Larry Fink veut que tout le monde sache qu’il aime toujours son travail, écrit le Financial Times dans un long article qui est consacré à la problématique de succesion du président directeur général de BlackRock, plus grand gestionnaire d’actifs au monde. En effet, bien qu’il ait un jour parlé de prendre sa retraite au début des années 2020, l’homme de 71 ans aujourd’hui ne montre aucun signe d’un éventuel départ de la société qu’il a contribué à fonder il y a 36 ans. Au cours des sept derniers mois, il s’est rendu dans 14 pays et a mené à bien deux opérations d’une valeur totale de près de 16 milliards de dollars (Global Infrastructure Partners et Preqin), qui ont permis à BlackRock de pénétrer davantage les marchés privés, un segment que l’entreprise considère désormais comme stratégique. Selon le Financial Times, cinq noms se dégagent aujourd’hui pour sa succession. Rob Goldstein, directeur des opérations et Mark Wiedman, directeur des activités clients, sont en pôle position. Viennent ensuite les noms de Rachel Lord, qui été récemment promue responsable de l’international mais qui a fait savoir qu’elle préférait être uniquement présidente, selon le FT. Martin Small, le seul à avoir moins de 50 ans, a été promu récemment directeur financier, et enfin, Raj Rao, l’actuel président de Global Infrastructure Partners, qui ne rejoindra pas officiellement BlackRock avant la conclusion de l’accord en septembre, mais il fait partie de la nouvelle génération de dirigeants potentiels.