FRANCFORT (Reuters) - Sévèrement impacté par la crise sanitaire, Thyssenkrupp a annoncé jeudi que sa division sidérurgique enregistrerait cette année une perte opérationnelle d'un milliard d'euros, ce qui pourrait pousser le conglomérat allemand à restructurer ou céder cette activité.
Cette perte anticipée pour Thyssenkrupp Steel Europe, le deuxième plus grand producteur du continent après
ARCELORMITTAL, survient alors que le groupe est durement concurrencé par les importations chinoises à bas coût, des prix élevés des matières premières et une demande faible du secteur automobile.
Le groupe, qui construit notamment des composants pour l'automobile et les sous-marins, a évoqué plusieurs scénarios pour cette division, la garder, la céder ou la rapprocher d'activités de concurrents comme le groupe indien Tata Steel, le suédois SSAB, ou l'allemand Salzgitter.