PARIS (Reuters) - Edouard Philippe souhaite instaurer des garde-fous afin d'empêcher à l'avenir une procédure de référendum d'initiative partagée (RIP) comme celle déclenchée le mois dernier contre la privatisation d'
ADP, rapporte Le Monde mercredi.
Le Premier ministre, cité par le quotidien, se déclare favorable à un assouplissement du RIP, comme l'a promis Emmanuel Macron, mais veut parallèlement empêcher qu'une procédure ne puisse être lancée contre un texte en cours d'examen au Parlement ou fraîchement adopté.
"Avec ce qui vient de se passer, une minorité peut bloquer pendant neuf mois un texte voté par la majorité, on crée un instrument de dysfonctionnement de la démocratie parlementaire", juge le chef du gouvernement.