Violences contre des Roms: l'exécutif dénonce des "dérives", le procès de quatre suspects renvoyé
Des expéditions punitives après des rumeurs infondées d'enlèvement d'enfants sur les réseaux sociaux: le procès de quatre jeunes hommes qui devait se tenir mercredi à Bobigny pour des violences sur des Roms, qualifiées de "dérives inacceptables" par le gouvernement, a été renvoyé.
Les quatre prévenus, âgés de 18 à 22 ans, seront jugés le 17 avril pour des faits de violence et rébellion. Traits juvéniles et air poli, ils étaient présentés mercredi en comparution immédiate à Bobigny, mais l'un d'eux a demandé le renvoi du procès.