L'esthétique et l'innovation, au détriment de la solidité ? Au premier jour du procès de quatre sociétés, dont Aéroports de Paris, mises en cause dans l'effondrement meurtrier du terminal 2E à Roissy en 2004, les débats ont pointé du doigt les défauts de ce bâtiment qui ne devait "ressembler à aucun autre".
Le groupe
ADP (Aéroports de Paris), le constructeur GTM (filiale de Vinci), le bureau d'études Ingerop et le groupe d'inspection et de certification
BUREAU VERITAS sont jugés pour homicides et blessures involontaires jusqu'à vendredi par le tribunal correctionnel de Bobigny.