
DÉCRYPTAGE. L’économie en zone euro au 3e trimestre s’est contractée de 0,1%, tandis que celle des Etats-Unis croissait de 1,2%. Un scénario assez proche d’une évolution plus profonde constatée depuis quinze ans entre les deux espaces économiques
Le contraste entre les banques centrales des Etats-Unis et la zone euro est saisissant. D’un côté, la Fed, qui s’est réunie mercredi et qui a laissé ses taux inchangés, est de nouveau sous pression… à cause de la bonne santé économique américaine. Au troisième trimestre, à la surprise générale, la croissance des Etats-Unis a atteint 1,2%, loin de tout ralentissement.
Dans ces conditions, «Jay» Powell, président de la banque centrale, a averti la semaine dernière qu’une nouvelle hausse des taux d’intérêt n’était pas écartée pour les prochaines réunions: «D’autres indications que la croissance persiste au-dessus de la tendance [de long terme], ou que le marché du travail ne se détend pas, peuvent mettre en danger les progrès réalisés sur l’inflation et pourraient nécessiter un durcissement monétaire supplémentaire.»
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