par Laurence Frost
PARIS (Reuters) - L'alliance Renault-Nissan a entrepris d'examiner les paiements effectués par le passé à des conseillers extérieurs français, tels que l'actuelle députée européenne et ancienne ministre Rachida Dati, à la suite de l'arrestation de Carlos Ghosn au Japon, ont dit des sources à Reuters.
Les honoraires versés à ces consultants sont l'un des volets de l'audit indépendant lancé par les deux constructeurs sur le fonctionnement de leur alliance basée aux Pays-Bas (RNBV), un examen d'abord réclamé en vain par Nissan et auquel
RENAULT a fini par consentir.
Le constructeur japonais nourrit des doutes sur la transparence de l'utilisation des fonds de RNBV, dont il soupçonne qu'ils auraient pu servir davantage les intérêts de
RENAULT, voire de Carlos Ghosn lui-même, que ceux de l'alliance.