La pluie et le froid ont terni les ventes des bouchers pendant la saison des grillades. Les fondamentaux pour ce marché sont tout de même positifs: à l’avenir, les périodes de beau temps seront plus longues et la consommation de viande reste élevée
Les pluies abondantes n’ont pas eu uniquement des conséquences à Zermatt ou à Morges. Bien des bouchers font également grise mine. Une météo abjecte ces trois derniers mois a en effet eu d’importantes conséquences sur leurs ventes dans ce qui devait être la haute saison du barbecue.
«Nous vendons moins, moins de grillades, moins de brochettes, moins de saucisses, de merguez, de côtes de bœuf. Nous avons perdu 10 à 15% de notre chiffre d’affaires du vendredi et samedi», affirme Franck Rollet, directeur de la Boucherie du Molard, une institution à Genève. «La belle saison du barbecue, c’est d’avril à mi-juillet, après les gens partent en vacances. Il ne nous reste plus que quelques samedis.»
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