Sur l'aéroport de Roissy, dans un étrange silence et sous un ciel parfaitement vide, les équipes de techniciens de maintenance d'
AIR FRANCE bichonnent au quotidien plus d'une centaine d'appareils cloués au sol par le coronavirus, dans l'attente de jours meilleurs.
Juché sur un chariot, un technicien en gilet jaune, le visage protégé par un masque chirurgical, vérifie que les films en plastique appliqués en protection des sondes et autres prises d'air sur le flanc d'un
BOEING 787 soient bien en place.
"Il faut que les sondes soient protégées pour éviter que des insectes y pénètrent et y fassent des nids", explique Alexandre Auberger, technicien sur
BOEING 787, lampe de poche à la main pour inspecter la moindre entrée d'air de son "bébé", dont le modèle le moins cher, le 787-8, vaut 248 millions de dollars au prix catalogue.