Sentiment de trahison ou d'inquiétude, le Brexit divise à Hastings
Ils se sentent trahis ou inquiets : à l'image de la classe politique britannique, les habitants de Hastings, sur la côte sud de l'Angleterre, sont profondément divisés sur le Brexit, les pêcheurs réclamant une rupture nette d'avec l'UE, d'autres défendant le maintien dans l'Union européenne.
Après le rejet massif mardi par les députés de son accord de divorce négocié avec Bruxelles, la Première ministre conservatrice, Theresa May, s'est tournée vers les partis d'opposition pour tenter de trouver un consensus et enfin résoudre le casse-tête du Brexit, à dix semaines de la date de sortie programmée du 29 mars.
Mais le chef du Parti travailliste, la principale formation de l'opposition, a refusé la main tendue : pas question, pour Jeremy Corbyn, de dialoguer tant que l'exécutif n'aura pas exclu l'éventualité d'une sortie sans accord, synonyme de rupture brutale de plus de quatre décennies de liens tissés entre Londres et l'UE.