Troubles sanglants au Mali, le pouvoir tente un apaisement aléatoire
Au moins quatre civils ont été tués dans les troubles sanglants en cours à Bamako, sans aucune garantie qu'une nouvelle concession du président à la contestation n'apaise le climat quasiment insurrectionnel qui règne dans la capitale malienne.
Bamako a été le théâtre samedi d'une deuxième journée et d'une nuit de violences entre Bamakois et forces de sécurité tirant à balles réelles selon de nombreux témoignages.
Quatre civils, dont deux mineurs de 15 et 17 ont trouvé la mort, a indiqué à l'AFP un responsable des urgences d'un grand hôpital sous le couvert de l'anonymat en raison de la sensibilité de la situation.