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Communication Officielle
Mercredi 17 novembre 2021, 19h00  (il y a 29 mois)

VALLOUREC : Résultats du troisième trimestre et des neuf premiers mois de 2021

Résultats du troisième trimestre et des neuf premiers mois de 2021

Meudon (France), le 17 novembre 2021VALLOUREC, un leader mondial des solutions tubulaires premium, annonce aujourd’hui ses résultats du troisième trimestre et des neuf premiers mois de 2021. Le Conseil d’Administration de VALLOUREC SA, réuni le 17 novembre 2021, a arrêté les comptes consolidés du Groupe pour le troisième trimestre et les neufs premiers mois de 2021.

T3 2021 : solide croissance du chiffre d’affaires et du RBE par rapport au T3 2020 grâce au dynamisme du marché Pétrole & Gaz en Amérique du Nord et à la forte contribution de la mine

  • Chiffre d’affaires de 834 millions d’euros, en progression de 16,4%
    • Résultat brut d’exploitation de 128 millions d’euros, en hausse de 80 %, marge en progression à 15,3 % (contre 9,9 % au T3 2020)
    • Flux de trésorerie disponible de - 103 millions d’euros, contre 35 millions d’euros au T3 2020, résultant d’une reconstitution du besoin en fonds de roulement de - 93 millions d’euros en lien avec une plus forte activité
    • Acquisition des parts minoritaires dans VAM USA et VALLOUREC Star pour un total de 118 millions d’euros, conduisant à la pleine propriété des toutes les entités en Amérique du Nord
    • Au 30 septembre 2021, la liquidité du Groupe est forte et s’élève à 1 014 millions d’euros
 


Une avancée décisive pour renforcer la compétitivité et la rentabilité de Vallourec : lancement du processus de cession des actifs allemands et relocalisation progressive de leurs activités Pétrole & Gaz au Brésil pour servir le marché international  

  • Une transformation qui repose sur deux mouvements
  • Lancement du processus de cession des actifs en Allemagne
  • Transfert progressif de leurs activités de laminage pour le secteur Pétrole & Gaz au Brésil
 

  • Une étape radicale pour une amélioration majeure de la performance de VALLOUREC sur les marchés internationaux Pétrole & Gaz
  • Le Brésil étant amené à délivrer toute la gamme de produits tubulaires premium à destination des marchés internationaux
  • Pour une plus grande compétitivité et une amélioration de la profitabilité
  • Avec un impact CO2 positif, grâce à l’excellente empreinte carbone des activités brésiliennes
 

  • Se traduisant par des bénéfices clairement identifiés pour VALLOUREC et ses parties prenantes
  • Augmentation du RBE normalisé de 130 millions d’euros
  • Réduction des dépenses d’investissement de 20 millions d’euros
  • Réduction de 30% du contenu CO2 des tubes produits au Brésil par rapport à ceux produits en Allemagne
 


Perspectives 2021

En raison de la baisse récente des prix du minerai de fer, et sur la base de leurs niveaux actuels, VALLOUREC vise un RBE pour l'ensemble de l'année proche du bas de l'objectif de 475 à 525 millions d'euros, communiqué le 21 juillet 2021. Une dynamique de prises de commandes plus forte que prévue pour des livraisons en 2022, combinée à l'évolution des prix des matières premières et de l'énergie, entraînera une augmentation plus importante des stocks à la fin de l'année. En conséquence, VALLOUREC vise désormais une consommation de flux de trésorerie comprise entre - 380 et - 300 millions d’euros pour 2021, en raison principalement de la hausse du besoin en fonds de roulement en lien avec la reprise d’activité, et incluant des coûts ponctuels associés à la restructuration financière.

 

Commentant ces résultats, Edouard Guinotte, Président du Conseil d’Administration et Président Directeur Général, a déclaré :

" Avec la reprise de l'économie mondiale post-Covid, VALLOUREC a confirmé sa bonne dynamique opérationnelle au troisième trimestre avec une solide croissance du chiffre d'affaires et du RBE. Le Groupe a bénéficié de la hausse de l’activité et des prix dans le secteur Pétrole & Gaz en Amérique du Nord et d’une forte contribution de sa mine de fer au Brésil ainsi que de ses initiatives d’économies de coûts, tandis que les livraisons à destination du secteur Pétrole & Gaz dans les régions EA-MEA sont restées significativement en deçà de leurs niveaux de pré-crise.

En ce qui concerne la fin de l’année 2021, notre activité minière sera impactée par la récente baisse des cours du minerai de fer. Néanmoins, nous devrions continuer à bénéficier de la progression de l’activité en Amérique du Nord et à remplir notre carnet de commandes Pétrole & Gaz dans les régions EA-MEA.

Tandis que nos sites de production hautement performants en Amérique du Nord, au Brésil et en Chine nous permettent de bénéficier de l’amélioration des dynamiques de marchés, nos opérations en Allemagne continuent de sous-performer malgré les plans d’amélioration qui y ont été mis en œuvre. Afin de réaliser une avancée décisive dans la compétitivité du Groupe sur les marchés internationaux, nous lançons aujourd’hui le processus de cession de nos actifs en Allemagne et le renforcement de nos capacités au Brésil. Cela permettra à nos usines brésiliennes de proposer toute la gamme de notre offre premium à leurs clients locaux comme à l’international et à VALLOUREC de bénéficier pleinement de leur excellente compétitivité ainsi que de leur production au contenu en CO2 optimal.

Jattends de ce projet transformant qu’il restaure et pérennise le leadership et la profitabilité de VALLOUREC sur les marchés EA-MEA."

  

Chiffres clés

9 mois 20219 mois 2020Variation En millions d'eurosT3 2021T3 2020Variation
1 1301 191- 5,1 %Production expédiée (en milliers de tonnes)391319 22,8 %
2 3782 412- 1,4 %Chiffre d'affaires 834716 16,4 %
356182 174 M€Résultat brut d'exploitation 12871 57 M€
15,0 %7,5 % 7,5 pts(en % du CA) 15,3 %9,9 % 5,4 pts
299(507) 806 M€Résultat d'exploitation 727 65 M€
(49)(636) 587 M€Résultat net, part du groupe(7)(69) 62 M€
(300)(223)- 77 M€Flux de trésorerie disponible (103)35- 138 M€
9932 329- 1 336 M€Dette nette 9932 329- 1 336 M€

I - CHIFFRE D’AFFAIRES CONSOLIDÉ PAR MARCHÉ

9 mois 20219 mois 2020VariationA taux de change constants En millions d'eurosT3 2021T3 2020VariationA taux de change constants
1 3431 641- 18,1 %- 13,6 %Pétrole & gaz, Pétrochimie 456443 3,0 % 1,8 %
93760155,9 % 67,8 %Industrie & Autres 348208 67,2 % 64,2 %
98170- 42,6 %- 42,4 %Energie électrique 3065- 54,4 %- 56,2 %
2 3782 412- 1,4 % 4,7 %Total 834716 16,4 % 14,6 %

Au cours du troisième trimestre 2021, VALLOUREC a enregistré un chiffre d’affaires de 834 millions d’euros, en progression de 16,4 % par rapport au troisième trimestre 2020 ( 15 % à taux de change constants), avec :

  • un effet volume de 23 % principalement lié au Pétrole & Gaz en Amérique du Nord et aux marchés Industrie et Autres.
  • un effet prix/mix négatif de - 8 %, l’impact défavorable du Pétrole & Gaz dans les régions EA-MEA n’ayant pu être compensé par le rebond des prix en Amérique du Nord.
  • un effet conversion de devises de 2 % principalement lié à la parité EUR/BRL.

Au cours des neuf premiers mois de 2021, le chiffre d’affaires s’est élevé à 2 378 millions d’euros, quasi-stable par rapport aux neuf premiers mois de 2020 ( 4,7 % à taux de change constants) avec :

  • un effet volume de - 5 % expliqué par le secteur Pétrole & Gaz dans les régions EA-MEA et dans une moindre mesure en Amérique du Nord, en partie compensé par la hausse des livraisons pour les marchés Industrie et Autres.
  • un effet prix/mix de 10 % résultant principalement des prix du minerai de fer et du secteur Pétrole & Gaz en Amérique du Nord.
  • un effet conversion de devises de - 6 % principalement lié à la parité EUR/BRL.

Pétrole & Gaz, Pétrochimie (54,7 % du chiffre d’affaires consolidé du T3 2021)

Le chiffre d’affaires Pétrole & Gaz s’est établi à 408 millions d’euros au T3 2021, stable par rapport au T3 2020 (- 1 % à taux de change constants).

  • En Amérique du Nord, le chiffre d’affaires Pétrole & Gaz a plus que doublé du fait d’une progression des volumes et des prix.
  • Dans les régions EA-MEA, la baisse du chiffre d’affaires Pétrole & Gaz traduit une baisse des volumes ainsi qu’un effet prix/mix défavorable, en raison d’un carnet de commandes plus faible constitué durant la crise du Covid-19.
  • En Amérique du Sud, la hausse du chiffre d’affaires Pétrole & Gaz reflète principalement une hausse des livraisons dans le cadre de projets line pipe.

Au cours des neuf premiers mois de 2021, le chiffre d’affaires Pétrole & Gaz s’est établi à 1 209 millions d’euros, en baisse de 271 millions d’euros soit - 18 % par rapport aux neuf premiers mois de 2020 (- 14 % à taux de change constants) principalement due à une baisse des volumes dans les régions EA-MEA et dans une moindre mesure en Amérique du Nord.

Le chiffre d’affaires Pétrochimie s’est établi à 48 millions d’euros au T3 2021, en hausse de 43 % par rapport au T3 2020 ( 40 % à taux de change constants) en raison notamment d’un effet prix/mix favorable et de la hausse des livraisons en Amérique du Nord et en Amérique du Sud.

Au cours des neuf premiers mois de 2021, le chiffre d’affaires Pétrochimie a atteint 134 millions d’euros, en baisse de 17 % par rapport aux neuf premiers mois de 2020 (- 13 % à taux de change constants).

Au T3 2021, le chiffre d’affaires Pétrole & Gaz et Pétrochimie s’est établi à 456 millions d’euros, en hausse de 3 % par rapport au T3 2020 ( 2 % à taux de change constants).

Au cours des neuf premiers mois de 2021, le chiffre d’affaires Pétrole & Gaz et Pétrochimie s’est élevé à 1 343 millions d’euros, en retrait de 18 % par rapport aux neuf premiers mois de 2020 (- 14 % à taux de change constants).

Industrie & Autres (41,7 % du chiffre d’affaires consolidé du T3 2021)

Le chiffre d’affaires Industrie & Autres s’est établi à 348 millions d’euros au T3 2021, en hausse de 67 % par rapport au T3 2020 ( 64 % à taux de change constants) :

  • En Europe, la progression du chiffre d’affaires s’explique par des volumes en hausse.
  • En Amérique du Sud, le chiffre d’affaires en progression est porté par la mine, reflétant des prix du minerai de fer plus élevés tandis que les volumes sont restés stables à 2,2 millions de tonnes. Une hausse des ventes à destination des marchés Industrie a également été enregistrée, avec des volumes et des prix plus élevés.

Au cours des neuf premiers mois de 2021, le chiffre d’affaires Industrie & Autres s’est élevé à 937 millions d’euros, en hausse de 56 % par rapport aux neuf premiers mois de 2020 ( 68 % à taux de change constants) du fait d’une contribution plus importante de la mine (reflétant des prix du minerai de fer plus élevés et des volumes de 6,5 millions de tonnes, contre 5,6 millions de tonnes au cours des neuf premiers mois de 2020) ainsi que des livraisons à destination des marchés Industrie en hausse en Europe et en Amérique du Sud, malgré un effet conversion de devises défavorable.

Énergie électrique (3,6 % du chiffre d’affaires consolidé du T3 2021)

Le chiffre d’affaires s’est élevé à 30 millions d’euros au T3 2021, en baisse de 54 % par rapport au T3 2020         (- 56 % à taux de change constants), reflétant notamment la cession de Valinox Nucléaire SAS le 31 mai 2021.

Au cours des neuf premiers mois de 2021, le chiffre d’affaires a atteint 98 millions d’euros, en baisse de    43 % par rapport aux neuf premiers mois de 2020 (- 42 % à taux de change constants).

II – ANALYSE DES RESULTATS CONSOLIDES

Analyse des résultats consolidés du T3 2021

Au T3 2021, le résultat brut d’exploitation a atteint 128 millions d’euros (contre 71 millions d’euros au T3 2020), soit une marge de 15,3 % du chiffre d’affaires (contre 9,9 % au T3 2020), avec :

  • Une marge industrielle de 207 millions d’euros, à 24,8 % du chiffre d’affaires, contre 154 millions d’euros et 21,5 % du chiffre d’affaires au T3 2020. La hausse des volumes et des prix dans le secteur Pétrole & Gaz en Amérique du Nord, la contribution plus importante de la mine en volumes et en prix ainsi que les économies de coûts ont plus que largement compensé la moindre activité en Pétrole & Gaz dans les régions EA-MEA et la hausse des prix des matières premières et de l’énergie.
  • Une baisse de 3 % des coûts administratifs, commerciaux et de recherche, à 75 millions d’euros, représentant 9,0 % du chiffre d’affaires contre 10,8 % au T3 2020.

Le résultat d’exploitation a atteint 72 millions d’euros, contre 7 millions d’euros au T3 2020, conséquence principalement de l’amélioration du RBE.

Le résultat financier s’est établi à - 36 millions d’euros au T3 2021, à comparer à - 64 millions d’euros au T3 2020, et reflétant la nouvelle structure du bilan.

L’impôt sur les bénéfices s’est établi à - 41 millions d’euros principalement liés aux filiales brésiliennes, à comparer à - 21 millions d’euros au T3 2020.

Le résultat net, part du Groupe, s’est établi à - 7 millions d’euros, contre - 69 millions d’euros au T3 2020.

Analyse des résultats consolidés des neuf premiers mois de 2021

Au cours des neuf premiers mois de 2021, le résultat brut d’exploitation a atteint 356 millions d’euros, en hausse de 174 millions d’euros par rapport aux neuf premiers mois de 2020, soit une marge de 15,0 % du chiffre d’affaires, incluant :

  • Une marge industrielle de 618 millions d’euros, ou 26 % du chiffre d’affaires, en hausse de 37 % par rapport aux neuf premiers mois de 2020, reflétant une contribution plus importante de la mine en volumes et en prix, une activité Pétrole & Gaz plus soutenue en Amérique du Nord et sur les marchés Industrie, ainsi que les économies de coûts, plus que compensant une moindre activité Pétrole & Gaz dans les régions EA-MEA.
  • Une baisse de 7 % des coûts administratifs, commerciaux et de recherche à 233 millions d’euros, résultant des mesures d’adaptation, et représentant 9,8 % du chiffre d’affaires.

Le résultat d’exploitation est ressorti à 299 millions d’euros, comparé à une perte de - 507 millions d’euros au cours des neuf premiers mois de 2020 (ce dernier avait été négativement impacté par des charges de dépréciations d’actifs pour 441 millions d’euros et par des frais de restructuration), en raison de l’amélioration du RBE, de moindres charges d’amortissement, de la vente des bâtiments et des terrains de Reisholz ainsi que de la décision favorable de la Cour Suprême brésilienne concernant le litige fiscal PIS/COFINS.

Le résultat financier s’est établi à - 211 millions d’euros, contre - 179 millions d’euros au cours des neuf premiers mois de 2020. Les charges nettes d’intérêt se sont élevées à 126 millions d’euros contre 149 millions d'euros au cours des neuf premiers mois de 2020, reflétant la nouvelle structure bilancielle au T3. Les autres charges financières pour - 42 millions d’euros, contre 15 millions d’euros au cours des neuf premiers mois de 2020, comprennent notamment des éléments ponctuels tels que l'effet positif du litige fiscal PIS/COFINS au Brésil pour 28 millions d’euros et l'actualisation de la dette de location-financement DBOT pour 24 millions d’euros résultant de l'exercice de l'option de rachat, plus que compensées par - 70 millions d'euros de coût d'exercice de l'option de rachat du DBOT ainsi que par l'impact net de la restructuration financière pour - 42 millions d'euros.

L’impôt sur les bénéfices s’est établi à - 141 millions d’euros, principalement liés aux filiales brésiliennes.

Le résultat net, part du Groupe, s’est établi à - 49 millions d’euros, contre - 636 millions d’euros au cours des neuf premiers mois de 2020.

III - FLUX DE TRÉSORERIE & SITUATION FINANCIÈRE

Flux de trésorerie générés par l’activité
Au T3 2021, le flux de trésorerie généré par l’activité s’est établi à 18 millions d’euros, contre - 32 millions d’euros au T3 2020, reflétant essentiellement l’augmentation du RBE et de moindres intérêts financiers décaissés, en partie compensés par une charge d’impôts plus élevée.
Au cours des neuf premiers mois de 2021, le flux de trésorerie généré par l’activité s’est établi à 16 millions d’euros, contre - 128 millions d’euros au cours des neufs premiers mois de 2020, du fait d’un RBE plus élevé et de moindres intérêts financiers décaissés, plus que compensant la hausse des charges d’impôts. Il inclut également les frais de restructuration de la dette (56 millions d’euros) et des mesures d’adaptation (30 millions d’euros).

Besoin en fonds de roulement lié à l’activité
Le besoin en fonds de roulement lié à l’activité a augmenté de - 93 millions d’euros au T3 2021 contre une baisse de 94 millions d’euros au T3 2020, en raison principalement d’une activité plus soutenue. Le besoin en fonds de roulement net exprimé en jours de chiffre d’affaires a diminué à 111 jours, contre 120 jours au T3 2020.
Au cours des neuf premiers mois de 2021, le besoin en fonds de roulement lié à l’activité a augmenté de          - 232 millions d’euros contre une augmentation de - 5 millions d’euros au cours des neuf premiers mois de 2020.

Investissements industriels
Les investissements industriels bruts se sont élevés à - 28 millions d’euros au T3 2021, à comparer à - 27 millions d’euros au T3 2020, et à - 84 millions d’euros au cours des neuf premiers mois de 2021, à comparer à - 90 millions d’euros au cours des neuf premiers mois de 2020.

Flux de trésorerie disponible
En conséquence, le flux de trésorerie disponible est négatif à - 103 millions d’euros au T3 2021, contre 35 millions d’euros au T3 2020.
Le flux de trésorerie disponible au cours des neuf premiers mois de 2021 est négatif de - 300 millions d’euros, contre - 223 millions d’euros au cours des neuf premiers mois de 2020.

Cession d’actifs et autres éléments
Les cessions d’actifs et autres éléments se sont élevés à - 171 millions d’euros au T3 2021 résultant principalement de l’acquisition des intérêts minoritaires dans VAM USA pour 35 millions d’euros et dans VALLOUREC Star pour 83 millions d’euros. Ils incluent également des intérêts courus sur les obligations (pour 23 millions d’euros) et de la trésorerie mise en collatéral au titre de garanties bancaires (pour 25 millions d’euros).
Pour les neuf premiers mois de 2021, ils s'élèvent à 1 520 millions d’euros en raison principalement de la restructuration financière.

Dette nette et liquidité
Au 30 septembre 2021, la dette nette s’élève à 993 millions d’euros, contre 720 millions d’euros au 30 juin 2021.
Au 30 septembre 2021, la dette brute s’élève à 1 545 millions d’euros incluant 96 millions d’euros de réévaluation à la juste valeur sous IFRS 9 (qui seront repris sur la durée de vie de la dette). La dette long terme s’élève à 1 392 millions d’euros et la dette court terme à 153 millions d’euros.
Au 30 septembre 2021, la dette de location s’établit à 71 millions d’euros, contre 75 millions d’euros au 30 juin 2021.
Au 30 septembre 2021, le Groupe dispose d’une liquidité de 1 014 millions d’euros, composée d’une trésorerie au bilan de 552 millions d’euros et d’une ligne de crédit confirmée non utilisée de 462 millions d’euros.

IV – PERSPECTIVES 2021

Pétrole et Gaz

  • En Amérique du Nord, l’amélioration du marché Pétrole & Gaz continue d’être tirée par la hausse significative des prix, en complément de la reprise progressive des volumes.
    • Dans les régions EA-MEA, l’activité en 2021 demeure significativement impactée par le fort ralentissement des prises de commandes en 2020. L’activité d’appels d’offres a redémarré et devrait positivement impacter les volumes en 2022.
    • Au Brésil, la hausse des livraisons Pétrole & Gaz par rapport à 2020 est confirmée

Industrie & Autres

  • En Europe, la reprise économique en cours devrait continuer à avoir un impact positif sur les volumes. Cependant, l’environnement de hausse des coûts des matières premières et de l’énergie devrait peser sur les résultats.
  • Au Brésil, l’activité des marchés de l’Industrie devrait se maintenir à des niveaux élevés et bénéficier de prix favorables.

Une contribution plus importante de la mine de fer est attendue comparée à 2020, bien que les prix connaissent une baisse plus forte qu’anticipé au second semestre.

Economies de coûts

  • Les initiatives d’économies de coûts sont en ligne avec les objectifs du Groupe.
  • Le contrôle strict de la trésorerie sera maintenu, l’enveloppe d’investissements est confirmée à environ 160 millions d’euros.

Résultat brut d’exploitation et flux de trésorerie disponible

En raison de la baisse récente des prix du minerai de fer, et sur la base de leurs niveaux actuels, VALLOUREC vise un RBE pour l'ensemble de l'année proche du bas de l'objectif de 475 à 525 millions d'euros, communiqué le 21 juillet 2021. Une dynamique de prises de commandes plus forte que prévue pour des livraisons en 2022, combinée à l'évolution des prix des matières premières et de l'énergie, entraînera une augmentation plus importante des stocks à la fin de l'année. En conséquence, VALLOUREC vise désormais une consommation de flux de trésorerie comprise entre - 380 et - 300 millions d’euros pour 2021, en raison principalement de la hausse du besoin en fonds de roulement en lien avec la reprise d’activité, et incluant des coûts ponctuels associés à la restructuration financière.

V - Une avancée décisive pour renforcer la compétitivité et la rentabilité de VALLOUREC : lancement du processus de cession des actifs allemands et relocalisation progressive de leurs activités Pétrole & Gaz au Brésil pour servir le marché international

Vallourec a mis en œuvre des mesures d’amélioration au cours des dernières années pour renforcer la compétitivité de son empreinte industrielle   

L’empreinte industrielle de VALLOUREC a été rééquilibrée vers ses routes de production les plus compétitives

La part européenne des capacités de laminage de VALLOUREC a été réduite d’approximativement 45 % en 2016 à moins de 30 % en 2020. Ce rééquilibrage en faveur des routes de production brésilienne et chinoise qui sont les plus compétitives s’est accompagné d’une augmentation de leur utilisation pour servir les clients des régions EA-MEA (62 % des commandes pour des produits premium OCTG et PLP pouvant être servis indifféremment depuis l’Europe, le Brésil ou l’Asie ont été laminées au Brésil ou en Chine en 2020, contre 19 % en 2015).

La récente acquisition des parts minoritaires au Brésil et aux Etats-Unis simplifie la structure d’entreprise de VALLOUREC et crée des avantages stratégiques
Vallourec a acquis en 2021 les parts minoritaires dans ses actifs les plus stratégiques. En mars 2021, VALLOUREC a acquis 15,4 % de la participation de Nippon Steel dans VSB (et sa capacité de laminage associée de 300 kt/an), permettant la pleine propriété de tous les actifs brésiliens.
Aux Etats-Unis, en plus du rachat en juillet 2021 des 49 % de parts minoritaires de VAM USA, spécialisé dans le filetage de joints premium VAM®, pour 35 millions d’euros, VALLOUREC a acquis en septembre 2021 les 19,5 % de parts minoritaires appartenant à Sumitomo Corporation dans VALLOUREC Star, un outil industriel intégré incluant une aciérie, deux unités de laminage et des lignes de finitions, pour 83 millions d’euros. Avec ces acquisitions, VALLOUREC dispose de la pleine propriété de ses entités en Amérique du Nord et pourra désormais bénéficier d’une flexibilité opérationnelle totale, développer des synergies et être mieux en mesure d’utiliser d’importants crédits d’impôts.

Des sites de production hautement performants en Amérique du Nord, au Brésil et en Chine

Ainsi, l’empreinte industrielle de VALLOUREC s’appuie désormais largement sur des sites de production hautement performants en Amérique du Nord, où VALLOUREC détient des unités de production compétitives, bien dimensionnées et à faible émission carbone à destination du marché local, et au Brésil et en Chine, où le Groupe dispose d’unités de productions performantes qui soutiennent de plus en plus les ventes à destination des marchés premium internationaux.

La viabilité des laminoirs européens pose problème de manière structurelle

Le laminage des tubes sans soudure de VALLOUREC en Europe est réalisé en Allemagne et continue de significativement sous-performer

La production de tubes sans soudure de VALLOUREC en Europe s’appuie sur trois laminoirs situés en Allemagne (Mülheim, Rath Plug et Rath Pilger), d’une capacité totale de 685 kt/an, dédiée aux marchés de l’Industrie et du Pétrole & Gaz.
Leur activité ne permet pas de générer une marge suffisante pour couvrir leurs coûts fixes élevés :

  • La très forte concurrence des producteurs à bas-coûts sur les marchés de l’Industrie en Europe se traduit par des marges trop faibles
  • Malgré les marges additionnelles provenant des tubes premium à destination des marchés Pétrole & Gaz EA-MEA, les coûts fixes ne peuvent pas être absorbés

En dépit de plans de redressement successifs, plus de 700 millions d’euros1 de pertes cumulées ont été enregistrées au cours de la période 2015-2021.

Les capacités additionnelles récemment acquises au Brésil permettront de servir les clients EA-MEA de manière plus rentable  

Au Brésil, VALLOUREC s’appuie sur trois unités de laminage (PQF à Jeceaba, Plug et Mandrel à Belo Horizonte) produisant des tubes de petit et moyen diamètres à destination du marché local de l’Industrie et du marché Pétrole & Gaz local et international. Avec l’acquisition des parts minoritaires de Nippon Steel dans VSB, VALLOUREC a retrouvé l’accès à 300 kt/an de capacité de laminage.

Les actifs brésiliens étant parmi les plus compétitifs au monde, servir les clients internationaux du secteur Pétrole & Gaz depuis le Brésil est très significativement plus rentable que depuis l’Allemagne. Les coûts variables pour la production et la livraison de tubes de moyen diamètre à destination du Moyen-Orient depuis le Brésil sont ainsi inférieurs d’environ 25 % à ceux des tubes produits en Allemagne.

Un mouvement majeur : le lancement du processus de cession des actifs en Allemagne et le transfert progressif de leurs activités Pétrole & Gaz vers les sites de productions brésiliens très compétitifs  

Lancement du processus de cession des actifs allemands

Vallourec a pris la décision de lancer un processus de cession de ses unités de production en Allemagne, dans le but de trouver un nouvel opérateur mieux positionné pour servir les marchés de l’Industrie en Europe de manière rentable. Le Groupe est à la recherche d’un repreneur responsable et s’inscrivant dans la durée pour le futur de ses actifs, de ses employés et de toutes les parties prenantes.
Le processus de cession sera lancé au cours des prochaines semaines avec une offre ferme visée au deuxième trimestre 2022. Si aucun repreneur n’est identifié, VALLOUREC étudiera toutes les alternatives, y compris la fermeture.

Transfert progressif de leurs activités de laminage au Brésil

Le transfert sera accompagné de la mise en œuvre progressive d’un programme d’investissements industriels d’environ 100 millions d’euros au Brésil afin de permettre la production de la totalité de la gamme de produits tubulaires premium, à destination des clients brésiliens et internationaux du secteur Pétrole & Gaz.

Une étape radicale pour la performance de VALLOUREC sur les marchés internationaux Pétrole & Gaz

Avec le transfert progressif des activités de laminage allemandes pour le Pétrole & Gaz, le Brésil délivrera la gamme complète de produits tubulaires à destination des marchés internationaux, en s’appuyant sur une base de coûts déjà optimisée et une absorption renforcée de ses coûts fixes. Ceci permettra une meilleure compétitivité et une amélioration des marges sur les marchés internationaux du Pétrole & Gaz. Cela comportera en outre un impact positif sur les émissions de CO2, grâce à l'excellente empreinte carbone des activités brésiliennes (le contenu en CO2 d'un tube produit au Brésil est inférieur de 30 % à celui d'un tube produit en Allemagne).

Des bénéfices clairement identifiés pour VALLOUREC et ses parties prenantes.

La réalisation de ces opérations devrait générer une augmentation du RBE normalisé de 130 millions d'euros par an et une réduction des dépenses d'investissement de 20 millions d'euros par an.

VI – Gouvernance

Le 14 octobre 2021, en application des dispositions légales en vigueur, le Comité de Groupe a désigné M. Guillaume Wolf, de nationalité française, comme Administrateur représentant les salariés au sein du Conseil d’Administration de VALLOUREC SA, pour une durée de quatre ans.

Déclarations Prospectives 

Ce communiqué de presse peut contenir des déclarations prospectives. Ces déclarations prospectives peuvent être identifiées à l’aide de la terminologie prospective, notamment les termes «croire», «s’attendre à», «anticiper», «peut», «présumer», «planifier», «avoir l’intention de», «sera», «devrait», «estimation», «risque» et/ou, dans chaque cas, leur contraire, ou d’autres variantes ou terminologie comparable. Ces déclarations prospectives comprennent tout sujet qui ne porte pas sur des faits historiques et incluent des déclarations relatives aux intentions, aux convictions ou aux attentes actuelles de la Société, notamment en ce qui concerne les résultats d'exploitation, la situation financière, la liquidité, les perspectives, la croissance et les stratégies de la Société et les industries dans lesquelles elle exerce une activité. De par leur nature, les déclarations prospectives impliquent des risques et des incertitudes car elles concernent des événements et dépendent de circonstances susceptibles de survenir ou non à l'avenir. Ces risques comprennent ceux développés ou identifiés dans les documents publics déposés par VALLOUREC auprès de l'AMF, y compris ceux répertoriés dans la section «Facteurs de risques» du Document d’Enregistrement Universel déposé auprès de l'AMF le 29 mars 2021 sous le numéro de dépôt n° D.21-0226 et de l’amendement au Document d’Enregistrement Universel déposé auprès de l’AMF le 2 juin 2021 sous le numéro D.21-0226-A01. Les lecteurs sont avertis que les déclarations prospectives ne sont pas des garanties de performances futures et que les résultats d'exploitation, la situation financière et la liquidité de VALLOUREC ou de l'une de ses filiales et le développement des secteurs dans lesquels il


Mercredi 17 novembre 2021, 19h00 - LIRE LA SUITE
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