Rapatriés de Kaboul à Villeurbanne, des Afghans toujours rongés par "l'inquiétude du pays"
Parti brutalement de Kaboul vers un avenir incertain, Ali*, un chirurgien afghan de 59 ans, vit depuis une semaine avec sa famille de Villeurbanne, près de Lyon et peine encore à se projeter dans une nouvelle vie.
"Le futur, on ne sait pas, donc nous avons choisi la demande d'asile pour avoir une garantie pour notre futur", déclare devant des journalistes le quinquagénaire, assis à côté de son épouse dans la salle commune de la résidence où ils sont accueillis depuis le 25 août.
Le couple et ses deux enfants de 11 et 12 ans font partie d'un groupe de 85 réfugiés afghans, évacués par la France et accueillis en urgence à Lyon et Villeurbanne dans des structures gérées par Forum réfugiés-Cosi, après un éprouvant périple pour fuir Kaboul, tombée mi-août aux mains des talibans.