WENDEL est un groupe familial dont l’origine remonte à 1704, en Lorraine. Pendant plus de 275 ans, il a exploité le minerai de fer pour le transformer en fer et en acier. En 1978, le pole sidérurgique Sacilor est nationalisé, et
WENDEL décide alors de se lancer dans l’investissement à long terme, qui est resté son métier principal jusque maintenant.Le groupe est toujours détenu en bonne partie par la famille d’origine et son président, via un holding « Wendel Participations », qui regroupe plus de 1000 actionnaires familiaux. Il possède 36,4% du capital.La holding elle-même emploie 87 collaborateurs, mais les participations industrielles de
WENDEL emploient centaines de milliers de salariés.Les actifs de
WENDEL sont concentrés sur 13 participations principales, qui totalisent une valeur de 11 milliards d’euros environ. La vocation industrielle du groupe demeure forte.Les sociétés non cotées sont : Cromology, Stahl, IHS, Constantia Flexibles et -via sa holding néerlandaise Oranje-Nassau- NOP, Saham, Mecatherm, Parcours, Exceet, CSP Technologies.Les sociétés cotées sont au nombre de deux seulement :
SAINT-GOBAIN ( 3,5 milliards d’euros en novembre) et
BUREAU VERITAS ( 2,5 milliards d’euros en novembre), soit en tout plus de 6 milliards d’actifs brut rien que pour les actifs cotés, c’est-à-dire plus de la moitié de l’actif net Brut réévalué, et la quasi-totalité de l’actif net réévalué. (La dette de la holding est de l’ordre de 4 milliards). C’est dire la sensibilité du cours de bourse de
WENDEL à ceux de
SAINT-GOBAIN et de Bureau Veritas.Aujourd’hui, l’idée d’introduire l’action
WENDEL dans les portefeuilles a du sens pour plusieurs raisons :1/ Comme pour d’autres holdings cotés (Bolloré ou Eurazeo), l’écart entre l’évolution des cours de bourse et l’anticipation des bénéfices est assez impressionnant. En effet, le cours de
WENDEL vient de perdre un tiers sur ses plus hauts, alors ...