Violences domestiques: des femmes russes piégées par le confinement
Un jour de fin avril, le compagnon d'Ineta Akhtiamova est entré dans une colère noire : après l'avoir insultée, il l'a frappée et lui a dit de quitter leur petit appartement de Moscou, où le couple vivait en confinement depuis un mois.
"Je suis partie, je ne pouvais plus supporter tout cela", raconte à l'AFP Mme Akhtiamova, 50 ans, chanteuse de profession, au chômage à cause des fermetures temporaires dues à l'épidémie de coronavirus.
Depuis le début des mesures de confinement pour endiguer la pandémie, des associations ont signalé à travers le monde une augmentation des cas de violences domestiques.