"L'Etat de droit n'est pas en quarantaine", se défend Belloubet
Les restrictions des libertés imposées par l'état d'urgence sanitaire face au Covid-19 "sont temporaires" et l'"Etat de droit n'est pas mis en quarantaine", affirme la garde des Sceaux Nicole Belloubet dans une tribune publiée mercredi dans Le Monde.
Sous le feu des critiques d'avocats dénonçant un "confinement des droits de la défense", de juristes et d'associations s'inquiétant du débordement dans le droit commun d'une série de mesures dérogatoires liberticides, la ministre défend les choix du gouvernement dans une situation "totalement inédite".
Estimant ces préoccupations "non seulement légitimes mais également saines, pour autant qu'elles ne relèvent pas d'une logique purement polémique, politique, voire complotiste", la ministre estime qu'"elles sont néanmoins infondées".