SNCB: "On essaye d’assurer les correspondances de manière proactive" (Mise à jour)
Dans le jargon ferroviaire, on ne dit plus au micro "correspondance" mais "train prévu au départ". "Sinon, les gens pensent que c’est acquis, qu’ils auront inévitablement leur correspondance", explique Dorian, fils de cheminots entré à la SNCB comme accompagnateur il y a quatre ans. Reportage. Assurer les correspondances entre les différents trains s’avère être un exercice difficile, notamment parce que le tout dépend de facteurs hors de la portée des accompagnateurs. Ceux-ci jonglent ainsi entre les demandes des voyageurs, les décisions de la RDV (pour Reizigers Dispatching Voyageurs) et les informations qui leur parviennent pouvant expliquer un retard (un feu de signalisation bloqué ou fermé, un train en retard en amont, des personnes dans les voies, des problèmes à l’infrastructure, un voyageur qui tire la sonnette d’alarme, une intervention des agents Securail, etc.).
"On n’est jamais content quand notre train est en retard", affirme Dorian.