PARIS (Reuters) - Le fonds activiste Bluebell a demandé à l'Autorité des marchés financiers (AMF) d'examiner les informations communiquées par
VIVENDI lors de la scission de sa filiale Universal Music Group (UMG), estimant que le groupe de médias et de divertissement n'a pas révélé certains termes clés de l'opération à ses actionnaires.
Vivendi, contrôlé par Vincent Bolloré, veut tirer le maximum de la valeur d'UMG via un processus d'introduction en Bourse qui verra le groupe français distribuer 60% du capital de sa filiale à ses actionnaires actuels, qui doivent encore approuver l'opération.
Dans une lettre adressée à l'AMF, que Reuters a pu consulter, Bluebell s'interroge sur l'insistance de
VIVENDI à fusionner deux entités au sein d'UMG avant d'obtenir l'approbation de la scission dans son ensemble.