
Opposée à l’initiative sur la taxation des gros héritages, la finance genevoise pousse pour une acceptation des bilatérales III et une réglementation bancaire aussi peu intrusive que possible. Le dernier épisode de la saga CREDIT SUISSE est plutôt jugé positivement
Longtemps numéro un mondial, la Suisse est désormais leader ex æquo de la gestion privée transfrontalière avec Hongkong, devant Singapour. Or le pays doit prochainement prendre des décisions cruciales pour son avenir. Sur le renforcement de la réglementation bancaire, mais aussi en matière de fiscalité et de politique internationale, a rappelé jeudi la Fondation Genève Place Financière, lors de sa traditionnelle conférence de presse. Les positions du lobby de la finance genevoise peuvent se résumer par – dans l’ordre: «attention», «non» et «oui».
Attention à la tentation de renforcer les règles encadrant la finance suisse, qui serait désavantagée face à des concurrents plutôt engagés dans une déréglementation, aux Etats-Unis ou en Europe, a déclaré en substance Denis Pittet, le président de la fondation. Cette dernière ne veut pas que la Finma puisse prononcer des amendes à l’encontre des acteurs de la finance suisse, qu’elle intervienne de manière plus précoce en cas de problème et encore moins qu’elle puisse communiquer sur ces actions avant leur terme.
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