Communication Officielle
Jeudi 01 août 2019, 18h30 (il y a 69 mois) BPCE : Résultats du 1er semestre 2019 du Groupe BPCEParis, le 1er août 2019 Résultats du 1er semestre 2019 PNB de 12,1 Md€ et résultat net1 de 1,8 Md€ en sous-jacent Banque de proximité et Assurance : progression soutenue des revenus de 1,8% et forte croissance du résultat avant impôt à 6,6% au S1-19
Solidité du modèle multi-boutique en Gestion d’actifs
Création de valeur dans la Banque de Grande Clientèle
Coût du risque faible et stable vs. S1-18, à 18 bp1 Niveau de solvabilité élevé et augmentation de la notation du groupe
Projet3 de partenariat élargi avec La Banque Postale
Laurent Mignon, président du directoire du Groupe BPCE, a déclaré : « Dix ans après sa création, le Groupe BPCE poursuit sa transformation et son développement, et démontre l’efficacité et le potentiel de son modèle de banque coopérative universelle. Les résultats semestriels confirment la dynamique des activités de nos deux grands réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne, le développement de nos activités d’assurance et de paiements et la solidité de notre modèle multi-affilié en Gestion d’actifs. Dans un contexte plus difficile pour les activités de marché, la Banque de Grande Clientèle parvient à générer un bon niveau de profitabilité. Les frais de gestion sont bien maîtrisés dans l’ensemble de nos trois métiers, illustrant la pertinence des initiatives que nous menons. Notre solidité financière se renforce encore et est à nouveau reconnue, avec le rehaussement de la notation de notre groupe à A par l’agence japonaise R&I. Enfin, notre agilité stratégique est illustrée ce trimestre par le projet de partenariat industriel élargi avec la Banque Postale, comprenant un partenariat dans la Gestion d’actifs, l’extension des accords historiques avec CNP ASSURANCES et la conclusion d’un nouveau pacte d’actionnaires. Les états financiers trimestriels du Groupe BPCE au 30 juin 2019, arrêtés par le directoire au 30 juillet 2019, ont été vérifiés et contrôlés par le conseil de surveillance, présidé par Pierre Valentin, du 1er août 2019. Groupe BPCE : résultat avant impôt de 1,7 Md€ au T2-19 et 2,6 Md€ au S1-19 intégrant des coûts de transformation
Eléments exceptionnels
Les coûts de transformation et restructuration se répartissent au S1-19 comme suit : 19% réseaux banque de détail, 12% Crédit Foncier, 15% NATIXIS, 42% Fidor,12% autres. La majeure partie des coûts de transformation avaient été comptabilisés à la fin du T1-19. Des coûts de transformation plus limités notamment dans les réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne sont pris en compte au T2-19.
Les chiffres 2018 ont été retraités afin de prendre en compte l’évolution de l’information sectorielle au T1-2019 (voir annexe p11). Sauf indication contraire, les données financières et commentaires afférents portent sur les résultats sous-jacents, c’est à dire retraités des éléments exceptionnels détaillés en page 2 et les variations sont exprimées entre le T2-19 et le T2-18 ou entre le S1-19 et le S1-18. Au S1-19, le produit net bancaire du Groupe BPCE affiche une légère baisse de 1,4% et atteint 12,1 milliards d’euros, incluant une bonne dynamique pour l’ensemble des métiers du pôle Banque de proximité et Assurance (PNB en hausse de 1,8%), une stabilité des revenus à change constant du pôle Gestion d’actifs et de fortune. Les revenus de la Banque de Grande Clientèle se comparent à une base historiquement élevée au S1-18. Les frais de gestion, retraités de la contribution au Fonds de Résolution Unique (376 millions d’euros, en hausse de 10,7% sur un an), baissent de 0,6% au S1-19. Ils intègrent les actions de réduction des coûts dans les réseaux de banque de détail (-1,1% sur un an) et la baisse de 3,3% à change constant des charges de la Banque de Grande Clientèle. Le montant du coût du risque1 pour le Groupe BPCE atteint 326 millions d’euros au T2-19, en hausse limitée de 2,9% sur un an, en lien notamment avec un dossier significatif dans la Banque de Grande Clientèle. Au S1-19, il s’établit à 611 millions d’euros correspondant à 18 points de base des encours, niveau stable par rapport au S1-18. Le résultat net part du groupe s’établit à 986 millions d’euros au T2-19 et 1 610 millions d’euros au S1-19 en retrait de respectivement 14,4% et 10,7%, impacté par une hausse de l’impôt. Après retraitement de l’impact IFRIC 21, il atteint 1,8 milliard d’euros au S1-19. Le RoE du S1-19 s’établit à 5,6% (- 0,8 pp vs. S1-18). 1 Voir note méthodologique et hors IFRIC 21 pour le ROE et coefficient d’exploitation
2. DES NIVEAUX DE SOLVABILITÉ ET D’ABSORPTION DES PERTES ÉLEVÉS 2.1 Un niveau de CET11 Le ratio de CET11 (CRR/CRD IV sans mesures transitoires) du Groupe BPCE à fin juin 2019 atteint un niveau estimé à 15,5% contre 15,5%2 au 31 mars 2019. La variation du trimestre se compose de :
Le ratio CET1 pro forma du projet3 d’acquisition de 50,1% de Oney Bank et du projet3 de cession des participations bancaires en Afrique atteint 15,5%. 2.2 Ratio de TLAC1,3: Objectif du plan stratégique 2018-2020 déjà atteint depuis juin 2018 La capacité totale d’absorption des pertes (TLAC, pour Total Loss Absorbing Capacity) s’élève à 94,9 milliards d’euros (incluant les impacts pro forma – estimation à fin juin 2019). Le ratio de TLAC en pourcentage des risques pondérés est de 23,2%, confirmant l’atteinte de l’objectif minimum fixé dans le plan stratégique d’un niveau supérieur au niveau minimum fixé de 21,5% à début 2019. Au 30 juin 2019, le ratio de levier1 s’établit à 5,1%. 2.3 Programme 2019 de refinancement MLT réalisé à 80% Pour 2019, le plan de refinancement MLT est fixé à 20 milliards d’euros dont 13 à 14 milliards d’euros sur le segment non sécurisé (dont 3 à 4 milliards d’euros de dette senior non préférée) et 6 à 7 milliards d’euros sur le segment sécurisé. Au 30 juin 2019, le Groupe BPCE a émis 16,1 milliards d’euros dont 10,5 milliards d’euros sur le segment non sécurisé incluant 3,9 milliards d’euros de dette senior non préférée. 1 Voir note méthodologique.
3.1 RÉSULTATS DES MÉTIERS Sauf indication contraire, les données financières et commentaires afférents portent sur les résultats sous-jacents, c’est à dire retraités des éléments exceptionnels détaillés en page 2 et les variations sont exprimées entre T2-19 et T2-18 ou entre le S1-19 et le S1-18. 3.1 Banque de proximité et Assurance
Les encours de crédits ont augmenté de 7,1% sur un an à 506 milliards d’euros à fin juin 2019, dont 7,8% de hausse des crédits à l’habitat, 6,5% et 7,0% de hausse respectivement pour les crédits à l’équipement et les crédits à la consommation. Le produit net bancaire du pôle Banque de proximité et Assurance enregistre une croissance de 1,2% au T2-19 et de 1,8% au S1-19, portée par la bonne dynamique au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne (PNB total de 6 762 millions d’euros au S1-19, en hausse de 0,9%), des activités Solutions et Expertises financières (PNB en hausse de 1,8% au S1-19), la croissance soutenue des revenus de l’Assurance (PNB en hausse de 7,1% au S1-19) et des Paiements (PNB en hausse de 10,4% au S1-19). La réduction des coûts se poursuit dans les réseaux (-1,1% au S1-19). Le développement des métiers de l’Assurance et des Paiements explique la hausse de leurs frais de gestion de respectivement de 6,0% et 9,0% au S1-19. Le coût du risque est en baisse de 20% au T2-19 et stable au S1-19, à 459 millions d’euros. Le résultat avant impôt, après retraitement de l’impact IFRIC 21, progresse de 7,1% au T2-19 et 6,6% au S1-19. La banque de détail place le développement de solutions digitales au service des clients au cœur de sa stratégie. Parmi les solutions applicatives innovantes et totalement digitales, le S1-19 est marqué par :
1 Voir note méthodologique et hors IFRIC 21
Les encours de crédits augmentent de 6,8% sur un an, pour s’établir à 217 milliards d’euros à fin juin 2019. Les encours d’épargne augmentent de 5,6% sur un an à 279 milliards d’euros à fin juin 2019 ( 7,0% pour l’épargne de bilan hors l’encours centralisé d’épargne réglementée). Les clients bancarisés principaux progressent de 2,3% sur un an ( 89 700). Le produit net bancaire au S1-19 progresse de 0,5% à 3 244 millions d’euros, intégrant une hausse de 2,0% de la marge nette d’intérêt et des commissions hors indemnités de remboursement anticipé en retrait de 1,6%. Au S1-19, les frais de gestion sont stables, le coefficient d’exploitation également à 66,1%. Le coût du risque enregistre une nette baisse au T2-19 et au S1-19. Le résultat avant impôt après retraitement de l’impact IFRIC 21 est en forte progression de 6,7% au T2-19 et de 9,2% au S1-19. 3.1.2 Réseau Caisse d’Epargne : bonne maîtrise des charges et effet ciseau positif
Les encours de crédits augmentent de 7,3% sur un an, à 280 milliards d’euros à fin juin 2019 et les encours d’épargne enregistrent une hausse de 4,5% sur un an à 435 milliards d’euros ( 6,8% pour l’épargne de bilan hors l’encours centralisé d’épargne réglementée). Les clients particuliers bancarisés principaux progressent de 0,9% sur un an ( 56 100). Le produit net bancaire atteint 3 518 millions d’euros et croît de 1,2 % au S1-19. La marge nette d’intérêt augmente de 1,9% et les commissions hors indemnités de remboursement anticipé sont quasiment stables (-0,2%) à 1 506 millions d’euros. Au S1-19, les frais de gestion se contractent de 2,2% et ainsi le coefficient d’exploitation s’améliore de 2,1 pp à 64,5%. Il en résulte une hausse de 8,3% du résultat brut d’exploitation à 1 226 millions d’euros. Le résultat avant impôt après retraitement de l’impact IFRIC 21 progresse de 3,1% au T2-19 et de 4,1% au S1-19. 1 Voir note méthodologique et hors IFRIC 21 3.1.3 Solutions et Expertises financières : activité dynamique et base de revenus solide |