Résultats du premier semestre 2022 : Forte croissance des ventes et poursuite des hausses de prix de vente Neutralisation de l’inflation des coûts d’achat et progression de l’Ebitda ajusté
Résultats du premier semestre 2022 : Forte croissance des ventes et poursuite des hausses de prix de vente Neutralisation de l’inflation des coûts d’achat et progression de l’Ebitda ajusté Résultats du premier semestre 2022
Paris le 26 juillet 2022 : le Conseil de Surveillance de Tarkett (Euronext Paris : FR0004188670 TKTT), qui s’est réuni ce jour, a examiné les résultats consolidés du premier semestre de l’exercice 2022 du Groupe. Le Groupe utilise des indicateurs alternatifs de performance (non définis par les normes IFRS) décrits en détail dans l’annexe 1 en page 6 de ce document :
Le chiffre d’affaires net du premier semestre 2022 s’est élevé à 1 564 millions d’euros, en hausse de 24,0% par rapport au premier semestre 2021. La croissance organique s’établit à 13,8%, ou 17,4% en incluant les hausses de prix de vente dans la région CEI déployées pour contrer l’inflation des coûts d’achat (en CEI, les ajustements de prix sont historiquement exclus du calcul de la croissance organique car mis en place pour compenser les fluctuations des devises). L’effet des hausses de prix de vente mises en œuvre dans l’ensemble des segments est en moyenne de 12,7% en 2022 par rapport au premier semestre 2021. Sur la période, le volume est en croissance de 4,6% tiré par une très forte activité dans le Sport qui compense la baisse en CEI et dans les segments résidentiels en EMEA et en Amérique du Nord. L’effet change contribue favorablement, notamment grâce au renforcement du dollar par rapport à l’euro. L’EBITDA ajusté s’est élevé à 126,2 millions d’euros, soit 8,1% du chiffre d’affaires, par rapport à 112,7 millions d’euros au premier semestre 2021, soit 8,9% du chiffre d’affaires. La croissance des volumes vendus a contribué favorablement à l’EBITDA pour 10 millions d’euros. L’inflation des matières premières, de l’énergie et du transport est sans précédent et s’est élevée à 161 millions d’euros, dans un contexte de hausse des prix du pétrole et des autres énergies et de tensions persistantes sur l’approvisionnement de certaines matières premières. Tarkett a continué à déployer avec succès des hausses de prix de vente tout au long du premier semestre : 161 millions d’euros au S1 par rapport à 2021. Ceci a permis de compenser intégralement l’effet de l’inflation des coûts d’achat dès le premier semestre, en ligne avec l’objectif annoncé initialement pour l’exercice 2022. Le Groupe a également continué à mettre en œuvre des réductions de coûts pour un montant net de 7 millions d’euros par rapport au premier semestre 2021, et ce malgré les perturbations entraînées par des ruptures d’approvisionnement et les difficultés à embaucher dans certaines usines. Le plan annoncé en 2019 visait une réduction des coûts de 120 millions d’euros sur quatre ans. Tarkett a dépassé cet objectif : la baisse structurelle des coûts depuis 2019 s’élève à 148 millions d’euros. L’effet des devises est favorable de 6 millions d’euros par rapport au premier semestre 2021 compte tenu de l’appréciation du dollar. La marge d’EBITDA ajusté du premier semestre affiche un léger retrait (8,1% des ventes contre 8,9% au premier semestre 2021) compte tenu de l’effet dilutif des hausses de prix de vente qui compense l’effet de l’inflation des coûts d’achat en valeur mais ne l’excède pas. L’EBIT s’est élevé à 44,2 millions d’euros au premier semestre 2022 en hausse par rapport à 2021 (30,2 millions d’euros). Les ajustements à l’EBIT (détaillés en annexe 1) se sont élevés à 11,1 millions d’euros au premier semestre 2022 par rapport à 17,4 millions d’euros au premier semestre 2021 et sont principalement constitués des dépréciations des créances clients et des stocks en Ukraine pour 7,0 millions d’euros. Les charges financières se sont établies à 14,4 millions d’euros au premier semestre 2022, contre 19,7 millions d’euros au premier semestre 2021 ; l’augmentation du coût de la dette est compensée par l’absence de frais de refinancement encourus au premier semestre 2021. La charge d’impôt s’est élevée à 16,4 millions d’euros en 2022, en nette hausse par rapport à l’année précédente (10,6 millions d’euros) compte tenu de l’augmentation du résultat avant impôt. Le Résultat net du premier semestre 2022 est de 12,6 millions d’euros, soit un bénéfice par action dilué de 0,19 euro.
Chiffre d’affaires net par segment
(1) Les ajustements de prix de vente dans les pays de la CEI sont historiquement déployés pour compenser les variations des devises et donc exclus de l’indicateur « croissance organique » (cf. Annexe 1). En 2021 et 2022, des hausses de prix significatives ont été mises en œuvre pour compenser les effets de l’inflation des prix d’achat, et, par conséquent, le Groupe mesure également la variation des ventes à périmètre et taux de change constant incluant les ajustements de prix dans les pays de la CEI. EBITDA ajusté par segment
Commentaires par segment Le segment EMEA a réalisé un chiffre d’affaires de 487 millions d’euros, en hausse de 9,4% par rapport au premier semestre 2021 grâce à la poursuite des hausses de prix de vente. En Commercial, le volume d’activité est en croissance compte tenu de la bonne dynamique dans le secteur des bureaux ainsi que de la performance des dalles LVT. En Résidentiel, les volumes sont en retrait du fait d’une baisse de la demande et de difficultés d’approvisionnement de matières premières persistantes. L’EBITDA ajusté du segment s’établit à 54 millions d’euros, soit 11,1% des ventes, contre 59 millions d’euros/13,3% des ventes au premier semestre 2021. Cette évolution reflète la baisse des volumes combinée à l’effet dilutif de l’inflation sur la marge d’EBITDA. La poursuite du programme d’amélioration de l’efficacité industrielle a contribué favorablement au résultat de la période. Le segment Amérique du Nord a réalisé un chiffre d’affaires de 451 millions d’euros, en hausse de 27,9% par rapport au premier semestre 2021, reflétant une solide croissance à taux de change et périmètre constants de 15,9% portée par l’augmentation des prix de vente. L’effet de change lié à l’appréciation du dollar par rapport à l’euro est fortement positif ( 12,0%). Les segments Commerciaux (Bureaux, Santé et Education) ont connu une croissance en volume dynamique bénéficiant notamment aux accessoires et à la moquette. Le volume d’activité Résidentiel a ralenti dans un contexte marqué par l’inflation, la hausse des taux d’intérêts et un certain attentisme des consommateurs. L’EBITDA ajusté du segment est en légère progression à 31 millions d’euros, soit 6,9% des ventes, contre 27 millions d’euros/7,8% des ventes au premier semestre 2021, reflétant un effet volume et mix positif, le renforcement du dollar américain contre l’euro et une balance d’inflation légèrement positive. Le chiffre d’affaires du segment CEI, APAC et Amérique latine s’est élevé à 291 millions d’euros, en hausse de 14,3%. L’effet de la baisse des volumes en Russie (environ -25% par rapport au premier semestre 2021) et en Ukraine L’EBITDA ajusté du segment CEI, APAC, Amérique latine est en légère amélioration grâce aux hausses de prix de vente et à l’effet change favorable : 41 millions d’euros d’EBITDA ajusté, soit 13,9% des ventes, contre 39 millions d’euros / 15,4% des ventes au premier semestre 2021. La baisse de la marge provient de la chute des volumes dans les pays de la CEI et de l’effet dilutif des hausses de prix de vente. Au premier semestre, la Russie représente moins de 9% des ventes du Groupe et l’Ukraine moins de 0,5%. Le chiffre d’affaires du segment Sport s’est élevé à 335 millions d’euros, soit une très forte augmentation de 60,5% par rapport au premier semestre 2021. Comme annoncé, le niveau d’activité est particulièrement soutenu dans un marché très dynamique, notamment pour les terrains de sports en gazon artificiel en Amérique du Nord comme en Europe. La croissance à taux de change et périmètre constants est de 47,3% et le segment bénéficie également du renforcement du dollar. Cette activité très soutenue permet au segment Sport de réaliser un EBITDA ajusté en très nette progression :
Dans un contexte de croissance de l’activité, d’inflation et de difficultés d’approvisionnement, le besoin en fonds de roulement est en hausse de 276 millions d’euros à fin juin. Les stocks ont augmenté significativement par rapport au niveau historiquement bas de fin décembre 2021 : en volume du fait de l’activité croissante et de la nécessité de reconstituer des stocks de matières premières et de certains produits finis dans un contexte d’approvisionnement encore tendu, et en valeur du fait de l’inflation. Ils représentent 110 jours d’activité contre 95 jours à fin juin 2021. Les programmes de cession de créances ont représenté un financement net de 184,0 millions d’euros à fin juin 2022, en hausse par rapport à fin décembre 2021 (165,7 millions d’euros) et fin juin 2021 (135,7 millions d’euros). Les dépenses d’investissement se sont élevées à 46,4 millions d’euros compte tenu de projets de capacité pour les produits en croissance et d’automatisation, après deux années d’investissement plus contraints. Le montant des investissements au premier semestre 2021 était de 29,8 millions d’euros. Compte tenu de la saisonnalité de ses activités, le Groupe génère un free cash-flow négatif au premier semestre de -260 millions d’euros. L’effet saisonnier habituel est amplifié par la hausse significative du besoin en fonds de roulement, principalement des stocks, par rapport au niveau historiquement bas de décembre 2021. L’endettement financier net s’établit à 778 millions d’euros à fin juin 2022, à comparer à 476 millions d’euros à fin décembre 2021 et 524 millions à fin juin 2021. Par rapport à décembre 2021, la dette augmente du fait de la saisonnalité usuelle de l’activité dont l’effet a été accentué par l’inflation et la nécessité de reconstituer des stocks. L’effet change sur la dette tirée en dollar contribue également à l’augmentation de la dette pour 39 millions d’euros. A fin juin 2022, le levier d’endettement s’établit à 3,2x l’EBITDA ajusté des 12 derniers mois. Le Groupe dispose à la fin de l’exercice d’un niveau significatif de liquidité de 366 millions d’euros à fin juin 2022, comprenant le RCF non tiré pour 170 millions d’euros, d’autres lignes de crédit confirmées et non confirmées pour 56 millions d’euros et une trésorerie de 140 millions d’euros.
Le contexte géopolitique et macroéconomique continue de faire peser des incertitudes importantes sur le niveau de la demande. Les difficultés d’approvisionnement des matières premières ne sont pas complétement résorbées et les incertitudes liées à la fourniture du gaz et de l’électricité en Europe constituent un facteur de risque complémentaire. Dans ce contexte, il demeure difficile de donner des indications sur le niveau d’activité, notamment pour les segments Commerciaux où l’activité est jusqu’à présent en croissance. Dans le secteur Résidentiel, le Groupe s’attend à ce que la décroissance des volumes observée au premier semestre se poursuive ou s’amplifie. L’activité du segment CEI sera ralentie par la baisse des volumes en Russie sans qu’il soit possible à ce stade d’évaluer à quel niveau la demande de ce marché va se stabiliser. Dans le segment du Sport, le Groupe prévoit un second semestre dynamique et un niveau d’activité sur l’ensemble de l’année supérieur à 2019. Les actions structurelles de réduction des coûts se poursuivent. Dans un contexte de volumes moins soutenus et de difficultés persistantes à embaucher dans plusieurs usines, le Groupe prévoit maintenant de générer environ entre 15 et 20 millions d’euros d’économies annuelles structurelles en 2022 (objectif initial de 30 millions d’euros). Le Groupe se prépare également à prendre des mesures temporaires de réduction des coûts en fonction de l’évolution de la demande au second semestre. L’inflation des coûts d’achat continue de progresser dans un contexte de hausses significatives des coûts de l’énergie et de chaînes d’approvisionnement toujours perturbées. Les tendances actuelles indiquent que l’effet négatif de cette hausse des coûts d’achat pourrait être d’environ 280 millions d’euros supplémentaires par rapport à 2021 (estimation d’avril 2022 : 250 millions d’euros). Pour faire face à la poursuite de cette inflation sans précédent, Tarkett a déjà mis en place des nouvelles hausses de prix de vente, et continuera si nécessaire en vue de neutraliser l’effet de cette hausse des coûts d’achat sur l’ensemble de l’année. Tarkett compte rester sélectif dans ses investissements tout en renforçant les capacités de production et de recyclage pour certaines lignes de produits en croissance, ce qui devrait conduire à une hausse maîtrisée des investissements en 2022. Ce communiqué de presse peut contenir des informations de nature prévisionnelle. Ces informations constituent soit des tendances, soit des objectifs, et ne sauraient être regardées comme des prévisions de résultat ou de tout autre indicateur de performance. Ces informations sont soumises par nature à des risques et incertitudes, tels que décrits dans le Document d’Enregistrement Universel de la Société disponible sur son site Internet (https://www.tarkett-group.com/en/category/urd/). Elles ne reflètent donc pas les performances futures de la Société, qui peuvent en différer sensiblement. La Société ne prend aucun engagement quant à la mise à jour de ces informations. Les procédures d’examen limité sur les comptes consolidés ont été effectuées. Le rapport d’examen limité des commissaires aux comptes est en cours d’émission et les comptes consolidés du premier semestre de l’exercice 2022 sont accessibles sur le site Web de Tarkett https://www.tarkett-group.com/en/document/?_categories=financial-documents Calendrier financier
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