Communication Officielle
Mercredi 06 mai 2020, 19h00 (il y a 61 mois) BPCE :Groupe BPCE - Résultats du 1er trimestre 2020Paris, le 6 mai 2020 Chiffres publiés : Chiffres sous-jacents1 : *
Gestion d’actifs et de Fortune : force du modèle multi-affiliés
Banque de Grande Clientèle : diversification des revenus et maîtrise des charges (-3,8%)
Coût du risque en hausse de 77% reflétant les premiers effets de la crise Solvabilité et liquidité : capacité à absorber des impacts importants
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Toutes les entreprises du groupe mobilisées dès mi-mars pour soutenir nos clients et nos communautés
1 Voir note méthodologique et après retraitement de l’impact IFRIC 21 2 Estimation à fin mars 2020 3 Moyenne fin de mois du Liquidity Coverage Ratio à fin mars pour le 1er trimestre 2020 – voir note méthodologique 4 Sur la base des exigences réglementaires à fin mars 2020 concernant le Montant Maximal Distribuable (MDA), intégrant les annulations des coussins contra-cycliques par le HCSF le 1er avril 2020 et l’application de l’article 104a relatif à la directive CRD5 autorisée par la BCE en date du 8 avril 2020. Laurent Mignon, président du directoire du Groupe BPCE, a déclaré : « Le Groupe BPCE est entré dans cette crise avec des fondamentaux en matière de solvabilité, de liquidité et de gestion des risques très solides. Nous avons ainsi l’ambition d’être à la hauteur des défis qui nous attendent ; aux côtés de leurs clients dès le début, les Banques Populaires, les Caisses d’Epargne, NATIXIS et Palatine sont en première ligne pour les informer et les accompagner en mettant en place tous les dispositifs nécessaires à leurs besoins. Avec une forte mobilisation de tous, le Groupe a été en mesure de mettre en place très rapidement les Prêts Garantis par l’Etat et en est aujourd’hui un des plus importants distributeurs. Notre modèle de banque universelle, notre solidité financière, la confiance de nos clients et l’engagement de nos collaborateurs sont autant d’atouts qui nous permettront d’absorber ce choc profond et d’engager avec les pouvoirs publics toutes les actions qui seront nécessaires au rétablissement dans le temps de notre économie. Nous le ferons dans tous les territoires avec nos valeurs, celles d’un groupe coopératif conscient de son rôle auprès de tous les acteurs de notre société. » Les états financiers trimestriels du Groupe BPCE au 31 mars 2020, arrêtés par le directoire du 4 mai 2020, ont été vérifiés et contrôlés par le conseil de surveillance, présidé par Pierre Valentin, du 6 mai 2020. Groupe BPCE : Résilience des revenus, coûts maîtrisés et hausse du coût du risque
Coface : changement de méthode au 31 mars 2020 Eléments exceptionnels : Essentiel des coûts de transformation engagés en 2018 et 2019.
1. Groupe BPCE : Des performances sous-jacentes robustes malgré le contexte de crise
Sauf indication contraire, les données financières et commentaires afférents portent sur les résultats sous-jacents, c’est à dire retraités des éléments exceptionnels détaillés en page 3 et les variations sont exprimées entre le T1-20 et le T1-19. Le produit net bancaire au T1-20 atteint 5,5 milliards d’euros et décroit de 3,8% sur un an, incluant une hausse de 1,9% pour le pôle Banque de proximité et Assurance, une légère augmentation de 0,1% pour la Gestion d’actifs et de fortune et une diminution de 14,8% pour la Banque de Grande Clientèle. Les frais de gestion, retraités de la contribution au Fonds de Résolution Unique de 404 millions d’euros en montant estimé pour 2020 augmentent de 0,7% sur un an. Le coefficient d’exploitation après retraitement de l’impact IFRIC 21 s’établit à 73,1% ( 3,2pp), et le résultat brut d’exploitation se contracte de 20,7%. Le montant du coût du risque pour le Groupe BPCE atteint 504 millions d’euros, il intègre une hausse des provisions sur les expositions énergie dans la BGC et sur les financements de certaines grandes entreprises, et une provision globale spécifique IFRS 9 liée à la crise de 137 millions d’euros. Dans les métiers banque de détail, la revue des modèles internes de notation conduit à une reprise de provisions au T1-20 de 120 millions d’euros. En excluant cet effet ponctuel, le coût du risque aurait donc été de 624 millions d’euros, soit 2,2 fois le montant du T1-19. Le taux d’encours douteux sur l’encours de crédit brut s’élève à 2,7% au 31 mars 2020, stable par rapport à fin 2019. Le résultat net part du groupe au T1-20 s’élève à 326 millions d’euros en baisse de 47,6% par rapport au T1-19. 1 Voir note méthodologique et après retraitement de l’impact IFRIC 21
2. Fonds propres et capacité d’absorption des pertes : Coussins importants pour absorber l’impact de la crise / Liquidité : Position solide, un atout important pour affronter la crise actuelle, et réalisation à date de la moitié du programme de refinancement MLT marché 2.1 Niveau de CET11 Le ratio de CET11,2 du Groupe BPCE à fin mars 2020 atteint un niveau estimé à 15,5%, contre 15,6%1 au 31 décembre 2019. La variation du trimestre se compose de :
Le Groupe BPCE dispose d’un coussin de 464 pb au-dessus du seuil de déclenchement du montant maximal distribuable (MDA) de 10,82%3.
2.2 Ratio de TLAC1: Objectif du plan stratégique 2018-2020 déjà atteint depuis juin 2018 La capacité totale d’absorption des pertes (TLAC, pour Total Loss Absorbing Capacity) estimée à fin mars 2020 s’élève à 98,8 milliards d’euros2. Le ratio de TLAC en pourcentage des risques pondérés est estimé à 23,4%2 à fin mars 2020, très supérieur aux exigences du FSB de 19,51% en tenant compte des annulations de coussins contra-cycliques. 2.3 Ratio de MREL Exprimé en pourcentage des risques pondérés au 31 mars 2020, le niveau de MREL du Groupe BPCE s’établit à 29,8%, très au-dessus de l’exigence minimale de 23,5%4. 2.4 Ratio de levier Au 31 mars 2020, le ratio de levier1 s’établit à 5,2%5. 2.5 Réserves de liquidité à un niveau élevé Le ratio LCR (Liquidity Coverage Ratio) pour le Groupe BPCE se situe bien au-dessus des exigences règlementaires de 100%, à 138% en moyenne des LCR de fin de mois du 1er trimestre 2020. 2.6 Réalisation à fin avril de près de la moitié du programme 2020 de refinancement MLT Pour 2020, la taille du plan de refinancement MLT est comprise entre 20 et 21 milliards d’euros (hors placements privés structurés et ABS) dont 2,6 milliards d’euros de senior non préféré, 8,4 milliards d’euros de senior préféré et 9 à 10 milliards d’euros de covered bonds. L’objectif s’agissant des ABS est de 1,5 milliard d’euros. Au 30 avril, le Groupe BPCE a levé :
1 Voir note méthodologique 2 Après déduction des engagements de paiement irrévocables 3 Sur la base des exigences réglementaires à fin mars 2020 concernant le Montant Maximal Distribuable (MDA), intégrant les annulations des coussins contra-cycliques par le HCSF le 1er avril 2020 et l’application de l’article 104a relatif à la directive CRD5 autorisée par la BCE en date du 8 avril 2020 4 Sur la base des risques pondérés à fin décembre 2019 5 Le ratio de levier s’élèverait à 5,6 % après exclusion de l’encours centralisé d’épargne réglementée du calcul du dénominateur du ratio, sous réserve de l’accord de la BCE et suivant la décision du 13 juillet 2018 du Tribunal de l’Union Européenne 3. RÉSULTATS DES MÉTIERS Sauf indication contraire, les données financières et commentaires afférents portent sur les résultats sous-jacents, c’est-à-dire retraités des éléments exceptionnels détaillés en page 3 et les variations sont exprimées entre T1-20 et T1-19. 3.1 Banque de proximité et Assurance :
Les encours de crédits ont augmenté de 8,4%2 sur un an à 559 milliards d’euros à fin mars 2020, dont 8,2% de hausse des crédits à l’habitat, 6,5%2 et 7,3% de hausse respectivement pour les crédits à la consommation et les crédits à l’équipement. Le produit net bancaire du pôle Banque de Proximité et Assurance enregistre une croissance de 1,9% au T1-20 soutenue par les activités Solutions et Expertises financières ( 6,8%), Assurance ( 4,5%) et Paiements ( 9,1%). Les réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne enregistrent une baisse de leurs revenus de 2,4%. Les frais de gestion s’établissent à 2 770 millions d’euros, ils augmentent de 3,7% pour le pôle mais sont quasiment stables pour les réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne ( 0,2%). Les frais de gestion pour Solutions et Expertises financières augmentent de 2,5%, et pour les métiers de l’Assurance et des Paiements, ils augmentent de respectivement 6,9% et 7,4%. Le coefficient d’exploitation après retraitement de l’impact IFRIC 21 s’établit à 64,6% ( 0,9pp). Le résultat brut d’exploitation se contracte de 1,6%, pour s’établir à 1 376 millions d’euros. Le coût du risque ressort à 302 millions d’euros, en hausse de 22,3%. Le résultat avant impôt après retraitement de l’impact IFRIC 21 s’élève à 1 176 millions d’euros (- 5,3%). 1 Voir note méthodologique et après retraitement de l’impact IFRIC 21 2Hors crédits à la consommation d’Oney Bank
3.1.1 Réseau Banque Populaire : Dynamique commerciale forte, revenus solides
Les encours de crédits augmentent de 7,4% sur un an, pour s’établir à 228 milliards d’euros à fin mars 2020. Les encours d’épargne augmentent de 8,7% sur un an à 297 milliards d’euros à fin mars 2020 ( 14,2% pour l’épargne de bilan hors l’encours centralisé d’épargne réglementée). Le produit net bancaire s’établit à 1 602 millions d’euros, en contraction de 1,0% sur un an, intégrant une baisse de 2,7% de la marge nette d’intérêt à 880 millions d’euros et une hausse des commissions de 0,8% à 662 millions d’euros. Les frais de gestion s’élèvent à 1 086 millions d’euros, le coefficient d’exploitation après retraitement de l’impact IFRIC 21 ressort à 65,7% ( 0,7pp). Le coût du risque augmente de 24,4% à 117 millions d’euros. Le résultat avant impôt après retraitement de l’impact IFRIC 21 baisse de 8,7% à 441 millions d’euros. 3.1.2 Réseau Caisse d’Epargne : Niveau d'activité soutenu, frais de gestion bien maîtrisés
Les encours de crédits augmentent de 8,1% sur un an, à 295 milliards d’euros à fin mars 2020 et les encours d’épargne enregistrent une hausse de 5,3% sur un an à 446 milliards d’euros ( 9,7% pour l’épargne de bilan hors l’encours centralisé d’épargne réglementée). Le produit net bancaire atteint 1 716 millions d’euros, en baisse de 3,5%. La marge nette d’intérêt décroit de 2,0%, à 922 millions d’euros et les commissions augmentent légèrement de 0,4% à 801 millions d’euros. Les frais de gestion sont en très légère baisse à 1 173 millions d’euros, et le coefficient d’exploitation après retraitement de l’impact IFRIC 21 s’établit à 66,2% ( 2,1pp). Le résultat brut d’exploitation enregistre une baisse de 9,8% à 543 millions d’euros. Le résultat avant impôt après retraitement de l’impact IFRIC 21 décroit de 12,1% à 459 millions d’euros. 1 Voir note méthodologique et après retraitement de l’impact IFRIC 21 3.1.3 Solutions et Expertises financières : Poursuite d’une forte dynamique, se traduisant par de bons résultats trimestriels
Le pôle Solutions et Expertises financières enregistre une hausse de 6,8% de son produit net bancaire à 290 millions d’euros, reflétant une activité soutenue sur tous les segments. Dans le Crédit à la consommation, les encours gérés de prêt personnels à environ 25 milliards d’euros à fin mars 2020 progressent de 8% sur un an. La production nouvelle de Crédit-bail mobilier augmente de 17%. Concernant le métier des Cautions et garanties, les primes brutes émises ont progressé de 22%, grâce à une activité très forte avec les particuliers. Dans l’Affacturage, le nombre de contrats ouverts est en hausse de 7% au T1-20 par rapport à l’année précédente, traduisant le renforcement des synergies commerciales avec les réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. L’activité Titres enregistre des niveaux records d’activité avec une hausse importante des volumes sur les marchés actions et une augmentation de 40% des transactions, concentrée sur le marché français. Les frais de gestion restent maîtrisés avec une hausse de 2,5%, il en ressort une baisse de 2,7pp du coefficient d’exploitation après retraitement de l’impact IFRIC 21 à 53,4%. Le résultat brut d’exploitation progresse de 12,4%, pour s’établir à 132 millions d’euros. Le coût du risque s’établit à 24 millions d’euros et décroit de 3,2%. Le résultat avant impôt retraité de l’impact IFRIC 21 s’élève à 111 millions d’euros, en progression de 17,8%. 3.1.4 Assurance : Un bon niveau d’activité commerciale au T1-20
Les primes2 atteignent 3,2 milliards d’euros, en léger retrait par rapport au T1-19, incluant une hausse de 5% en assurance non vie et une baisse de 5% en assurance vie et prévoyance. La collecte2 nette en assurance vie s’élève à 1,3 milliard d’euros sur le trimestre dont 58% sur les produits en unités de compte. Les actifs sous gestion2 s’élèvent à 67,8 milliards d’euros à fin mars 2020 dont 23% sur des supports en unités de compte. En assurance non vie, le taux d’équipement du réseau Banque Populaire atteint 27,1% ( 0,5pp sur un an) et celui du réseau Caisse d’Epargne 30,2% ( 0,3pp sur un an). Le produit net bancaire, à 228 millions d’euros, augmente de 4,5% et les frais de gestion de 6,9%. Le résultat brut d’exploitation ressort en hausse de 1,3% à 94 millions d’euros. Les résultats contributifs au Groupe BPCE sont différents de ceux publiés par Natixis. Pour une analyse plus détaillée des métiers et des résultats de NATIXIS, merci de vous reporter au communiqué de presse de NATIXIS que vous trouverez en ligne sur www.natixis.com 1 Voir note méthodologique et après retraitement de l’impact IFRIC 21 2 Hors traité de réassurance avec CNP Assurances 3.1.5 Paiements
Le produit net bancaire progresse de 9,1% à 113 millions d’euros au premier trimestre intégrant une croissance de 13% sur les deux premiers mois, les frais de gestion augmentent de 7,4%. Cet effet de ciseaux positif conduit à une croissance de 18,1% du résultat brut d’exploitation à 19 millions d’euros. Dans les activités historiques de NATIXIS, Payment Processing & Services, le nombre de transactions par cartes a baissé significativement depuis le début du confinement (environ - 50%). 1 Voir note méthodologique et après retraitement de l’impact IFRIC 21 3.1.6 Oney Bank
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