de l'intégration des acquisitions de la période ( 5 Mds€)

Le Conseil d'administration de Crédit Agricole S.A., réuni sous la présidence de Dominique Lefebvre le 14 mai 2018, a examiné les comptes du premier trimestre 2018.

Au premier trimestre 2018, le résultat net part du Groupe publié atteint 856 millions d'euros, contre 845 millions d'euros au premier trimestre 2017, en hausse de 1,2%

Les éléments spécifiques[12] du premier trimestre 2018 ont eu un effet net de 68 millions d'euros sur le résultat net part du Groupe, comprenant principalement l'ajustement du montant de badwill constaté lors de l'acquisition des trois caisses d'épargne italiennes à hauteur de 66 millions d'euros en résultat net part du Groupe ( 86 millions d'euros avant minoritaires). Les autres éléments sont de plus faibles montants et ont un impact net quasi nul en résultat net part du Groupe : les frais d'intégration de Pioneer pour ­4 millions d'euros et les éléments récurrents de volatilité comptable pour 6 millions d'euros (la DVA - Debt valuation adjustment pour 4 millions d'euros et la couverture des portefeuilles de prêts pour 3 millions d'euros). Au premier trimestre 2017, les éléments spécifiques avaient affecté le résultat net part du Groupe à hauteur de ­51 millions d'euros, notamment les frais d'intégration de Pioneer pour -3 millions d'euros (-6 millions d'euros en charges d'exploitation) et les éléments récurrents de volatilité comptable pour -48 millions d'euros.

Hors ces éléments spécifiques, le résultat net part du Groupe sous-jacent du premier trimestre 2018 atteint 788 millions d'euros, en baisse de -12,1% par rapport au premier trimestre 2017. Cette baisse traduit les effets négatifs temporaires de choix stratégiques, du change et de la hausse du FRU :

  • la cession en 2017 d'entités non stratégiques, qui avaient contribué des montants significatifs au premier trimestre 2017 (BSF 67 millions d'euros et surtout EURAZEO 77 millions d'euros), soit un poids de -143 millions d'euros qui pèse sur l'évolution du résultat net part du Groupe ;
  • l'effet change, équivalent à un poids de -35 millions d'euros sur le résultat net part du Groupe du premier trimestre 2018 ;
  • la forte hausse - 25,1% par rapport au premier trimestre 2017 - de la contribution au Fonds de résolution unique, soit -54 millions d'euros supplémentaires qui pèsent également sur le premier trimestre 2018.

A ces éléments s'ajoutent une base de comparaison élevée et un environnement peu favorable aux activités de marché de la Banque de financement et d'investissement, uniquement exposée aux activités Crédit/Taux/Change et fortement dé-risquée, dont les emplois pondérés ont baissé de -11,0% sur un an en application de la politique de forte sélectivité et de réduction de la consommation du capital.

Table 2.   Résultats consolidés de Crédit Agricole S.A. au T1-18 et au T1-17
 


En m€ T1-18
publié
T1-17
publié
T1/T1
publié
T1-18
sous-jacent
T1-17
sous-jacent
T1/T1
sous-jacent
       
Produit net bancaire 4 909 4 700 4,4% 4 900 4 779 2,5%
Charges d'exploitation hors FRU (3 110) (2 996) 3,8% (3 101) (2 990) 3,7%
FRU (291) (232) 25,1% (291) (232) 25,1%
Résultat brut d'exploitation 1 508 1 472 2,5% 1 508 1 556 (3,1%)
Coût du risque de crédit (314) (359) (12,6%) (314) (359) (12,6%)
Coût du risque juridique - (40) (100,0%) - (40) (100,0%)
Sociétés mises en équivalence 93 215 (56,9%) 93 215 (56,9%)
Gains ou pertes sur autres actifs 18 (1) ns 18 (1) ns
Variation de valeur des écarts d'acquisition 86 - ns - - ns
Résultat avant impôt 1 391 1 287 8,0% 1 305 1 372 (4,8%)
Impôt (362) (343) 5,7% (362) (375) (3,3%)
Rés. net des activ. arrêtées ou en cours de cession (1) 15 ns (1) 15 ns
Résultat net 1 028 959 7,1% 942 1 012 (6,9%)
Intérêts minoritaires (172) (114) 51,0% (154) (115) 34,0%
Résultat net part du Groupe 856 845 1,2% 788 896 (12,1%)
Bénéfice par action (€) 0,25 0,25 2,8% 0,23 0,27 (13,1%)
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) 63,4% 63,7% -0,4 pp 63,3% 62,6% 0,7 pp

En contrepartie, les résultats du premier trimestre 2018 intègrent les contributions sur un trimestre complet de Pioneer et des trois banques italiennes. Ces effets périmètres ont eu un effet positif sur la variation du résultat net part du Groupe de 32 millions d'euros par rapport au premier trimestre 2017.

A périmètre et change constants[13], le résultat net part du Groupe augmente de 4,8% par rapport au premier trimestre 2017. Hors contribution au FRU, cette hausse passe à 8,7%.

A 788 millions d'euros, le résultat net part du Groupe sous-jacent du premier trimestre 2018 intègre des charges IFRIC21, non réparties sur l'année et qui n'affectent donc que le premier trimestre, de -376 millions d'euros en résultat net part du Groupe, dont les -278 millions d'euros de FRU et -42 millions d'euros de taxes systémiques.

Le bénéfice par action sous-jacent atteint 0,23 euro par action, en baisse de -13,1% par rapport au premier trimestre 2017, en ligne avec la baisse du résultat net part du Groupe attribuable (après déduction des coupons d'AT1, qui sont déduits directement des capitaux propres part du Groupe dans les comptes mais déduits pour le calcul du bénéfice par action, voir p. 19). A périmètre et change constants13, il progresse de 6,9% par rapport au premier trimestre 2017.

Les métiers de Crédit Agricole SA et les réseaux de distribution du Groupe Crédit Agricole qui les diffusent, notamment les Caisses régionales, ont connu très fort niveau d'activité, que ce soit en crédit, collecte d'épargne ou assurances de biens et personnes. Le mix de la croissance d'activité est de très bonne qualité en termes de marges et de risques. L'accélération de la reprise économique se traduit, dans les pays où le Groupe est actif, par une amélioration de la demande de crédit des entreprises et bons flux d'épargne, amplifiés par les ventes croisées propres au modèle de Banque universelle de proximité, au coeur du plan « Ambition Stratégique 2020 ».

  • l'Assurance a atteint 12,9 millions de contrats en portefeuille dommages, soit 211 000 contrats net de résiliation/ 5,6% sur un an, un record sur un trimestre, et le taux d''équipement[14] atteint 35,0% pour les clients des Caisses régionales et 22,8% pour ceux de LCL ( 0,4 point en un trimestre) ; le chiffre d'affaires en dommages au premier trimestre progresse de 8,7% par rapport au premier trimestre 2017 ; en assurance vie la collecte nette a atteint 1,6 milliard d'euros au premier trimestre 2018, dont 1,3 milliard d'euros pour la collecte en unités de compte (UC), là aussi un record depuis le premier trimestre 2016; les UC représentent 29,8% de la collecte brute et 21,5% des encours Epargne/retraite, en hausse de 1,2 point sur un an ;
  • la Gestion d'actifs (Amundi) a connu une très forte collecte nette ce trimestre, à 39,8 milliards d'euros, équilibrée entre Retail ( 21,7 milliards d'euros) et Institutionnels et portée à 71% par les actifs moyen-long terme et une collecte en partie saisonnière en produits de trésorerie ; cette collecte porte ses encours sous gestion à 1 452 milliards d'euros, en hausse de 28,8% par rapport à fin mars 2017, 5,8% à périmètre constant[15], malgré un effet marché et change négatif ;
  • les Banques de proximité, notamment en France et en Italie, affiche un fort dynamisme en crédit et collecte ; le ralentissement du crédit immobilier se confirme, même si les taux de croissance restent à un bon niveau notamment en Italie ( 6% par rapport à fin mars 2017, soit près de trois fois plus rapide que le marché : 2,1%) ; il est relayé par le crédit entreprises ( 9,1% pour LCL) ; les encours de crédits de LCL augmentent de 5,8% sur un an, 2,7% pour les encours de collecte malgré un effet marché négatif pour la collecte hors bilan ; le nombre de contrats d'assurance dommages a augmenté de 6,5% en un an et le taux d'équipement en assurance non vie a progressé de 1,1 points par rapport à fin mars 2017 et le parc de cartes haut de gamme de 4,7% ; la Banque de Proximité en Italie, hors l'effet périmètre des trois banques acquises en décembre, voit ses encours de crédit progresser de 2,8%, tirés par l'habitat, et les encours de collecte hors-bilan progressent de 2,5% sur un an, dont 4,2% pour les OPCVM ; Les entités de Banque de proximité hors Italie ont également toutes connu un bon niveau d'activité commerciale ;
  • les Services financiers spécialisés voient leurs encours gérés augmenter de 5,3% par rapport au 31 mars 2017 en Crédit à la consommation grâce à une forte activité avec les entités du Groupe ( 11,1%) et les partenariats automobiles ( 10,9%), de 4,3% en crédit-bail, grâce à l'international ( 12,4%), notamment la Pologne, et un chiffre d'affaires factoré en hausse de 6,6% par rapport au premier trimestre 2017, l'application Cash in Time remporte un franc succès, avec 6 200 clients en 6 mois et un chiffre d'affaires factoré de 82 millions d'euros ;
  • enfin, le pôle Grandes clientèles poursuit sa politique sélective sur les financements selon les segments et les emprunteurs, et gagne des parts de marché sur les segments choisis : Crédit Agricole CIB occupe la deuxième place sur les crédits syndiqués en Europe-Moyen Orient-Afrique aux entreprises (en volumes)[16] avec une part de marché de 6,7% ( 2,6 points par rapport au premier trimestre 2017), et gagne quatre places jusqu'à la position de numéro 1 mondial sur les émissions obligataires supranationales16; enfin, illustrant sa politique de distribution de risque Distribute to Originate, Crédit Agricole CIB a enregistré un taux de syndication primaire moyen sur les douze mois précédant la fin mars 2017 de 37%, soit 5 points par rapport à 2016 et 10 points par rapport à 2013, année de démarrage de cette politique. Les Services financiers aux institutionnels (CACEIS) ont vu leurs encours conservés progresser de 0,9% et les encours administrés de 7,9% par rapport à fin mars 2017.

Le produit net bancaire sous-jacent progresse de 2,5% par rapport au premier trimestre 2017, -0,7% à périmètre et change constants[17]. La base de comparaison du premier trimestre 2017 était très élevée pour LCL (baisse des revenus sous-jacents de -5,0% par rapport au premier trimestre 2017, mais légère hausse par rapport au quatrième trimestre 2017 et en ligne avec l'indication de stabilité des revenus en 2018 par rapport à 2017), les Assurances (revenus pourtant quasi stables à -0,5%) et surtout le pôle Grandes clientèles et en particulier les activités de marché. Les revenus sous-jacents dans ce dernier métier baissent de -23,8%, -20% après élimination de l'effet change, notamment la baisse du dollar américain. La Banque de marché n'a pas d'activité de trading pour compte propre (Value at Risk de 6,4 millions d'euros en moyenne au premier trimestre 2018, en baisse de -35% par rapport au premier trimestre 2017), qui aurait pu compenser une activité clientèle marquée par l'attentisme au premier trimestre sur les marchés Crédit/Taux/Change. Ceux-ci constituent l'essentiel de l'activité de ce métier, et les émissions obligataires sur le marché euro sont en forte baisse, -15%[18] par rapport au premier trimestre 2017, impactant directement les activités de Crédit et de Taux. Sur les activités de Change, on constate une hausse des volumes d'activité, toutefois les revenus sont en baisse car impactés par une compression des marges. L'activité de Titrisation poursuit sa bonne dynamique. Les activités de financement sont en progression ( 5% à change constant pour la banque commerciale) ou en légère baisse par rapport à un haut niveau (-2% à change constant pour les financements structurés).

Les revenus sous-jacents progressent en revanche en Gestion d'actifs ( 1,6% à périmètre constant17 par rapport au premier trimestre 2017), grâce à la progression des revenus nets de gestion et en dépit d'un résultat financier bien plus faible qu'au premier trimestre 2017, au cours duquel Amundi avait dégagé des plus-values sur la réalisation de son portefeuille de placements en prévision du paiement de Pioneer. Les Services financiers aux institutionnels ont également connu une forte hausse de leurs revenus ( 9,3%) grâce au développement commercial, aux synergies Groupe notamment avec la Banque de financement et d'investissement, et à une gestion active des liquidités.

Les charges d'exploitation hors FRU sous-jacentes, progressent de 3,7% par rapport au premier trimestre 2017, mais baissent de -0,7%, c

Mardi 15 mai 2018, 07h30 - LIRE LA SUITE
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