
Laurent Freixe a été entendu mercredi par la commission d’enquête du Sénat français. Le directeur général de la multinationale vaudoise a indiqué avoir diligenté une revue interne pour faire toute la lumière sur les pratiques du passé
A la différence du secrétaire général de l’Elysée sur le départ, Alexis Kohler, le patron de Nestlé, Laurent Freixe, n’a pas refusé la convocation des sénateurs. L’audition du Français, aux commandes du géant veveysan depuis septembre dernier, était la dernière de la commission d’enquête sur les eaux minérales. Selon son président, Laurent Burgoa (Les Républicains), il s’agissait de «l’ultime chance» pour le groupe de s’expliquer, les dirigeants auditionnés jusque-là n’ayant cessé «de se dérober» face aux questions des sénateurs.
«Je veux être très clair: cette situation héritée du passé en France n’est absolument pas en adéquation avec nos valeurs d’entreprise», a affirmé mercredi Laurent Freixe devant la commission d’enquête du Sénat. «Il fallait évidemment en sortir et je me félicite des décisions prises, par la direction de Nestlé Waters et par mon prédécesseur, pour y parvenir mais aussi pour avoir publiquement exprimé nos regrets.»
Voir plus