
Le collectif EuroStack, comptant plus de 200 entreprises, lance des idées concrètes vers une souveraineté numérique à l’échelle du continent. En Suisse, l’initiative est soutenue par Proton et Infomaniak
Les mots sont forts. Ne pas devenir «une colonie numérique», réduire «une dépendance massive aux technologies étrangères» ou encore «reprendre en main son destin numérique». En Europe, de plus en plus de voix s’élèvent pour que le continent tente de parvenir à une souveraineté dans le domaine de la technologie. Et un collectif se profile sur cette question majeure: EuroStack, soutenu par plus de 200 entreprises, qui vient de mettre sur la tabledes propositions concrètes pour tendre vers cet idéal. L’initiative est soutenue par deux acteurs suisses importants du numérique, les genevois Proton et Infomaniak.
Derrière EuroStack, lancé fin 2024, se trouvent des entreprises comme Airbus, Dassault Systèmes, OVHcloud, le Conseil national du logiciel libre ou la banque publique d’investissement Bpifrance, mais aussi Proton, qui compte plus de 100 millions d’utilisateurs de ses services. Le mouvement tire son nom – «stack» – des différentes «couches» informatiques sur lesquelles il veut agir: des infrastructures telles que les centres de données, les services en ligne ou encore l’intelligence artificielle.
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