Trente ans après la fatwa le condamnant, Salman Rushdie ne veut plus vivre caché
"Je ne veux plus vivre caché", répète Salman Rushdie quand on évoque avec lui, souvent contre son gré, la fatwa qui pèse sur ses épaules depuis 30 ans.
L'auteur des "Versets sataniques" refuse de vivre en reclus, mais il a dû accepter de vivre sous protection policière depuis que l'ayatollah Khomeiny, premier guide de la République islamique d'Iran, lui a offert le 14 février 1989 le plus empoisonné des vœux de Saint-Valentin : une condamnation à mort pour un livre jugé blasphématoire par les musulmans.
En visite en France l'automne dernier, Salman Rushdie expliquait : "Trente ans ont passé.