Réunions non-mixtes: se taire "avant de prendre la parole", se justifie Pulvar
"Écouter", plutôt que "se taire", avant "de prendre la parole": Audrey Pulvar a justifié mardi ses propos tenus samedi sur les réunions non-mixtes qui lui ont valu les attaques de la droite et de l'extrême droite, mais aussi des désapprobations à gauche.
La candidate investie par le PS aux régionales en Ile-de-France avait estimé samedi, à propos des réunions "non-mixtes" pour les personnes s'estimant victimes de racisme, qu'une personne blanche ne devait pas en être exclue mais qu'on "peut lui demander de se taire".
"J'ai évoqué la possibilité que d'autres militants ou citoyens qui ne sont pas victimes de racisme y participent, sans difficulté, mais à condition, et je le maintiens, comme chaque fois que l'on assiste à ce genre d'échanges en tant qu'allié, d'être d'abord dans une écoute bienveillante de la parole des personnes discriminées.