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Communication Officielle
Mercredi 29 juillet 2020, 07h30  (il y a 44 mois)

BIC : RÉSULTATS DU DEUXIÈME TRIMESTRE ET DU PREMIER SEMESTRE 2020

RÉSULTATS DU DEUXIÈME TRIMESTRE
 ET DU PREMIER SEMESTRE 2020

Clichy, France, 29 juillet 2020

  • Tendances de marché difficiles aggravées par l’épidémie de COVID-19 dont l’impact a été contrasté
    • Pays émergents fortement touchés par des confinements prolongés et par l’arrêt brutal des circuits d’approvisionnement
    • « Superstores » et fournituristes de bureau lourdement impactés par les fermetures d’écoles et l’activité réduite des entreprises dans les pays matures
  • Amélioration de la résilience à court terme grâce à une gestion prudente des dépenses d’exploitation
  • Maintien de la génération de Cash
  • Plan de transformation « BIC 2022-Invent the Future » en bonne voie pour générer 50 millions d’euros d’économies annualisées à partir de la fin 2022 
Chiffres clés (en millions d’euros) T2 2019 T2 2020 S1 2019 S1 2020
Chiffre d’affaires 544,8  418,9 960,2 775,8
Variation en publié 0,2%  (23,1)% 0,1% (19,2)%
Variation à base comparable (1,3)%  (21,5)% (1,6)% (18,2)%
Résultat d’exploitation normalisé0F1 98,5  67,5 153,1 92,9
Marge d’exploitation normalisée 18,1%  16,1% 15,9% 12,0%
Résultat net Part du Groupe 50,3  (3,0) 89,6 22,1
Résultat Net Part du Groupe par action (en euros) 1,11  (0,07) 1,99 0,49
Résultat Net Part du Groupe par action normalisé (en euros) 1,55 1,27 2,43 1,87
Flux nets de trésorerie liés à l’activité d’exploitation 49,4 50,8 79,6 85,7 
Position Nette de Trésorerie (11,0)  41,5 (11,0)  41,5

"Nos résultats du premier semestre démontrent notre capacité à nous adapter rapidement face à l'évolution de notre environnement. Malgré les vents contraires et les défis auxquels nous sommes confrontés, je suis fier de la manière dont notre organisation a su se focaliser sur la santé et la sécurité de nos équipes et de nos partenaires, tout en assurant la poursuite de l’activité. Nous nous sommes engagés activement auprès de nos clients, pour leur offrir un accès ininterrompu à des produits de qualité et abordables, tout en veillant à préserver notre cash flow opérationnel.
Je suis convaincu que l'environnement actuel peut être une occasion d'accélérer notre transformation. Nous progressons dans la mise en œuvre de notre nouveau modèle opérationnel et nous faisons des choix pour améliorer notre résilience à court terme et saisir rapidement toute opportunité de croissance, notamment par des acquisitions ciblées comme celle de Djeep dans les briquets. Nous poursuivons notre travail sur d’autres aspects fondamentaux de notre modèle opérationnel, tout en prenant des décisions structurantes qui définiront notre potentiel de croissance à long terme. Nous sommes déterminés à faire partie des entreprises qui sortiront de cette crise, plus audacieuses, plus fortes et plus pérennes".


 

TENDANCES OPÉRATIONNELLES ET POINT SUR L IMPACT DE L’ÉPIDÉMIE COVID-19


 

Le chiffre d’affaires du premier semestre 2020 s’est élevé à 775,8 millions d’euros, en baisse de 18,2% à base comparable. Bien que les tendances de marché demeurent difficiles dans nos trois catégories, la performance du premier semestre a été significativement affectée par la rapide propagation de l’épidemie de COVID-19, dont l’impact sur le chiffre d'affaires du premier semestre est estimé entre 11 et 12 points à base comparable.

  • Depuis le début de l'épidémie, garantir la santé et la sécurité de nos équipes, de nos clients, fournisseurs et consommateurs est une priorité absolue et nous avons respecté, dans l’ensemble de nos régions, les directives reçues des gouvernements et des autorités locales. Dans le cadre de notre responsabilité d'entreprise, nous avons contribué à la lutte contre le coronavirus par des dons de produits utiles et par la fabrication d'équipements de protection individuelle pour le personnel de santé.
  • En Amérique latine, en Inde et en Afrique, où les réseaux de distribution traditionnels (à multiples intermédiaires) sont prédominants, l'impact de la pandémie a été sévère pour nos trois catégories. La situation économique en Inde reste critique en raison de la forte baisse de la confiance et des dépenses des consommateurs, alors que le pic épidémique de première vague n’est pas encore atteint. En Europe et en Amérique du Nord, bien que les restrictions de mobilité se soient assouplies, les « superstores », les fournituristes de bureau, de même que les magasins de proximité restent sous pression en raison des fermetures des écoles et de la baisse de la fréquentation en magasin.
  • Concentrant nos efforts sur l’exécution commerciale, nous avons maintenu ou gagné des parts de marché dans nos trois catégories et dans presque toutes les régions. Les ventes de E-Commerce ont progressé de 14 %. La forte croissance du chiffre d’affaires réalisé avec les Pure-Players et les Places de Marché a été diluée par celle des réseaux de fournituristes de bureaux et du commerce BtoB. Nous nous sommes adaptés aux nouvelles habitudes d'achat des consommateurs, en accélérant le transfert de nos investissements de soutien à la marque vers plus de digital : plus de 80 % de nos dépenses de promotion et de publicité du premier semestre ont été effectuées sur des sites de vente en ligne et ce, dans toutes les zones géographiques.
  • Le marché américain des briquets de poche a connu un léger rebond au deuxième trimestre, restant néanmoins sous pression en raison de la faible fréquentation des commerces de proximité. La croissance des briquets utilitaires a été accélérée par les nouvelles habitudes des familles qui ont davantage cuisiné à domicile et au barbecue. La performance du premier semestre en Amérique du Nord a été affectée par les réductions des stocks des magasins de proximité qui se sont adaptés à la baisse de la fréquentation et ont privilégié les produits d’hygiène et d’épicerie. L'impact total sur le chiffre d’affaires au premier semestre a été d'environ 2 points à base comparable.
  • Dans cet environnement sans précédent, nous nous sommes concentrés sur l'amélioration de la résilience à court terme et le renforcement de la génération de cash-flow opérationnel. Nous avons géré avec prudence les dépenses d'exploitation et réduit de manière sélective les investissements industriels de 30 %, soit 31,2 millions d'euros. Nous avons fermé notre usine de papeterie en Equateur, renforçant ainsi notre efficacité industrielle en Amérique latine.
  • Faisant évoluer notre modèle opérationnel, nous avons renforcé le modèle économique des briquets avec l’acquisition de Djeep qui nous permettra d'accélérer notre stratégie de personnalisation et de nous positionner sur des segments de prix plus élevés. Nous avons également continué à renforcer notre organisation avec des recrutements ciblés dans les secteurs en croissance et des filières d’expertise afin d’anticiper et de répondre rapidement aux nouveaux besoins des consommateurs.
  • Reconnaissant les bénéfices du télétravail, nous mettons en œuvre des recommandations pour son déploiement partout dans le monde afin de protéger et accroître la productivité, rationaliser les actifs immobiliers Corporate et réduire notre empreinte carbone tout en augmentant la satisfaction des collaborateurs. Une revue de nos effectifs et de notre empreinte industrielle dans le monde sera lancée et elle devrait être achevée au cours du second semestre de cette année.
  • Fin juin 2020, la position nette de trésorerie s'élevait à 41,5 millions d'euros. Nous avons procédé à un examen approfondi de nos capacités de financement et nous travaillons à la mise en place de lignes de crédit supplémentaires avec nos banques partenaires pour renforcer nos capacités de financement.

             

PERSPECTIVES POUR LE SECOND SEMESTRE ET L’ANNÉE 2020

Bien que nous prévoyions une reprise graduelle au cours du second semestre, la visibilité sur les tendances du marché et les performances pour l'ensemble de l'année reste faible. D’ici la fin de l'année, la plupart des risques liés à l'épidémie resteront d’actualité :

  • La baisse des dépenses de consommation et de la fréquentation en magasin affectera nos trois catégories.
  • Le calendrier et les conditions de réouverture des écoles et des universités dans l'hémisphère Nord restent incertains et pourraient compromettre le succès de la prochaine saison de rentrée scolaire. La préparation des rentrées scolaires de l'hémisphère Sud pourrait reproduire celle de l’hémisphère Nord et donc impacter les plans des distributeurs.
  • Une reprise lente de l'activité des entreprises affectera les « superstores » et les fournituristes de bureau.
  • L'absence prolongée de reprise économique en Inde et en Amérique latine continuera à avoir un impact sur nos performances dans ces régions.

Dans cet environnement difficile, nous continuerons à nous focaliser sur la génération de cash opérationnel et nous sommes en bonne voie pour réaliser les actions annoncées en mai pour atténuer l'impact de la crise par :

  • la maîtrise des dépenses d'exploitation en investissant ce qu'il faut, où il faut. L'impact négatif de la baisse du chiffre d'affaires sur la marge d'exploitation normalisée sera partiellement compensé par 15 à 20 millions d'euros de réduction des dépenses d'exploitation,
  • la réduction des stocks d’environ 15 à 30 millions d'euros par rapport à fin 2019. La prochaine rentrée scolaire sera déterminante pour atteindre cet objectif,
  • la réduction des investissements industriels de 2020 à environ 80 millions d'euros.

                   

  

RÉSULTAT D’EXPLOITATION ET RÉSULTAT D’EXPLOITATION NORMALISÉ


en millions d’euros T2 2019 T2 2020 S1 2019 S1 2020
Chiffre d’affaires 544,8 418,9 960,2 775,8
         
Marge brute 267,3 188,8 478,5 371,2
Taux de marge brute 49,1% 45,1% 49,8% 47,8%
         
Résultat d’exploitation 71,4 1,0 126,1 24,0
Marge d’exploitation 13,1% 0,2% 13,1% 3,1%
Eléments non-récurrents : 27,0 66,5 27,0 68,9
Résultat d’exploitation normalisé 98,5 67,5 153,1 92,9
Marge d’exploitation normalisée 18,1% 16,1% 15,9% 12,0%

Le taux de marge brute du premier semestre 2020 a baissé de 2 points pour s’établir à 47,8% comparé à 49,8% au premier semestre 2019. Hors la sous-absorption des coûts fixes liée au COVID-19, la marge brute s’est améliorée de 0,2 point. Cette légère amélioration s’explique par l’impact favorable des effets de change et la baisse des coûts des matières premières, qui a été en partie compensée par l’absorption défavorable des coûts industriels (non liés au COVID-19) et l’augmentation des dépenses de promotion en soutien du développement de l’activité.

Au premier semestre 2020, la marge d'exploitation normalisée a été impactée par l'augmentation des charges d'exploitation et autres charges (rapportées au chiffre d'affaires), en raison de la forte baisse du chiffre d’affaires et des coûts de mise en œuvre de la nouvelle organisation.

PRINCIPAUX COMPOSANTS DE  LA VARIATION  DE  LA MARGE D’EXPLOITATION NORMALISÉE  (en points) T1 2020
vs. T1 2019
T2 2020
vs. T2 2019
S1 2020 vs. S1 2019
·Variation de la marge brute1F2 0,2 0,1 0,2
·Soutien à la marque  (0,2) 1,1 0,5
·Charges d’exploitation et autres charges2 (6,0) (3,2) (4,6)
Variation de la marge d’exploitation normalisée (6,0) (2,0) (3,9)

Au 1er semestre 2020, les éléments non-récurrents incluent :

  • 17,2 millions d’euros en coûts des ventes (13,3 millions d’euros dûs à la sous-absorption des coûts de production qui s’explique par la fermeture d’usines et par la baisse de la demande de produits liée à la crise du COVID-19, et 3,9 millions d’euros de dépenses supplémentaires directement liées à la protection des collaborateurs dans le cadre la luttre contre la propagation du cornavirus (fournitures de masques, produits et mesures d’hygiène),
  • 7,9 millions d’euros de coûts de restructuration (le plan de transformation et la fermeture de l’usine en Equateur sont parmi les principaux éléments),
  • 2,1 millions d’euros en charges d’exploitation et autres charges, principalement dus à la force de vente en sous activité, en raison du COVID-19
  • 41,7 millions d’euros de dépréciations d’actifs Cello portant sur des immobilisations corporelles et sur la marque. La dépréciation s’explique par des ventes et des volumes plus faibles que prévu résultant du confinement et impactant les économies de coûts initialement attendues. Comme le goodwill a déjà été entièrement déprécié, la dépréciation a été allouée aux immobilisations corporelles et à la marque.

  

RÉSULTAT NET ET BÉNÉFICE NET PAR ACTION


en millions d’euros T2 2019 T2 2020 S1 2019 S1 2020
Résultat d’exploitation 71,4 1,0 126,1 24,0
Résultat financier (2,4) (1,9) (1,7) 9,9
Résultat avant impôts 69,0 (0,9) 124,4 33,9
Résultat Net Part du Groupe 50,3 (3,0) 89,6 22,1
Résultat Net Part du Groupe par action (en euros) 1,11 (0,07) 1,99 0,49
Résultat Net Part du Groupe normalisé2F3 69,1 57,0 108,4 84,0
Résultat Net Part du Groupe par action normalisé (en euros) 1,55 1,27 2,43 1,87

Au 1er semestre 2020, l’augmentation du résultat financier s'explique par l'impact plus favorable de la réévaluation des actifs financiers libellés en dollars US comparée à décembre 2019 (contre le BRL et MXN).
Le résultat avant impôt du premier semestre 2020 était de 33,9 millions d’euros contre 124,4 millions d’euros au S1 2019.
Le résultat net part du Groupe du premier semestre 2020 s’est établi à 22,1 millions d’euros, comparé à 89,6 millions d’euros au S1 2019. Le résultat net part du Groupe normalisé, hors éléments non-récurrents et hors application de la norme IAS29 (impact de l’hyperinflation en Argentine), s’est établi à 84,0 millions d’euros comparé à 108,4 millions d’euros l’année dernière. Le taux effectif d'imposition était de 34,8%. Hors la dépréciation d’actifs Cello, le taux effectif d’impôt était de 28%.
Le bénéfice net Part du Groupe par action au premier semestre 2020 est en baisse de 75% et ressort à 0,49 euro, comparé à 1,99 euro au S1 2019.
Le bénéfice net Part du Groupe par action normalisé du premier semestre 2020 a baissé de 23% à 1,87 euro, comparé à 2,43 euros l’année dernière.

SITUATION NETTE DE TRÉSORERIE


 

Évolution de la situation nette de trésorerie
en millions d’euros
2019 2020
Situation Nette De TrÉsorerie (Début De PÉriode - DÉcembre) 161,5  146,9 
Flux nets de trésorerie liés à l’activité d’exploitation 79,6 85,7 
·Dont Marge brute d’autofinancement 164,7 95,6 
·Dont variation du besoin en fonds de roulement et autres (85,1) (9,9) 
Investissements industriels3F4 (45,1) (31,2) 
Paiement du dividende (155,2) (110,2)
Programme de rachat d’actions (39,2) (7,4)
Flux net liés au contrat de liquidité (0,8) -
Acquisition d’Haco Industries Ltd (1,8)  (2,7) 
Autres (10,0)  (39,6)
Situation nette de trésorerie (fin de pÉriode – Juin) (11,0) 41,5

À fin juin 2020, la position nette de trésorerie était de 41,5 millions d’euros. Les flux nets de trésorerie liés à    l’activité d’exploitation étaient de 85,7 millions d’euros, dont une marge d’autofinancement de 95,6 millions d’euros. La variation négative du besoin en fonds de roulement de 9,9 millions d’euros s’explique principalement par l’augmentation des stocks par rapport à décembre 2019, due à la forte baisse du chiffre d’affaires et à l’effet de saisonnalité lié à la préparation de la rentrée scolaire.

RÉMUNÉRATION DES ACTIONNAIRES

·Dividende ordinaire de 2,45 euros par action payé en juin 2020 et 7,4 millions d’euros de rachats d’actions par SOCIETE BIC à fin juin 2020 (136 383 actions achetées à un prix moyen de 53,90 euros). Le Groupe a suspendu son programme de rachat en avril 2020.


 

TENDANCES OPÉRATIONNELLES PAR CATÉGORIE (les chiffres 2019 Sont retraitÉs des coÛts non allouÉs)


 

PAPETERIE

Au premier semestre 2020, le chiffre d’affaires de la Papeterie était de 293,9 millions d’euros, en baisse de 26,5 % à base comparable. Au deuxième trimestre 2020, le chiffre d’affaires est en recul de 33,2% à base comparable.

Au premier semestre 2020, la marge d’exploitation normalisée en Papeterie était de 6,5% comparé à 11,0% en 2019. L’érosion de la marge s’explique par la forte baisse du chiffre d’affaires et l’absorption défavorable des coûts fixes, partiellement compensées par un impact favorable de change, la baisse du coût des matières premières ainsi que par de moindres dépenses de soutien à la marque. 

En millions d’euros T2 2019 T2 2020 S1 2019 S1 2020
Chiffre d’affaires 252,5 166,9 400,8 293,9
Variation en publié 1,2% (33,9)% (0,1)% (26,7)%
Variation à base comparable (2,3)% (33,2)% (3,6)% (26,5)%
Résultat d’exploitation normalisé 37,6 18,2 44,0 19,0
Marge d’exploitation normalisée 14,9% 10,9% 11,0% 6,5%
Résultat d’exploitation 37,6 (35,7) 44,0 (34,9)
Marge d’exploitation 14,9% (21,4)% 11,0%  (11,9)%

Des trois catégories, la papeterie a été la plus touchée par l'épidémie de COVID-19.

Les réseaux de distribution, « supertores » et fournituristes de bureau, ainsi que BIC Graphic, notre division de produits personnalisées en Europe, ont été les plus fortement perturbés par la fermeture des écoles et la réduction de l'activité des entreprises. En Europe et en Amérique du Nord, les marchés de la papeterie ont enregistré une sensible baisse en valeur (« high-single digit »), avec un mouvement vers les produits à petits prix, en raison de la baisse des revenus des ménages et de la hausse du taux de chômage dans ces régions. Grâce à des partenariats actifs avec les principaux distributeurs, nous avons pu maintenir les commandes en prévision de la rentrée scolaire à un niveau égal à celui de l’année dernière, avec toutefois un décalage de livraison de juin à  juillet en raison de l'indisponibilité de certains produits.

Fortement dépendants des magasins traditionnels et de proximité, l'Amérique latine, l'Inde, le Moyen-Orient et l'Afrique ont souffert de périodes de quarantaine prolongées et de chaînes d'approvisionnement perturbées.

Malgré un bon début d'année, les performances du Brésil ont été affectées par la fermeture de certains clients en grande distribution liée au COVID-19. Au Mexique, les ventes directes aux consommateurs ont continué à être impactées par un niveau plus élevé d’opérations promotionnelles dans un environnement concurrentiel.

En Inde, les ventes ont enregistré une forte baisse à deux chiffres (« high double digit »). La faible performance des ventes domestiques de Cello a été aggravée par deux mois de confinement total de la population et par la fermeture de nos usines.

BRIQUETS

Le chiffre d’affaires du premier semestre 2020 des Briquets était de 268,2 millions d’euros, en baisse de 14,7 % à base comparable. Au deuxième trimestre 2020, le chiffre d’affaires a reculé de 11,2% à base comparable.

La marge d’exploitation normalisée du premier semestre 2020 s’est établi à 32,5% comparé à 35,3 % en 2019. La baisse s’explique par le fort recul du chiffre d’affaires, qui a été partiellement compensé par la baisse des dépenses de soutien à la marque.

en millions d’euros T2 2019 T2 2020 S1 2019 S1 2020
Chiffre d’affaires 169,9 147,3 319,7 268,2
Variation en publié 3,0% (13,3)% 0,6% (16,1)%
Variation à base comparable (0,1)% (11,2)% (2,7)% (14,7)%
Résultat d’exploitation normalisé 61,8 52,5 113,0 87,3
Marge d’exploitation normalisée 36,4% 35,7% 35,3% 32,5%
Résultat d’exploitation 61,8 49,5 113,0 84,0
Marge d’exploitation 36,4% 33,6% 35,3% 31,3%

Sur nos principaux marchés, la performance de la catégorie Briquets a été fortement affectée par la baisse de la fréquentation en magasin et la fermeture des bureaux de tabac et des magasins de proximité. Elle n’a été que partiellement compensée par la qualité de l'exécution commerciale et des gains de distribution dans les grandes surfaces.

Aux États-Unis, le marché du briquet de poche était en baisse de 3,1 % en volume et de 1,8 % en valeur, à la fin du mois de juin4F5. Les dernières semaines ont été marquées par une reprise de la fréquentation en magasin. La performance du premier semestre en Amérique du Nord est due aux magasins de proximité qui se sont adaptés à la réalité commerciale, à savoir une fréquentation réduite et une demande privilégiant les produits d'hygiène et d'épicerie ; ils ont en conséquence réduit leurs stocks dans certaines catégories de produits, dont les briquets.

RASOIRS

Le chiffre d’affaires au premier semestre de la catégorie Rasoirs s’est établi à 200,7 millions d’euro, en recul de 8,8 % à base comparable. Au deuxième trimestre 2020, le chiffre d’affaires a baissé de 11,5% à base comparable.

La marge d’exploitation normalisée du premier semestre 2020 s’est améliorée pour s’établir à 10,9% comparé à 9,6% en 2019. L’augmentation de la marge brute (liée aux impacts positifs des devises et à la baisse du coût des matières premières) et l’impact favorable des dépenses de promotion de soutien à la marque ont été partiellement affectés par la baisse des ventes.

En millions d’euros T2 2019 T2 2020 S1 2019 S1 2020
Chiffre d’affaires 115,5 98,6 224,5 200,7
Variation en publié 1,8% (14,6)% 6,7% (10,6)%
Variation à base comparable (0,7)% (11,5)% 4,2%
Mercredi 29 juillet 2020, 07h30 - LIRE LA SUITE
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