"On part avec les casques dans le sac à dos": des salons comme la Gamescom peuvent servir de tremplin pour des développeurs de jeux vidéo belges
Koira est un jeu vidéo 100% belge. Dans quelques mois, il fera son entrée dans vos ordinateurs et vos consoles de jeux. "C'est un jeu d'aventure narratif en 2D dans lequel on rencontre un petit chiot qui est perdu dans une forêt enneigée. Et ensemble, ils essayent de retourner vers la maison du personnage principal", pitche Guillaume Bouckaert, co-fondateur de games.brussels, un espace de co-working pour les studios de développement.
Pour arriver à un résultat abouti, il aura fallu près de 4 ans de développement pour passer les deux étapes majeures de création d'un jeu vidéo. D'abord, la pré-production: partir d'une idée et créer les règles du jeu.
"On va répondre à comment le jeu va fonctionner, comment il va s'agencer au niveau des mécaniques et de son design. On va aussi répondre à la question 'à quoi va ressembler le jeu au niveau de la direction artistique, etc'. Et en parallèle de ça, on commence à développer une démo qui est un échantillon du jeu qui va généralement nous servir à rencontrer des éditeurs pour aller chercher du financement", explique Thomas Madarasz, co-fondateur d'un studio de développement.
Deuxième étape: la production. Elle est possible uniquement grâce au financement d'un éditeur que les créateurs rencontrent aux événements comme la "Gamescom", le plus grand salon mondial consacré aux jeux vidéo. Il vient d'ouvrir ses portes pour accueillir la plus grande délégation belge à ce jour, soit 49 entreprises.
"Ce sont des événements qu'on utilise aussi un peu comme deadline. On prépare une version du jeu qu'on peut montrer et on part avec les casques dans le sac à dos pour pouvoir faire tester le jeu aux gens. Et c'est vraiment des jalons ici qu'on utilise pour rythmer le développement du jeu", Bastien Gorissen, directeur créatif d’un studio de développement de jeux vidéo.
En Belgique, il y a 150 studios de développemen ...