Le CEO de Brussels Airlines Bernard Gustin et le directeur financier Jan De Raeymaeker ont annoncé leur propre licenciement, lundi, à l'issue d'un conseil d'entreprise extraordinaire à Bruxelles. Le patron d'Eurowings doit venir expliquer mercredi la stratégie de la maison-mère
LUFTHANSA concernant Brussels Airlines. Les syndicats, eux, sont inquiets quant à l'avenir de la compagnie belge. Etienne Davignon, co-président du conseil d'administration, réfute catégoriquement tout plan de licenciement.Etienne Davignon, ferme: "Pas de bain de sang!""Brussels Airlines ne va pas disparaître dans Eurowings. Aucun plan social n'est prévu, pas de bain de sang", a tenté de rassurer lundi soir Etienne Davignon, président du conseil d'administration de la holding de Brussels Airlines (SN Airholding). "Il n'y aura pas de plan social, il n'y aura pas de bain de sang, mais il y aura des adaptations. Donc imaginer que Brussels Airlines a disparu et que d'autre part la situation de l'emploi va connaître une situation complètement différente, pas plus! Pas plus! Que quand nous étions en grave crise et qu'on avait perdu 100 millions d'euros. Nous avons réussi à faire des adaptations sans plan social. C'est pas au moment où nous avons un résultat en profit pour 2017, que nous allons vouloir croître en 2018, c'est pas à ce moment là que nous allons commencer à faire des sabrages sociaux! C'est clair?!", a lancé Etienne Davignon sur un ton ferme.Les syndicats pas rassurés pour autantDe leur côté, les syndicats ne sont cependant pas rassurés. À part un changement de direction, les représentants du personnel n'ont rien appris ce lundi. Ils devront attendre mercredi et une réunion avec la direction d'Eurowings. Didier Lebbe, permanent CNE est excédé. "Il y a une nouvelle direction. Ce que nous trouvons vraiment navrant, c'est que le premier message de la direction vis-à-vis du personnel, c'est de nous donner rendez-vous pour me ...