Une performance exceptionnelle dans une période exceptionnelleChiffre d’affaires du semestre : 993,3 millions d’euros 26,4% Paris, le 21 juillet 2021 – Le chiffre d’affaires d’Ipsos au premier semestre 2021 est de 993,3 millions d’euros, en progression de 26,4% par comparaison avec la même période en 2020. L’excellente performance d’Ipsos résulte de la combinaison de deux facteurs. L’activité d’Ipsos a donc enjambé le creux de 2020. Elle s’inscrit dans les progrès attendus de la nouvelle organisation mise en place à l’été 2018. Son objectif était de mettre au cœur de la stratégie de notre compagnie les besoins d’information des entreprises et des institutions clientes d’Ipsos. Nous leur avons proposé de mieux connaître, avec nous, la Société, les marchés et les gens. Pour y parvenir, une organisation spécifique au sein d’Ipsos a été dédiée à entretenir des liens étroits entre la compagnie et ses clients et, aussi, à privilégier de nombreuses solutions nouvelles, accessibles et modernes, permettant d’appréhender, d’intégrer et d’analyser toutes sortes de données. Le vocable « Total Understanding » est utilisé depuis trois ans pour décrire cette organisation. LES PERFORMANCES D’IPSOS 2019, 2020 ET 2021
ÉVOLUTION DE L’ACTIVITÉ PAR RÉGION
Très naturellement, cette très forte progression se retrouve dans toutes les régions, même si la zone EMEA continue à enregistrer la meilleure performance grâce à l’existence de contrats conclus dans plusieurs pays européens à la demande des autorités sanitaires publiques. ÉVOLUTION DE L’ACTIVITÉ PAR AUDIENCE
Répartition des Lignes de Service par segment d’audience : Les performances des différentes audiences se rééquilibrent également, même si les interventions dans le domaine de la recherche sociale et de l’opinion publique – donc les travaux auprès des personnes définies comme « citoyens » - sont toujours celles qui progressent le plus vite, avec un taux de croissance organique de 41% sur le semestre, à comparer au taux moyen, tous publics confondus, de 31,5%. En réalité, la hiérarchie entre les audiences reste la même depuis plusieurs trimestres : le segment de la recherche sociale évolue le plus favorablement, celui des « clients » est le moins dynamique. Ces performances reflètent les effets variables de la pandémie sur les différents secteurs d’activité. Tout ce qui touche à la santé publique est au cœur de besoins considérables d’informations nouvelles, même si les contrats spécifiquement liés à la mesure de la pandémie Covid-19 devraient s’arrêter. Tout ce qui concerne les personnes positionnées comme « clients » est affecté par les grandes difficultés dans certains secteurs liés à la mobilité, au tourisme et aux loisirs. La bonne nouvelle du deuxième trimestre est que les écarts se réduisent, préfigurant un meilleur équilibre des opportunités à l’avenir. PERFORMANCE FINANCIERE Compte de résultat résumé
*Le résultat net ajusté est calculé avant (i) les éléments non monétaires liés à l’IFRS 2 (rémunération en actions), (ii) avant l’amortissement des incorporels liés aux acquisitions (relations clients), (iii) l’impact net d’impôts des autres charges et produits non courants, (iv) impacts non monétaires sur variations de puts en autres charges et produits financiers et (v) avant les impôts différés passifs relatifs aux goodwills dont l’amortissement est déductible dans certains pays Postes du compte de résultat Au total, la profitabilité du Groupe au premier semestre 2021 est en hausse significative par rapport à la même période l’an dernier, avec une marge opérationnelle record de 11% contre une marge particulièrement basse au premier semestre 2020 de 3,2%. L’an dernier, la profitabilité du premier semestre avait été impactée par la chute soudaine d’activité intervenue à compter de la mi-mars en raison de la pandémie. Cette brutalité ne nous avait pas permis de réduire nos coûts dans les mêmes proportions dès le premier semestre car ils sont en partie fixes et étaient proportionnés à la croissance prévue jusque-là pour l’année 2020. Les différentes mesures d’économies prises en 2020 avaient permis de combler ce retard de marge sur le deuxième semestre. La société avait réalisé un plan de 113 millions d’euros d’économies annoncé sur l’ensemble de l’année 2020 par rapport à l’année 2019, économies provenant des coûts de personnel (43 millions d’euros), des subventions gouvernementales pour 29 millions d’euros et des charges générales d’exploitation (41 millions d’euros). Sur ces économies, il était prévu qu’environ 20 millions se répètent en 2021. La marge brute (qui se calcule en retranchant du chiffre d'affaires des coûts directs variables et externes liés à l'exécution des contrats) est en légère progression et s'établit à 64,7% contre 64,2% sur l’ensemble de l’année 2020 et 65,1% au premier semestre 2020. En ce qui concerne les coûts d'exploitation, la masse salariale est en hausse de 7,5%, sous l’effet de l’arrêt des différents mécanismes de réduction de salaire qui avaient eu cours en 2020 (simple réductions volontaires et temporaires de salaire consenties par un certain nombre de salariés, comprises entre 10% et 20% pour les cadres dirigeants ; réduction des heures travaillées ; congés sans solde…). A l’inverse, sur le premier semestre 2021, la masse salariale incorpore des augmentations de salaire qui ont été effectives en date du 1er mai 2021 et des provisions pour bonus. Ceci dit, la masse salariale progresse à un rythme largement inférieur à la progression de 25,5% de la marge brute, ce qui en fait le principal facteur d’amélioration de la rentabilité. Cela est due à l’évolution des effectifs à un rythme inférieur à celui de l’activité : les effectifs permanents sont de 17 166 au 30 juin 2021 contre 16 644 personnes à fin décembre 2020 et 17 730 au 30 juin 2020. Le coût des rémunérations variables en action est en hausse à 5,9 millions d’euros contre 3,4 millions d'euros en 2020 car le passage de la période d’acquisition des plans d’actions gratuites de 2 à 3 ans, décidé en 2018, a eu pour effet d’allonger l’étalement de la charge IFRS2 et de la diminuer sur la période 2018-2020. Les frais généraux sont contrôlés et diminuent au total d’environ 8,2 millions d’euros par rapport au premier semestre 2020, grâce à la limitation d’un certain nombre de postes de dépenses discrétionnaires et, notamment, avec l’arrêt presque total des voyages à partir de début mars 2020 et jusqu’à maintenant pour 4 millions d’euros et des économies en relation avec l’utilisation des bureaux, initiées au deuxième semestre 2020 et qui se poursuivent sur 2021, pour 4 millions d’euros. Le poste « Autres charges et produits opérationnels » affiche un solde négatif de 4,4 millions d’euros contre un solde positif de 17,6 millions d’euros au premier semestre 2020. Il se compose de coûts de départ alors qu’en 2020, la société avait reçu des subventions au titre des systèmes de chômage partiel mis en place par une vingtaine d’états dans le monde, dont la société ne bénéficie plus. En dessous de la marge opérationnelle, les dotations aux amortissements des incorporels liés aux acquisitions concernent la partie des écarts d'acquisition affectée aux relations clients au cours des 12 mois suivant la date d'acquisition et faisant l'objet d'un amortissement au compte de résultat selon les normes IFRS sur plusieurs années. Cette dotation s'élève à 2,5 millions d'euros contre 2,7 millions précédemment. Le solde du poste autres charges et produits non courants et non récurrents s'établit à 0,7 millions d'euros contre un solde net de -7 millions d'euros l'an dernier. Du côté des produits, ce poste enregistre principalement un produit de 3 millions d'euros lié à la décision d’activer depuis janvier 2018 les coûts internes de développement (ce produit net était de 4,9 millions d’euros en 2020). Il est rappelé que ce produit de nature purement comptable est amené à diminuer chaque année jusqu’à la fin de 2022. Les charges de financement. La charge d'intérêts nette s'élève à 7,0 millions d'euros contre 11,6 millions d'euros, en raison non seulement d’une baisse significative de l’endettement financier en relation avec une bonne génération de trésorerie mais aussi grâce au remboursement fin septembre d’une tranche d’un emprunt obligataire privé « USPP » pour 185 millions USD qui portait un coupon de 5% et qui a été remplacé par des financements à des taux moins élevés. Impôts. Le taux effectif d'imposition au compte de résultat en norme IFRS s'établit à 24,1% contre 25,4% l'année passée. Il intègre une charge d'impôts différés passifs de 3,7 millions d'euros qui vient annuler l'économie d'impôts réalisée grâce à la déductibilité fiscale des amortissements d'écarts d'acquisition dans certains pays, alors même que cette charge d'impôts différés ne serait due qu'en cas de cession des activités concernées (et qui est par conséquent retraitée dans le résultat net ajusté). Le Résultat net, part du Groupe, s'établit à 71 millions d'euros contre 1,3 millions au premier semestre 2020. Le Résultat net ajusté, part du Groupe, qui est l'indicateur pertinent et constant utilisé pour la mesure de la performance, est en forte hausse et s'établit à 81,4 millions d'euros contre 12,8 millions d’euros au premier semestre 2020. Structure financière Flux de trésorerie. La capacité d'autofinancement s'établit à 150,1 millions d'euros contre 58,7 millions au premier semestre 2020. Au total, la génération de trésorerie libre d’exploitation, à 93 millions d’euros, est en ligne avec les prévisions pour l’année. En ce qui concerne les investissements non courants, IPSOS a investi environ 10 millions d’euros, en procédant notamment à trois acquisitions dans le domaine de la technologie depuis le 1er janvier 2021 : FistNet - DotMetrics (spécialiste de la mesure du trafic digital), MGE Data (spécialiste du suivi par GPS et de la mesure de l’affichage), Intrasonics (spécialiste de la reconnaissance sur les mobiles des signaux audio). Les capitaux propres s'établissent à 1 195 millions d'euros au 30 juin 2021 contre 1 055 millions publiés au 31 décembre 2020. Les dettes financières nettes s'élèvent à 272 millions d'euros, en baisse par rapport au 31 décembre 2020 (347 millions d’euros). Le ratio d’endettement net diminue à 22,7% contre 30,9% au 31 décembre 2020. Le ratio de levier (calculé hors impact IFRS16) s’établit à 0,8 fois l’EBE (contre 1,6 fois au 31 décembre 2020). Position de liquidité. La trésorerie en fin d’année s'établit à un niveau de 301 millions d'euros au 30 juin 2021 contre 165,4 millions d’euros au 31 décembre 2020, assurant une bonne position de liquidité à Ipsos. Le groupe dispose par ailleurs d’environ 500 millions d'euros de lignes de crédit disponibles à plus d’un an, lui permettant de faire face à ses échéances de dette de 2021 qui s’élèvent à 165 millions d’euros. PERSPECTIVES 2021 La crise sanitaire n’est pas reglée. Chaque jour apporte son lot de bonnes nouvelles – ça va mieux en Inde – ainsi que d’informations décourageantes – l’Europe est menacée par les nouveaux variants du Covid-19. L’expérience des dix-huit derniers mois est utile, nous enseignant que l’activité d’Ipsos n’est pas vraiment affectée par la virulence de l’épidémie mais plutôt par les contraintes apportées par les confinements stricts. Une vague épidémique sans confinement ne réduit pas les demandes d’informations et donc l’activité de nos équipes. En outre, de nouvelles méthodes privilégiant des solutions qui évitent les contacts physiques entre les personnes ont pu être developpées et déployées dans de nombreux marchés, rendant notre activité plus résistante. A l’inverse, un confinement sévère tétanise les marchés et les individus et rend peu pertinents de nombreux programmes de recherche qui, implicitement ou explicitement, s’entendent dans un environnement « normal ». La vaccination est la solution. Plusieurs mois nous séparent encore de la mise en place effective et massive des campagnes vaccinatoires dans tous les pays, y compris dans les régions les moins développées sur le plan économique.
Depuis le mois de juin 2020, le niveau d’activité d’Ipsos est bon. Depuis janvier de cette année, le volume de travail est largement supérieur à celui de 2019 et de 2020. En même temps, à l’inverse de ce que nous avions constaté en 2020, les commandes se transforment très rapidement en chiffre d’affaires. Au premier semestre 2020, par comparaison avec 2019, le carnet de commandes avait baissé de 10%, à taux de change et périmètre constants, et le chiffre d’affaires avait de son côté fléchi de 13%. Cette année, le carnet de commande d’Ipsos, toujours par comparaison avec la même période de 2019, a cru de 9,8% alors que le revenu a progressé de 13,9%. Avec la persistance des risques sanitaires, nous anticipons un taux de croissance organique à un seul chiffre pour la période de juillet à décembre. Pour l’ensemble de l’année, il est vraisemblable que la croissance organique d’Ipsos sera très supérieure à 10% si la comparaison est faite avec 2020 et pas très loin de 10% si 2019 sert de référence. La marge opérationnelle devrait, elle, être similaire pour les deux semestres. UN MOT DE DIDIER TRUCHOT, FONDATEUR ET PDG D’IPSOS J’ai trouvé beaucoup de plaisir à partager avec vous des informations concernant IPSOS et son marché et à chercher, sans me cacher je crois, à vous dire la passion que j’éprouve pour ce très beau métier que j’ai exercé pendant plus de 50 ans. Notre ambition, j’ai failli écrire notre vocation ou notre mission, est de fournir aux entreprises commerciales et aux institutions publiques ou non-gouvernementales, toutes les informations dont elles ont besoin pour bien décider. Nous nous efforçons de rendre ces informations fiables, accessibles, utiles, parce qu’utilisables. J’ai créé cette société avec deux partenaires en octobre 1975 dans ce but. Je suis content d’avoir, au fil des années, dirigé des dizaines de milliers de professionnels qui partagent cet objectif. J’ai pu, à certains moments, me tromper bien sûr. Mais je n’ai jamais pensé que notre industrie et, en son sein, IPSOS pourraient perdre leur pertinence et leur attrait. Le développement des sciences comportementales et analytiques, la présence toujours croissante des technologies nous aident et nous aideront dans les années qui viennent à exercer encore mieux notre métier. Les résultats présents d’Ipsos sont une preuve que, à ce jour, le projet que nous avions formulé il y a 46 ans à Paris reste valable. L’arrivée de Nathalie Roos dans nos rangs, au poste de Directeur Général en est une autre. Nathalie est une Directrice d’entreprise experte, passionnée par le monde et les gens. Elle est, j’en suis sûr, un excellent choix pour prendre ma succession et accélérer les transformations d’Ipsos engagées en 2018. * * * Présentation des résultats semestriels 2021 : Jeudi 22 juillet À PROPOS D’IPSOS Ipsos est le troisième institut de sondage au monde, présent dans 90 marchés et comptant plus de 17 000 collaborateurs. Nos chercheurs, analystes et scientifiques sont passionnément curieux et ont développé des capacités multi-spécialistes qui permettent de fournir des informations et des analyses poussées sur les actions, les opinions et les motivations des citoyens, des consommateurs, des patients, des clients et des employés. Nos 75 solutions s’appuient sur des données primaires provenant de nos enquêtes, de notre suivi des réseaux sociaux et de techniques qualitatives ou observationnelles. Notre signature « Game Changers » résume bien notre ambition d’aider nos 5 000 clients à évoluer avec confiance dans un monde en rapide évolution. Créé en France en 1975, IPSOS est coté sur Euronext Paris depuis le 1er juillet 1999. L’entreprise fait partie des indices SBF 120 et Mid-60 et est éligible au service de règlement différé (SRD). ISIN code FR0000073298, Reuters ISOS.PA, Bloomberg IPS:FP Annexes Compte de résultat consolidé
* ajusté des éléments non monétaires liés à l’IFRS 2 (rémunération en actions), de l’amortissement des incorporels liés aux acquisitions (relations clients), des impôts différés passifs relatifs aux goodwills dont l’amortissement est déductible dans certains pays et de l’impact net d’impôts des autres produits et charges non courants et impacts non monétaires sur variations de puts en autres charges et produits financiers.
État de la situation financière |