Le rachat par
VEOLIA de son concurrent Suez, source d'une guerre ouverte entre les deux entreprises depuis des semaines, "ne fonctionnera pas" sans un accord entre les deux groupes, a estimé mardi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire.
"Je souhaite que les discussions reprennent tout de suite", a-t-il ajouté sur France Info, dénonçant "l'intransigeance" de Suez et "la précipitation" de
VEOLIA, au lendemain de la décision d'Engie d'accepter de céder à
VEOLIA ses parts dans Suez.
L'Etat, actionnaire d'Engie et présent à ce titre au conseil d'administration du groupe d'énergie, s'est prononcé contre cette vente à
VEOLIA de 29,9% du capital de Suez.